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Gabon / Question d’insalubrité : Axel Jesson Denis Ayenoue, raconte des histoires à dormir débout.

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Pour faire bonne presse devant Ali Bongo Ondimba, à l’orée de la présidentielle à venir, certains amateurs politiques sortis des rangs du PDG, animés par le zêle et le syndrome de larbin, Prennent le risque de se jeter « naïvement » sur des questions de grande portée sociale qui, dépassent leur niveau d’entendement et surtout leur pouvoir d’action. A ce qui paraît, Axel Jesson Denis Ayenoue serait de cet acabit. La problématique de l’insalubrité de la ville de Libreville dont il a soulevée en toute complaisance au cours de la rencontre d’échanges intitulée « Arbre à palabre » qui s’est déroulée dimanche 16 janvier 2022, à la mairie du 5ème arrondissement, aura dévoilé son charabia et la légèreté avec laquelle il aborde cette épineuse question aux enjeux cruciaux.

Tous, savons Ô combien les plus hautes autorités municipales du pays ont du mal à gérer et à résolver de manière durable et rationnelle la problématique de l’insalubrité, notamment, les voiries urbains, les ordures ménagères, le curage des caniveaux, le désherbage des espaces verts, les bassins versant, l’assainissement des plages, les dépotoirs anarchiques d’ordures qui jonchent les rues de Libreville. Etc, avec pour corollaire : les odeurs nauséabondes qui poluent l’environnement et nuisent quotidiennement à la santé des populations. Des conséquences réelles de l’échec notoire qu’essuient depuis toujours les plus hautes autorités de la mairie centrale et, bien entendu, Clean Africa, la société adjudicataire, sous le regard critique des populations.

Les déboires observés par l’opinion nationale depuis des décennies dans la gestion de l’insalubrité son légion. Au point où, même la première magistrate de la ville, Christine Mba Ndutume, aborde le sujet avec beaucoup de pincettes pour éviter de réveiller les démons des fins limiers de l’évaluation de l’action municipale en la matière. A plus forte raison un petit maire d’arrondissement. Quoi !? Croit t-il avoir à faire aux mariages simplistes qu’il célèbre tous les week-end comme bon lui semble, et pour lesquels il s’est autoproclamé le « Maire du bonheur » ? Ou alors, veut-il ouvrir la boîte de pandore, pour exposer en toute complaisance les faiblesses de Christine Mba Ndutume sur cette problématique et celle de l’entreprise Clean Africa ?

Réunir une vingtaine de jeunes pédégistes dans une salle exiguë, en sa qualité de 6ème secrétaire général adjoint en charge de l’Ujpdg, en leur faisant réciter la définition du mot « insalubrité, tout en évoquant avec légèreté les conséquences et les causes de ce problème épineux, suffisent t-ils pour une autorité qui est sensée rendre des comptes en demontrant preuves à l’appui ses actions et les résultats liés à cette mission régalienne ?

« Le maire du bonheur » alias « bébé holandais » devrait en temps normal, consulter au préalable les experts spécialisés dans ce domaine et, solliciter une étude d’état des lieux ressortant les forces et faiblesses liées à l’insalubrité de la ville de Libreville ; les moyens financiers appropriés à mobiliser, ainsi que les stratégies nouvelles envisagées par l’ensemble des parties prenantes en tête desquelles, la mairesse centrale, avant se donner le toupet d’émettre publiquement des prétentions démesurées sur une question aussi sensible émaillée de plusieurs inconnus. Ça ferait sérieux ! Plutôt que de s’avanturer à raconter des histoires à dormir débout, sans solutions concrètes.

Valéry M.

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