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Gabon/ Concertation politique : la diatribe de Fiacre Mpako Ngoma, candidat déclaré à la présidentielle 2023.

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Si pour certains leaders politiques de « l’opposition », la concertation politique initiée à l’orée de la présidentielle 2023 par le Président de la République Ali Bongo Ondimba, tombe à point nommé en vue de la préservation des élections apaisées, pour d’autres, cette messe politique, dans son format, jugé complaisant et mitigé, n’est rien d’autre qu’une mascarade qui, en plus de verser dans la gabegie financière au détriment de la misère des gabonais, n’augure aucune garantie pour la transparence électorale gage d’un scrutin pacifique et, d’une possibilité d’alternance tant souhaitée par le peuple de l’opposition véritable. C’est entre autres, ce que pense le candidat déclaré à la présidentielle 2023, Fiacre Mpako Ngoma, leader du Mouvement « ensemble tout devient possible ».

Fiacre Mpako Ngoma, Leader du Mouvement Ensemble tout devient possible » candidat déclaré à l’élection présidentielle 2023.

Selon le numéro 1 du Mouvement Ensemble tout devient possible, Fiacre Mpako Ngoma, « On ne nourrit pas la poule à la veille du marché ». En d’autres termes, la concertation politique organisée par Ali Bongo Ondimba à quelques semaines des élections générales, est inopportune. De surcroit, le format dans lequel elĺe se tient, ne saurait satisfaire les attentes de toutes les forces vives de la nation, impliquées d’une manière ou d’une autre au processus électoral. Car, dit-il, seul, un groupuscule de représentants des « Partis de l’opposition modérée » qui y prend part, ne saurait par exemple, apaiser les cœurs des victimes survivants de 2016 en leur absence.

De plus, les préoccupations des jeunes, liées au chômage, à la scolarité, et au mieux-être social ; les attentes des leaders des organisations de la société civile quant à la transparence du processus électorales n’y trouvevont pas non plus des réponses à ces retrouvailles « entre amis » dès lors qu’ils n’y participent pas ;

Sans oublier, la non libération des prisonniers politiques, et l’exil interminable de nos compatriotes comptés dans la diaspora du trocadero à Paris, fait également partie des vecteurs, qui pourraient stimuler des élections aux lendemains tumultueux ;

Aussi, les familles gabonaises économiquement faibles, qui, durant les 14 ans du magistère d’Ali Bongo Ondimba, croupissent dans la misère et, asséchées au quotidien par la cherté des denrées de première nécessité, ne trouveront non plus de solutions idoines au sortir de cette concertation, pour se sortir de la précarité avancée qui les expose à la mendicité…

Autant de préoccupations alarmantes qui contribuent nul doute à la montée de colère des gabonais aux lendemains post-électoraux, et qui, auraient dû être régler longtemps à l’avance par les gouvernants pour éviter à coup sûr les risques d’embrasement, et espérer à une réélection apaisée de leur champion. Mais rien de concret n’a été fait. Et, ce n’est pas, en organisant une concertation politique de cette nature, à la veille d’une élection présidentielle, qu’Ali Bongo parviendra à lever l’équivoque. A moins de jeter l’argent du contribuable par la fenêtre. A l’image du dialogue politique d’Angondjé pour laquelle, d’énormes moyens ont été déployés, pour in fine, n’accoucher que d’une souris. Estime t-il.

D’ailleurs, s’interroge t-il de savoir à quoi sa sert une concertation politique organisée par le pouvoir, à l’orée de la présidentielle, avec les « opposants », alors que toutes les institutions en charge de la supervision électorale et, de la proclamation des résultats leur appartiennent en réalité ?

Toutefois, concernant le mandat présidentiel, le jeune chef d’entreprise, promoteur immobilier et ancien Conseiller tête de liste indépendante au Conseil départemental de la Zadié à Mekambo ; ancien chef de cabinet de feu Dr Jean Pierre Okias, Haut représentant personnel du Chef de l’État, feu Omar Bongo Ondimba, suggère que sa durée soit maintenue à 7 ans pour permettre au Président élu d’avoir suffisamment le temps d’exécuter son projet de société. Avant d’exhorter Jean Ping et Ali Bongo Ondimba à se mettre en retrait au cours des hostilités présidentielles à venir afin de laisser leurs fils affronter les candidats de leur génération si jamais ils en cachaient les velléités.

Valéry M

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