Pensée Azizetique/ DCPR/ Micmac au sommet de l’Etat : Game à haut risque pour le poste de Directeur de cabinet du Président de la République.
En prélude à la tournée Républicaine du Chef de l’Etat dans la Province du Haut-Ogooue, il est fort probable que le poste de Directeur de cabinet du Président de la République soit ramené dans cette province après la déchéance de Brice Laccrruche Alihanga au profit de Théophile Ogandaga. Même si, certains auraient souhaité que le dernier cité, fasse son entrée au gouvernement en qualité de ministre des Transports ou ministre du Pétrole, tandis que d’autres, auraient préféré le voir dans une fonction diplomatique à défaut d’une entreprise para étatique.
En effet, à quelques mois de l’élection présidentielle, les fils de la province dite « présidentielle » se neutralisent en silence en vue d’atténuer le spectre de la gabonite qui pourrait hanter le déroulement du prochain scrutin. Une réserve qui pèserait sur Mohamed Ali Saliou dont d’aucuns considèrent comme véritable Directeur de cabinet en lieu et place de Théophile Ogandaga dont le rôle se limiterait à répondre aux courriers de sollicitation et autres aides.
De plus, à ce qu’il semble, le poste de Directeur de cabinet adjoint 2, rattaché à la Vice présidence de la République, serait actuellement pressenti à la faveur d’ une personnalité issue de la communauté N’gwomyene. Or, il ne saurait être judicieux de placer deux fils d’une même communauté à ce niveau de responsabilité. Du coup, pour pallier à ce qui paraît aux yeux de l’opinion comme un déséquilibre géostratégique, les différents lobbies altogovéens y trouvent du grain à moudre. Ce qui justifie leur affrontement acharné aux fins d’occuper coûte que coûte cette fonction hautement stratégique à la Présidence de la République. Un remaniement imminent serait donc envisagé pour y installer une nouvelle figure issue d’une autre ethnie, à la place de Théophile Ogandaga, Pour ce faire, quelques personnalités dont les noms suivent y seraient presenties.
Elvis Ossindji Binou, débarqué lors du dernier remaniement gouvernemental, l’ancien ministre des Mines, proche dit-on de Mohamed Ali Saliou pourrait occuper le poste de Directeur de cabinet tout en insufflant une nouvelle dynamique et une méthode de travail à cette prestigieuse fonction et, calmer les ardeurs de la communauté Obamba, que l’on observe depuis l’incarcération de l’ancien « messager intime » ;
Yann Ghislain Ngoulou : Conseiller spécial, ancien Directeur de cabinet du coordinateur des affaires présidentielles. Yann Ghislain Ngoulou serait accusé à tort ou à raison d’être l’homme puissant du régime de Libreville ; le faiseur des rois, qui est aussi à même de défaire les carrières. Discret, stratège et fin manœuvrier, ce dernier dispose des atouts et de la compétence nécessaire pour remplacer Théophile Ogandaga ;
Yann Koubje, actuellement directeur général des services du trésor, au regard de sa proximité avec le Chef de l’Etat, pondéré et affable, il dispose de l’énergie pour tirer vers le haut cette fonction stratégique ;
Romaric Youmou, ancien directeur général de la CNSS, par sa rigueur et la célérité dans le traitement des dossiers, pourrait lui aussi, occuper la fonction de directeur de cabinet du Président de la République ;
Hermann Kamonomono, Directeur général de la SNI, pragmatique et jouissant d’une grande efficacité ce dernier pourrait donner une nouvelle touche et coloration au management du cabinet présidentiel.
Sauf changement de dernière minute, nous croisons les bras à l’idée de découvrir qui de ces personnalités, aura retenu la discrétion du Président de la République au regard de leurs différents profils et, redonner le cabinet présidentiel ses lettres de noblesse ?
Les jours à venir nous le diront !
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon
LIRE CI-APRÈS LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.
Azizetique thought/ DCPR/ Micmac thought at the top of the State: High-risk game for the position of Chief of Staff to the President of the Republic.
As a prelude to the Republican tour of the Head of State in the Province of Haut-Ogooue, it is very likely that the post of Chief of Staff of the President of the Republic will be brought back to this province after the forfeiture of Brice Laccrruche Alihanga in favor of by Théophile Ogandaga. Even if, some would have liked the latter to enter the government as Minister of Transport or Minister of Oil, while others would have preferred to see him in a diplomatic function in the absence of a parastatal company.
Indeed, a few months before the presidential election, the sons of the so-called « presidential » province neutralize each other in silence in order to attenuate the specter of gabonite which could haunt the course of the next election. a reservation that would weigh on Mohamed Ali Saliou, whom some consider to be a real cabinet director instead of Théophile Ogandaga, whose role would be limited to responding to solicitation letters and other help.
Moreover, it seems, the post of Deputy Director of Cabinet 2, attached to the Vice Presidency of the Republic, shoull be loccupied by a personality from the N’gwomyene community. However, it could not be judicious to place two sons of the same community at this level of responsibility. Suddenly, to compensate for what appears to the eyes of the public as a geostrategic imbalance, the various Altogov lobbies find grain to grind there. which justifies their fierce confrontation for the purpose of occupying this highly strategic position at the Presidency of the Republic at all costs. An imminent reorganization would therefore be envisaged to install a new figure from another ethnic group, in place of Théophile Ogandaga. To do this, a few personalities whose names follow would be present there.
Elvis Ossindji Binou, landed during the last government reshuffle, the former Minister of Mines, said to be close to Mohamed Ali Saliou, could occupy the position of Director of Cabinet while injecting a new dynamic and a working method into this prestigious function and, calm downthe enthusiasm of the Obamba community, which has been observed since the incarceration of the former « intimate messenger » ;
Yann Ghislain Ngoulou: Special Advisor, former Chief of Staff to the Presidential Affairs Coordinator. Yann Ghislain Ngoulou would be accused, rightly or wrongly, of being the powerful man of the Libreville regime; the maker of kings, who is also able to undo careers. discreet, strategist and shrewd manoeuvrer, the latter has the assets and the skills necessary to replace Théophile Ogandaga;
Yann Koubje, currently director general of the treasury services, given his closeness to the Head of State, poised and affable, he has the energy to boost this strategic function;
Romaric Youmou, former director general of the CNSS, by his rigor and speed in the processing of files, could also occupy the position of chief of staff of the President of the Republic ;
Hermann Kamonomono, Director General of the SNI, pragmatic and enjoying great efficiency, the latter could give a new touch and color to the management of the presidential cabinet.
Except last minute change, we cross our arms at the idea of discovering which of these personalities, will have retained the discretion of the President of the Republic with regard to their different profiles and, to restore the presidential cabinet to its letters of nobility ?
The days to come will tell !
Azizetically yours !
Ali Akbar Azizet, Political investigative journalist, Independent political adviser, specialist in Gabon