Gabon / Les Congressistes du Parti RÉAGIR ont confié leur navire à François Ndong Obiang.
Du 19 au 20 mars à Libreville, les militants et sympathisants du Parti politique RÉAGIR se sont réunis dans le cadre de leur Congrès extraordinaire pour réfléchir et statuer au sein des commissions et en plénière, sur les textes réglementaires de leur entité. Et, bien entendu, procéder au renouvellement de leur directoire. C’est ainsi, qu’à l’issue du vote, François Ndong Obiang s’est vu plébisciter à la tête du Parti. Tandis que Jean Valentin Leyama, aura la lourde charge de conduire le Secrétariat exécutif de cette mouvance politique dont le but est la réappropriation du Gabon pour son indépendance et sa reconstruction.
« Nous invitons ici même, tous les gabonais à RÉAGIR, c’est-à-dire de n’accepter pour vrai que ce qui leur semble possible, nécessaire et juste. Sinon, à défaut de cela, ils ont le droit, non seulement de donner une opinion contraire, mais mieux, de s’abstenir. La véritable liberté se situe dans la capacité pour un être-humain de ne faire que ce qui semble juste et ce, conformément à la morale ambiante et aux lois en vigueur. Les gabonais doivent réagir non pas par une action violente et de destruction, mais par une crise de conscience absolument ferme, déterminée que la vie nous invite tout simplement à réfléchir et à agir et, cela, dans le peu de temps que nous accorde l’Éternel. Nous invitons les gabonais à se reprocher de nous afin de construire ensemble un nouvel idéal qui accorde à chaque être, à chaque citoyen le respect de sa personne, de sa qualité et l’espérance de ses ambitions. Nous affirmons cela possible et nous en sommes profondément convaincu car ce pays est placé sur un axe astral de paix, de joie et de foi ». A déclaré François Ndong Obiang, nouveau Président du parti RÉAGIR, armée de foi et impulsé par la Puissance divine et ancestrale. Au regard de sa détermination…
Pour donner un tonnus particulier à cette invite, Jean Valentin Leyama, le nouveau Secrétaire exécutif du parti RÉAGIR, connu pour sa plume accerbe, s’est adressé […] aux jeunes, frange la plus nombreux du pays, en ces termes…
« Nous disons aux jeunes gabonais, nombreux dans cette salle : dites au jeunes gabonais que vous croiserez que tant que ce pouvoir, champion du monde en promesses et maquettes, demeurera en place, obtenir du travail par soi-même, par sa formation demeurera pour eux un douloureux cauchemar. Pourquoi ? Pour la simple raison que mû par leurs intérêts mercantiles, nos dirigeants ont favorisé le contrôle de notre économie par des nouveaux partenaires peu respectueux du code du travail et de la législation qui contrôle désormais la forêt, les mines, les infrastructures et qui, excusez l’expression, n’ont rien à cirer avec vos super diplômés. Obsédé par la productivité, le mètre cube de bois, la tonne de minerais chargée, ils font tout eux-mêmes, ils sont eux-mêmes chauffeur de camion, mécanicien, contremaître, etc. Ne connaissent pas la journée de 8h, ni les jours fériés, n’embauche les gabonais qu’à des emplois précaires et peu qualifiés et, de surcroît, pour des CDD à très courte durée, 2, 3 mois renouvelable à l’infini. Dans leur société, fort de l’impunité, que leur garantit le pouvoir en place, les gabonais sont prévenus, pour reprendre, devenus célèbres « qui boude, bouge »
Les jeunes proprement dits n’étaient pas en reste dans cette messe politique digne d’une révolution sans merci en gestation. Ils étaient Représentés par Etienne Francky Meboon Meba Ondo, le promoteur de la « Gération PVV » un nouveau système de Procès verbal par Vidéo (PVV) proposé comme outil de contrôle, de transparence et de l’immortalité visio-numérique des PV à la faveur des prochaines élections. Ce jeune soucieux de nos valeurs culturelles, s’est à son tour, adressé à ses pairs sur ce sujet…
« Désormais le code de la communication reconnaît les formats numériques, des vidéos, etc, au sein de la presse. Et le code pénal, par le fait de la jurisprudence, reconnaît désormais la preuve vidéo, comme une preuve acceptable devant le juge. Je me alors demandé pourquoi le code électorale refuserait à reconnaître le format vidéo pour immortaliser le moment de l’ouverture des urnes, de décompte des bulletins ; bulletin par bulletin, et le moment de la proclamation, de tel sorte que, ceux qui pensent qu’en emmenant les urnes, en allant changer les PV soient courcicuités. Parce que le forma vidéo aujourd’hui, à titre d’exemple, au moment où je vous parle, je suis filmé et cette séquence est facilement immortalisé. Il en serait de même dans les bureaux de vote où un dispositif sera mis en place à cet effet. Et même chacun de nous pourrait y avoir un smart Phone ». A propos le jeune leader de RÉAGIR. Une idée qui a d’ailleurs été adoptée en plénière.
Espérons que le rendu de ce Congrès extraordinaire portera des fruits au cours des échéances électorales à venir et, permetra de véhiculer au mieux, leur crédo, celui de la réappropriation du Gabon pour son indépendance et sa reconstruction.
Valéry M / Peuple Infos