Pensée Azizetique/ Présidentielle 2016/ Qui de Gabriel Tchango et Richard Royembo est responsable de l’échec d’Ali Bongo au 3e Arr de Port-Gentil ?
Jusqu’à lors, les militantes et militants marigoveens du PDG au 3ème Arrondissement de Port-gentil continuent à se poser la question de savoir, qui de Gabriel Tchango et Richard Royembo est responsable de ł’échec d’Ali Bongo Ondimba a la présidentielle 2016 ? Cette interrogation refait surface au lendemain de la fin de l’opération d’enrôlement sur la liste électorale. Et ce, à l’idée d’éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets en 2023. Il est à rappeler que le 3ème arrondissement de la ville pétrolière aura été la circonscription administrative dans laquelle le candidat naturel du PDG aura enregistré le plus faible taux de suffrages exprimés en 2016 sur les 4 arrondissements que compte l’Ogooué Maritime.
Et pourtant, Ali Bongo ne devait pas subir une telle humiliation dans cet arrondissement vu le poid des cadres des politiques qui y représentent le PDG, en l’occurrence, Gabriel Tchango, actuellement édile de la commune de Port -Gentil et par ailleurs membre du Comité Permanent du bureau politique et, Albert Richard Royembo, 2e vice-président de l’Assemblée Nationale et également Secrétaire national. Les déux hommes, n’ayant pas d’arguments, n’hésiteraient pas à se jeter réciproquement la balle en soudine, sur la responsabilité de l’échec d’Ali Bongo en 2016. A-t-on appris.
Selon les soutiens de Gabriel Tchango, c’est Albert Richard Royembo qui est à l’origine de l’échec d’Ali Bongo Ondimba au 3ème arrondissement. D’autant plus que ce sont les députés qui dirigeaient la campagne dans leurs fiefs électoraux. Ce sont eux qui auraient perçu l’argent à la BGFI après les mouvements d’humeurs des députés du PDG à l’Assemblée nationale şous l’apparât « d’Héritage et Modernité » et ce, sous le regard de leurs camarades du Mogabo.
Fort de cela, pour éviter les frustration entre les députés, le Distingué Camarade Président avait mis les moyens conséquents à la disposition de tous les députés de sa formation politique, et donc, de facto, les directeurs de campagne du candidat naturel dans leurs fiefs respectifs en étaient tous bénéficiaires. Du coup, cette aubaine financière est tombée dans les mains d’Albert Richard Royembo. Mais qu’est-ce qu’il en a fait ? S’interrogent t-ils. C’est donc lui le principal responsable de l’échec d’Ali Bongo en sa qualité de directeur de campagne d’Ali Bongo Ondimba dans le 3e arrondissement. Affirment les soutients de Tchango. Avant de se demander si Royembo peut justifier aujourd’hui l’utilisation des fonds mis sa disposition des élus nationaux, par le DCP dont il percevait aux guichets de BGFI ? S’interrogent les Tchango boys.
Faux et archi-faux ! rétorquent les hommes d’Albert Richard Royembo qui estiment que Gabriel Tchango en sa qualité de Ministre d’Etat, Ministre de la pêche et de l’élevage et, Coordinateur provincial de campagne du candidat du Parti au pouvoir, est à l’origine de l’échec cuisant d’ali Bongo Ondimba au 3ème Arrondissement de Port-gentil. Comment peut-on expliquer qu’un membre du gouvernement, de surcroit Ministre d’Etat, peut-il trahir la confiance du DCP qui l’a honoré au point de faire de lui la première personnalité politique de la province ? Pour preuve, ce dernier a été incapable de le faire élire Ali Bongo dans sa circonscription politique. Mais quand il s’agit de sa propre élection, il se bat bec et ongles. Certes, Albert Richard Royembo était son suppléant à l’hémicycle. Toutefois, Il y’a lieu de se demander pourquoi l’engouement et le déploiement qu’il avait fait pour siéger à l’assemblée nationale face à maître Séraphin Ndaot Rembogo, il n’a pas pu le faire pour Ali Bongo Ondimba lors de la présidentielle de 2016 ? Déplorent t-ils.
Quant aux partisans de Tchango, ils se demandent pourquoi Albert Richard Royembo refuse t-il de prendre l’entière responsabilité de l’échec d’Ali Bongo au 3e arrondissement ? Et pourtant, Il sait parfaitement qu’il n’a pas suffisamment mouillé le maillot pour le DCP. Peut-il montrer une image ou vidéo quelconque où il appelle les militants du Parti ou les populations de sa base politique à aller voter Ali Bongo ? De plus, ce dernier à des mauvais rapports avec l’argent. Lancent t-ils. Avant d’ajouter « Il doit faire preuve d’honnêteté à reconnaître que c’est lui qui est la souris dans le sac d’arachide du Parti au 3e arrondissement ». Aussi, il y’a lieu de rappeler que Gabriel Tchango a été responsable provincial de campagne dans la province et non dans l’arrondissement. La victoire du DCP dans l’arrondissement incombe donc aux députés. Gabriel Tchango sillonnait les autres localités de la province afin d’inviter les uns et les autres à voter pour le DCP. Royembo aurait dû concentrer ses efforts et son énergie dans son bastion électoral en sa qualité de directeur de campagne du candidat. Pourquoi ne l’a t-il pas fait ? Il a préféré garder l’argent de la campagne par devers lui et saboter le candidat naturel, ainsi que le Parti. D’ailleurs, malgré ces insuffisances, il est étonnant que ce soit Albert Richard Royembo qui, après son acte de trahison, ait été courronné tour à tour aux postes de Secrétaire provincial ; 2e Vice Président de l’Assemblée Nationale et aujourd’hui Secrétaire national. Que peut-il apporter au DCP sachant qu’il n’a de cesse amener la division et les mésententes à n’en point finir dans l’Ogooue Maritime ? Se demandent t-ils. Aussi, pour boucler la boucle, il a fait virer les cadres du parti de sa circonscription loin de son champ d’action politique en les envoyant au bureau politique ailleurs. C »est donc dire que Royembo ne roule que pour lui-même et non pour le DCP. C’est lui qui est et l’unique responsable de l’humiliation d’Ali Bongo au 3e arrondissement. Ne nous voilons pas la face ! Arrêtons de chercher les boucs émissaires partout ! Ont-ils lâché.
Des arguments que ne semblent pas digérer les fervents soutiens de Royembo qui, estiment qu’avant d’aller balayer chez le voisin, il faut d’abord balayer chez soi. Gabriel Tchango bien qu’il soit le Coordinateur provincial de campagne, il est avant tout un cadre du 3e arrondissement. Si ce dernier est incapable de faire élire le DCP dans sa circonscription politique, ce n’est pas dans les autres localités de la province qu’il pourra le faire. Comment expliquer qu’un Ministre d’Etat, puisse laisser qu’Ali Bongo se fasse laminer par Jean Ping, dans son fief politique et même dans son propre bureau de vote ? Gabriel Tchango est -il cohérent avec lui même ? Et, tenez vous bien, malgré cette indolence, celà n’a pas empêché le Parti de le gratifier de la prestigieuse fonction de Maire de la commune de Port-Gentil et de membre du Comité permanent. C’est la raison pour laquelle, Royembo, constatant que Gabriel Tchango ne roule que pour lui-même, lui aurait envoyé faire ses preuves de réel militant du Parti au 2e arrondissement afin de tester son degré de sincérité envers le DCP. Pour sûr, au sein du Parti, nul n’ignore que Gabriel Tchango est le seul responsable de la catastrophe électorale infligée à Ali Bongo Ondimba. C’était lui le premier responsable politique de la province. Il ne peut pas se dédouaner de cette terrible et tangible réalité.
Des histoires que rejettent les sbires de Tchango. Car selon eux, c’est Royembo qui est responsable de l’échec d’Ali Bongo et il ne cesse de le confirmer depuis sa prise de fonction au secrétariat provincial et au secrétariat national. C’est la conséquence de son sabotage en 2016 dans le 3e arrondissement. Il suffit d’observer la manière dont il a désorganisé le Parti. Il a emmené le PDG au bord du précipice dans l’Ogooué Maritime. Bref si ce dernier n’est pas viré dans l’urgence c’est l’hécatombe. Ont-ils lancé. Avant d’ajouter : c’est un véritable danger pour la victoire du DCP au 3e arrondissement bien qu’il crie sur tous les toits qu’il est soutenu par son ami Steeve Nzegho Dieko, tout comme il ne s’empêchait pas de le dire à l’époque d’Eric Dodo Bounguendza. Bref, Albert Richard Royembo, en agissant ainsi dans la fourberies et les coups tordus, croit-il à l’humour de Dieu en écrasant tout sur son passage.
Des propos que balaient d’un revers de la main les Royembo boys qui, estiment que Gabriel Tchango a fait son temps au 3e Arrondissement et ne pourrait plus rien apporter au DCP. Car, en sa qualité de ministre d’Etat, il a montré ses limites à faire élire Ali Bongo. Il aurait dû concentrer son énergie dans son fief politique et non ailleurs. Il faut souligner que Royembo n’était pas aux affaires en 2016, et Tchango et ses hommes le savent. Ils n’ignore pas non plus que Royembo est l’homme de la situation pour inverser la tendance en vue de faire élire Ali Bongo dans l’Ogooue Maritime. Royembo bien qu’il a dirigé la campagne au 3e arrondissement, il faut reconnaître qu’il n’a pas été au coeur du dispositif de campagne, mais plutôt Tchango en sa qualité de ministre d’Etat à cette époque. Toutefois, Royembo compterait inverser cette tendance au cours de la prochaine présidentielle afin d’offrir à son champion une victoire claire et nette et sans contestation. Cela dit, c’est à l’issue de cette élection présidentielle 2023 que l’on jugera la force de frappe de Royembo et non celle de 2016 dont Gabriel Tchango a montré ses insuffisances. Ont-ils promis.
Pour l’heure, Gabriel Tchango est muté au bureau politique au 2e arrondissement, néanmoins, il demeure électeur au 3e arrondissement. Le cas échéant, l’on s’achemine vers un bis repetita de 2016 au regard de la cohésion et la solidarité de façade teintées d’hypocrysie et d’égoïsme entre les cadres de la même écurie.
C »est ainsi que s’ouvre le commencement du game politique, une succession d’évènements agréables et désagréables à la veille du scrutin présidentiel 2023. Seulement, une question en suspens taraudent encore les esprits des populations de Port-Gentil :
Qui de Gabriel Tchango et Albert Richard Royembo est responsable de l’échec d’Ali Bongo Ondimba au 3e arrondissement de Port-Gentil ?
Qui vivra vera… Avançons seulement.
Azizetiquement votre !
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon.