Pensée Azizetique/ Woleu Ntem : les fossoyeurs d’Ali Bongo mis à nu par le décès du Senateur Dr Daniel Ndoumou Obame.
Finalement, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba n’est entouré que des chefaillons qui lui font plus de mal que de bien. Curieusement, ces derniers ne sont à ses cotés que pour leurs intérêts personnels et autres calculs sordides. Tuant ainsi, son action politique au point de faire de lui un véritable repoussoir auprès des populations. Avec pour corollaire, le boycott de toutes ses orientations et instructions allant dans le sens de l’intérêt général, mieux, pour un équilibre géopolitique. Le décès du sénateur Dr Daniel Ndoumou Obame aura permis de dévoiler la face cachée de certains d’entre eux du côté du Woleu-Ntem.
Une vue de la veillée mortuaire du sénateur Dr Daniel Ndoumou Obame.
À ce qui semble, les ennemis travestis autour du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, ont été rattrapés et mis à découvert par les forces de la nature suite au décès du sénateur nommé le 27 février 2021, Daniel Ndoumou Obame. Ce dernier avait pour suppléant le jeune Kevin Ekouanga Angono.
D’après ce qui nous revient, le suppléant du sénateur décédé, devrait remplacer son titulaire de facto à la chambre haute du parlement. Or, il s’avère que le jeune suppléant de l’illustre disparu, un certain Kevin Ekouanga Angono, n’aurait l’âge requis pour siéger à l’hémicycle du palais Omar Bongo Ondimba ; c’est à dire avoir au minimum 40 ans pour y siéger. Il avoisinerait les 35 ans. A-t-on appris.
Du coup, conformément à la loi en vigueur, il ne pourrait siéger au Sénat à cause de cette anomalie. Une erreur de casting de plus, que subie à présent le Chef de l’Etat du fait de la malveillance de ses collaborateurs véreux qui, ne cessent de le foutre les bâtons dans roues. Et pourtant, ces nominations ont suscité dès le depart, des grincements de dents au sein de l’opinion. Mais, ces fossoyeurs du PDG s’en temponnaient royalement.
Le décès du vénérable sénateur Daniel Ndoumou Obame, met donc au grand jour la fourberie entretenue par certains collaborateurs autour du Chef de l’Etat, l’obligeant à nommer prochainement un nouveau sénateur du fait de l’irrégularité constatée sur l’âge du jeune suppléant.
Ce qui est d’autant plus curieux c’est que, avant même l’enterrement du Docteur Daniel Ndoumou Obame, les cadres du département du Woleu et de la Commune d’Oyem se bousculent déjà comme des charognards au portillon du Palais Omar Bongo Ondimba pour occuper le fauteuil laisser par leur Camarade décédé. Comment comprendre une telle agitation éhontée qui n’honore guère la mémoire du défunt ? Même si l’on n’gnore pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres…
D’après les rumeurs, dans la commune d’Oyem, le Maire de la commune d’Oyem, Christian Abessolo Menguey serait soupçonné par ses détracteurs de vouloir récupérer le fauteuil du défunt du fait que son mandat de Maire du chef lieu du Woleu-Ntem arrive à échéance.
Tout comme l’ancienne ministre du Travail, Christiane Bitoughat qui ferait feu de tout bois pour avoir un regard attentif du cabinet présidentiel ; Antoine Megne M’eyi et l’ancien Secrétaire général adjoint de l’Ujpdg, proches des ajeviens ne sont pas en reste. A-t-on entendu.
Dans le département du Woleu où était le regretté sénateur Daniel Ndoumou Obame, selon la clameur populaire, le futur sénateur devrait normalement être issu dudit département, à cet effet, la nommée Marie Josée Abiaghe Angoue, serait citée au nom de la décennie de la femme. D’ailleurs, il se susurre que le député David Ella Mintsa aurait demandé à cette dernière de les rejoindre au Parti présidentiel.
Raphaël Mezui Mintsa, convoiterait ce fauteuil, il pourrait donc surprendre l’opinion. A t-on appris. Tout comme Jean Frédéric Ndong Ondo, réputé très actif sur le terrain politique que bon nombre d’observateurs de la vie politique du Woleu disent être le faiseur de roi. Même si il nous revient dans les coulisses que Guy Patrick Obiang Ndong ne le porterait pas dans son cœur. A moins qu’il n’en soit pas le cas. Et, qu’il bénéficie du soutien de ce dernier.
Au regard de tout celà, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, devrait revoir, sinon sanctionner ceux qui l’ont induit en erreur par la nomination du suppléant du sénateur disparu, parce qu’il est inconcevable qu’un collaborateurs digne de ce nom, puisse induire « bêtement » le Chef de l’Etat en erreur. Ils doivent donc en assumer les conséquences. Souhaitent certains militants écœurés.
N’est-ce pas des comportements véreux qui vont à l’encontre du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à quelques mois de l’élection présidentielle. Avait-il besoin de nommer un nouveau sénateur et un suppléant en ce moment, si jamais ses collaborateurs effectuaient un bon casting ? S’interrogent les camarades avisés du Parti présidentiel.
D’ailleurs, nous nous rappelons que Symphorien Ekomo alias Ramsès avait été disqualifié à la faveur de la suppléance de François Engongah Owono pour les mêmes raisons. De quoi se demander pourquoi ceux à qui le Chef de l’Etat confie la responsabilité de faire les propositions, l’induisent le plus souvent en erreur. ont-ils oublié que gouverner c’est prévoir ?
Pour sûr, la véritable souris dans le sac d’arachide est ceux dont Ali Bongo fait entièrement confiance pour les nominations. Le vers étant dans le fruit, c’est au Chef de l’Etat de prendre ses responsabilités pour assainir son entourage…
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon.
LIRE CI-APRÈS LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.
Azizetique thought / Woleu Ntem : the gravediggers of Ali Bongo laid bare by the death of Senator Dr. Daniel Ndoumou Obame.
Finally, the Head of State Ali Bongo Ondimba is surrounded only by leaders who do him more harm than good. curiously, the latter are on his side only for their personal interests and other sordid calculations. Thus killing his political action to the point of making him a real foil to the people. with the corollary, the boycott of all its orientations and instructions going in the direction of the general interest, better, for a geopolitical balance. The death of Senator Dr. Daniel Ndoumou Obame will have revealed the hidden face of some of them on the side of Woleu-Ntem.
Apparently, the enemies disguised around the Head of State Ali Bongo Ondimba, were caught and exposed by the forces of nature following the death of the senator appointed on February 27, 2021, Daniel Ndoumou Obame. The latter had as a substitute the young Kevin Ekouanga Angono.
According to what comes back to us, the deputy of the deceased senator, should replace his de facto holder in the upper house of parliament. however, it turns out that the young deputy of the illustrious deceased, a certain Kevin Ekouanga Angono, would not be of the required age to sit in the hemicycle of the Omar Bongo Ondimba palace; ie to be at least 40 years old to sit there. He would be around 35 years old. Did we learn.
Suddenly, in accordance with the law in force, he could not sit in the Senate because of this anomaly. One more casting error, which the Head of State now suffers from because of the malevolence of his crooked collaborators who keep throwing a spoke in his wheels. and yet, these appointments aroused from the start, gnashing of teeth within the opinion. But, these gravediggers of the PDG royally temponait.
The death of the venerable senator Daniel Ndoumou Obame, therefore brings to light the deceit maintained by certain collaborators around the Head of State, forcing him to soon appoint a new senator because of the irregularity noted on the age of the young substitute.
What is all the more curious is that, even before the burial of Doctor Daniel Ndoumou Obame, the executives of the department of Woleu and the Commune of Oyem are already jostling like scavengers at the gate of the Palace Omar Bongo Ondimba to occupy the chair left by their Comrade deceased.
How to understand such shameless agitation which hardly honors the memory of the deceased? Even if we don’t ignore that the misfortune of some makes the happiness of others…
According to rumours, in the commune of Oyem, the Mayor of the commune of Oyem, Christian Abessolo Menguey would be suspected by his detractors of wanting to recover the armchair of the deceased because his mandate as Mayor of the chief town of Woleu- Ntem expires.
Just like the former Minister of Labour, Christiane Bitoughat, who would do anything to get an attentive look from the presidential cabinet; Antoine Megne M’eyi and the former Deputy Secretary General of the Ujpdg, close to the Ajeviens are not left out. Have we heard.
In the department of Woleu where the late Senator Daniel Ndoumou Obame was, according to popular clamor, the future senator should normally come from the said department, for this purpose, the named Marie Josée Abiaghe Angoue, would be cited in the name of the decade of women . moreover, he whispers that the deputy David Ella Mintsa would have asked the latter to join them in the Presidential Party.
Raphaël Mezui Mintsa would covet this chair, so he could surprise public opinion. Did we learn. Just like Jean Frédéric Ndong Ondo, reputed to be very active in the political field, whom many observers of the political life of Woleu say is the kingmaker. Even if it comes back to us behind the scenes that Guy Patrick Obiang Ndong would not carry it in his heart. unless it is not. And, that he has the support of the latter.
In view of all this, the Head of State Ali Bongo Ondimba, should review, if not punish those who misled him by appointing the deputy of the missing senator, because it is inconceivable that a collaborator worthy of this name, could « foolishly » mislead the Head of State.they must therefore bear the consequences. Want some disgusted activists.
Is it not crooked behavior that goes against the Head of State Ali Bongo Ondimba a few months before the presidential election. did he need to appoint a new senator and an alternate right now, if ever his aides did a good casting? Ask the wise comrades of the Presidential Party.
Moreover, we remember that Symphorien Ekomo alias Ramsès had been disqualified in favor of the substitution of François Engongah Owono for the same reasons. enough to wonder why those to whom the Head of State entrusts the responsibility of making the proposals, most often mislead him. have they forgotten that to govern is to foresee ?
For sure, the real mouse in the peanut sack are those whom Ali Bongo trusts completely for the nominations. The worm being in the fruit, it is up to the Head of State to take responsibility for cleaning up those around him…
Azizetically yours !
Ali Akbar Azizet, Political investigative journalist, Independent political adviser, specialist in Gabon
