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Gabon/ Imbroglio au sein de l’Ordre National des Sages-femmes du Gabon : Rachel Ibinga Koula, fait t-elle dans du pilotage à vue ?

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Rachel Ibinga Koula, élue par les « accoucheuses » à la tête de l’Ordre National des sages-femmes du Gabon (ONSFG) il y a près de 2 ans, sur la base d’un fichier et/ou un collège électoral validé par le présidium constitué pour la circonstance, est finalement sortie de son indolence, en s’activant sur la campagne des inscriptions au tableau de l’Ordre. Une opération controversée, digne d’un pilotage à vue, dont les contours devraient être préalablement élaborés et décidés au cours d’une Assemblée générale composée des sages-femmes issues du fichier électoral de base, grâce auquel elle a été élue. Une méthode de gouvernance arbitraire qui suscite l’imbroglio au sein de cette organisation de la société civile qui peine à démarrer.

Suite à l’adoption, par le Conseil des ministres, le 24 août 2020, du projet d’ordonnance n° 009/PR/2020, les « accoucheuses », regroupées au sein de l’association des Sages-femmes du Gabon (AFSG), ont initié sous l’impulsion des autorités de la tutelle, une nouvelle entité à part entière et entièrement à part, en l’occurrence, l’Ordre National des sages-femmes du Gabon. Sauf qu’à ce qui semble, une confusion de genre tarode l’esprit de bon nombre « d’accoucheuses » qui voit en ces deux organisations non-étatiques, des missions similaires. Or, en principe, chacune d’elles, devrait disposer de son mode de fonctionnement, et ce, selon les statuts et règlement intérieur adoptés par l’instance suprême de gouvernance qu’est l’assemblée générale. Il y a donc lieu d’éviter de les associer de peur d’y semer la zizanie.

Pour éviter de verser dans l’autocratie, la première Présidente de l’Ordre National des Sages-femmes du Gabon, devrait, vu l’état embryonnaire de l’entité, éviter de décider unilatéralement et/ou avec un groupuscule de conseillers, sur les questions qui relèvent par exemple, des textes règlementaires ; du montant et de la périodicité des cotations ; des critères d’adhésion ; de la revue du fichier des membres ; de la charte graphique du logo de l’Ordre ; et bien entendu, du plan d’action prioritaire. Car, ces sujets, pour une organisation qui se respecte, s’élaborent et se décident collégialemment au cours d’une Assemblée générale, par souci de transparence et de démocratie.

Bref, la Présidente de l’ONSFG, Rachel Ibinga Koula, se doit de revoir sa copie, pour s’arrimer au normes et à l’orthodoxie de la gouvernance des organisations internationales.

A bon entendeur…

Valéry M.

TROUVEZ CI-DESSOUS, LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.

Gabon/ Imbroglio within the National Order of Midwives of Gabon: Rachel Ibinga Koula, does she do on-sight piloting?

Rachel Ibinga Koula, elected by the « midwives » at the head of the National Order of Midwives of Gabon (ONSFG) almost 2 years ago, on the basis of a file and/or an electoral college validated by the presidium constituted for the occasion, is finally emerging from its indolence, by getting busyon the campaign for inscriptions on the roll of the Order a controversial operation, worthy of piloting on sight, the outlines of which should be worked out beforehand and decided upon during a General Assembly made up of midwives from the basic electoral roll, thanks to which she was elected. an arbitrary method of governance that creates imbroglio within this civil society organization that is struggling to get off the ground.

Following the adoption, by the Council of Ministers, on August 24, 2020, of draft ordinance No. 009/PR/2020, the « midwives », grouped within the Association of Midwives of Gabon (AFSG ), initiated under the impetus of the supervisory authorities, a new entity in its own right andentirely apart, in this case, the National Order of Midwives of Gabon.except that, it seems, a gender confusion lurks in the minds of many « midwives » who see these two non-state organizations as having similar missions. however, in principle, each of them should have its mode of operation, and this, according to the statutes and rules of procedure adopted by the supreme authority of governance which is the general assembly. It is therefore necessary to avoid associating them for fear of sowing discord.

To avoid falling into autocracy, the first President of the National Order of Midwives of Gabon, should, given the embryonic state of the entity, avoid deciding unilaterally and/or with a small group of advisers, on questions relating, for example, to the textsregulatory; the amount and frequency of quotations; membership criteria; reviewing the membership file; the graphic charter of the Order’s logo; and of course, the priority action plan. because, these subjects, for a self-respecting organization, are elaborated and decided collectively during a General Assembly, for the sake of transparency and democracy.

In short, the President of the ONSFG, Rachel Ibinga Koula, must review her copy, to align herself with the standards and orthodoxy of the governance of international organizations.

On good terms…

Valery M

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