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Gabon/ Alerte/ Rio : la Police empêche le leader du Mouvement Alternance en Marche, Abel Mbombé Nzondou, d’aller au bout de sa démarche.

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L’appel au peuple gabonais pour un grand rassemblement, à la place du monument de la Paix et la Tolérance (Rio), annoncé pour ce lundi 13 février 2023 à 11 heures, par le leader du Mouvement Alternance en Marche (MAM), Abel Mbombé Nzondou, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, n’a pas pu se dérouler dans le format voulu par l’initiateur. Les forces de police nationale postées (Iveco) sur les lieux, ont reçu des instructions d’interdire dans cet espace, tout attroupement inhérent à ce mouvement à caractère pacifique et démocratique.

Abel Mbombé Nzondou, Président du Mouvement Alternance en Marche (MAM), candidat déclaré à la présidentielle 2023.

L’initiateur de cet appel au rassemblement, Abel Mbombé Nzondou, respectueux de la force publique, s’est donc senti obligé de se recroqueviller avec les siens. Néanmoins, ce dernier, refusant de rentrer bredouille eu égard des enjeux de son message, s’est tout de même efforcé à livrer séance tenante, un point de presse qui, se verra à son tour, interrompre par les agents des forces de l’ordre, et ce, sous prétexte qu’il n’aurait reçu aucune autorisation du ministère de l’intérieur. Une situation désagréable qui, aura empêché le leader du Mouvement Alternance en Marche, d’aller au bout de sa communication. Face à de tels agissements, la question est de savoir si l’on a aussi besoin d’une autorisation spéciale pour échanger avec la presse dans un lieu public dit de la paix et la Tolérance ? S’est-il interrogé.

Quant au contenu de son message, le candidat déclaré à la présidentielle 2023, Abel Mbombé Nzondou, a tenu à attirer l’attention de la classe politique gabonaise sur la nécessité d’une mise en place des nouvelles dispositions réglementaires qui garantiraient l’immunité présidentielle et/ou une retraite apaisée à tout Chef d’Etat au Gabon après son départ de la fonction de Président de la République. Autrement dit, assurer une porte de sortie honorable au Chef de l’Etat sortant qui fera fi de son passé. Une dispositions qui contribuerait, selon Abel Mbombé, à éviter la confiscation du pouvoir ad vitam æternam, tel que nous l’observons en particulier en Afrique centrale. Toute chose qui favoriserait l’alternance dans notre pays.

« L’alternance à un prix. Et le prix il faut le payer. Mais le prix, c’est quoi exactement ? C’est expliquer aux anciens chefs d’éEtat, comment la procédure va se passer. Parce que, un Président qui malheureusement pour lui n’a pas une issue de sortie, nous sommes, nous, obligés de penser à cela. Parce que, jusqu’à preuve de contraire, en Afrique centrale, nous n’avons pas des anciens Chefs d’Etat. C’est pour cela que nous, Mouvement Alternance en Marche, avons pensé qu’il va falloir proposer un statut d’ancien chef d’Etat afin qu’il puisse mieux digérer l’alternance à son niveau après son départ. » A t-il proposé

Reste à savoir si sa suggestion retiendra l’attention des institutions compétentes en la matière, ainsi que la classe politique gabonaise.

Valéry M.

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