Gabon : Billet sarcastique : Serge Abslow pointe du doigt la « légion étrangère »
LE GRAND REMPLACEMENT DES GABONAIS A DEJÀ COMMENCÉ : 1. Quand Éric Zemmour a introduit le thème du grand remplacement dans la campagne présidentielle française en cours, après le temps de l’indignation hypocrite, le concept a fini par faire son chemin dans la conscience collective des français. A tel point qu’aujourdhui, les sondages le placent en 3ème position derrière Marine Le Pen, à qui il dispute la qualification au 2ème tour.
Qu’est ce que le grand remplacement? C’est le changement dans un espace géographique d’un peuple et sa culture par d’autres peuples et d’autres cultures venues d’ailleurs. D’autres le nomment sous le vocable velouté de #créolisation. Mais le remplacement peut aussi s’opérer au delà de la dimension culturelle pour s’intéresser à la dimension économique.
2. Cette mue s’opère dans de nombreux pays qui ont eu le malheur de prôner l’hospitalité, en ouvrant à tous les vents et à tous les charlatans, leurs frontières, au nom d’un humanisme béat et naïf. Le Gabon, toujours prompt à imiter la France, a fait comme elle et subit de plein fouet les effets d’une immigration non maîtrisée. Nul n’ose évoquer les méfaits de cette immigration massive parce qu’elle est lucrative. En effet, des lobbies aux ordres qualifient tous ceux qui osent pointer ce phénomène croissant du doigt, de xénophobes et/ou de racistes.
3. Et pourtant, il est de plus en plus plausible que certains lobbies pro étrangers travaillent à la conceptualisation et à la matérialisation d’un grand remplacement des gabonais. S’il se trouve des gens pour en douter, je leur rappelle la toute puissance de la tristement célèbre légion étrangère. Ces neo gabonais propulsés à des postes décisionnels par l’alchimie des réseaux, ont géré des pans entiers de notre administration et se sont révélés être de vrais prédateurs financiers qui, comble d’ironie, se retrouvent aujourd’hui sous d’autres cieux à vivre une vie de nabab avec l’argent du contribuable gabonais détourné en bandes organisées. Certains construisent des logements sociaux dans leur nouveau pays d’adoption, le Gabon n’étant pas digne d’une telle attention.
4. Oserons-nous ouvrir enfin ce débat pour tenter de visualiser ce qui participe de ce grand remplacement des gabonais que certains ont tort de banaliser? Terre d’immigration depuis son accession à l’indépendance, le Gabon accueille des étrangers de toutes origines. On y trouve beaucoup (1) d’européens avec une majorité de français; (2) des ouestafricains de tous les pays de la Cedeao; (3) des originaires des pays d’Afrique centrale; (4) des nord et sudafricains en grand nombre. (5) Efin, venant de plus loin, on y trouve des orientaux dont les syro-libanais et assimilés. (6) Même les asiatiques sont légion chez nous avec une majorité de chinois. Toutes ces communautés ont bénéficient de l’hospitalité légendaire des gabonais qui ne leur opposent aucune politique de préférence nationale.
5. Etant les bienvenus chez nous, ils ont pu travailler sans distinction dans le secteur public et privé, « nous apportant leur force de travail en échange de notre hospitalité », selon la formule chère à Omar Bongo. Tant que le lait et le miel coulaient à flots, les gabonais n’ont jamais zieuté dans l’assiette de ces étrangers. Durant des décennies, l’argent du Gabon a servi à faire leurs fortunes dans leurs pays d’origine. Rapatriant quasi systématiquement les 2/3 de leurs revenus, le 1/3 restant ne servant qu’à payer la pitance dont ils ne nourrissaient ici, ils ont bâti des empires immobiliers chez eux alors qu’ils continuaient de louer des bicoques chez nous.
6. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que l’argent vienne à manquer et que, certains esprits malins, prenant la générosité gabonaise pour la naïveté, commencent à rêver de s’approprier l’intégralité de notre pays dont ils détenaient déjà des pans entiers. Se mit alors en branle#le_diabolique_projet_du_grand_remplacement_des_gabonais dans l’économie nationale. D’abord, ils ont mis en place un système communautariste basé sur la confiscation des secteurs d’activité entiers. Souvenez-vous de la monopolisation de la commercialisation des produits pétroliers par la communauté béninoise dans les années 80, sous la très haute inspiration de #Dossou_Aworet devenu depuis lors un pape de la finance internationale. Peut-on croire que cela relevait d’un simple concours de circonstances ? Chiche!
7. Si cela s’est produit avec succès dans ce secteur, est-il exagéré de penser que le modèle a fait école et inspiré d’autres communautés? Sinon, comment comprendre que le secteur de la distribution de produits alimentaires soit exclusivement détenu par certaines communautés? Les ouestafs contrôlent le segment du détail avec leurs boutiques de proximité; les syro-libanais et mauritaniens détiennent ceux du gros et demi-gros avec leurs supérettes et leurs super marchés. Dans un autre rayon, est-il un hasard que seuls les français nois vendent des véhicules neufs dans ce pays? Que les libanais monopolisent la vente de matériaux de construction? Que les chinois malaises et singapouriens rachètent tous nos permis forestiers par une politique d’accaparement des terres?
8. Tout cela ne relève-t-il pas d’une stratégie? Mieux, j’affirme qu’il se passe sous nos yeux un complot anti-gabonais qui va au-delà. Nos amis étrangers pactisent pour nous tenir éloignés des milieux d’affaires de notre pays. Pour preuve, les grands marchés de nos villes, les galeries commerciales et meme les box commerciaux de nos quartiers, sont leur domaine exclusif. Ils se les sous-louent en sous-main selon une approche mafieuse, écartant volontairement les nationaux qu’ils confinent au rang d’éternels clients. Non contents de nous avoir exclus de toute activité de négoce, même les secteurs productifs sont confisqués par ces mafias étrangères assumées et encouragées au plus haut niveau.
9. Le secteur pétrolier est l’apanage des groupes multinationaux qui n’offrent aux gabonais que la sous-traitance dans la manutention. Le secteur minier n’échappe pas à cette consigne antinationaliste qui importe de la main-d’oeuvre qualifiée pour ne réserver aux gabonais que des emplois de forçats. Enfin, le secteur des services aériens, maritimes, terrestres et numériques est aussi accaparé par des multinationales où le salariat gabonais gonfle la base de la pyramide. On peut décliner jusqu’à l’infini ces oligopoles étrangers dans des secteurs stratégiques dont certains relevent de la souveraineté nationale. Résultat des courses, le gabonais est en 2022 un étranger chez lui. Il assiste impuissant au grand partage du gâteau national avec pour seule part les miettes qui tombent de la table de nos convives qui travaillent aujourd’hui, avec la complicité de lâches compatriotes, à asservir durablement le peuple gabonais.
10. Comme si ce n’était pas déjà assez évident, voilà que ce grand remplacement des gabonais dont j’affirme qu’il est pensé et planifié, s’étend maintenant à notre fonction publique avec une amplitude nouvelle. Un éminent ministre du gouvernement de la république vient d’avoir la génialissime idée de remplacer des enseignants gabonais par des étrangers. Sauf à démontrer qu’il est plus viable de recruter de nouveaux enseignants plutôt que de payer ceux en attente de régularisation, qu’on ne nous prenne pas pour des billes en prétextant le contraire. Parce que ces nouveaux enseignants ne naîtront pas d’une génération spontanée. Ils viendront assurément de ces triades communautaires mafieuses avec lesquelles certains ont des liens de sang, et qui poursuivent le malsain dessein de déposséder les gabonais de leur propre pays. La coupe est pleine et elle déborde déjà!
SARCASTIQUEMENT VÔTRE !