Gabon / Guy Christian Mavioga sera inhumé ce jeudi 6 janvier 2022.
Les grands arbres ne tombent jamais sans faire un grand bruit. C’est l’illustration parfaite que l’on puisse donner aux vives tensions observées durant près de 4 mois entre la veuve Claudine Ayo Epse Mavioga et sa belle-famille. Des malentendus qui ont finalement été dissipés après un long feuiton juridique sanctionné par un verdict digne du jugement du Roi salomon, prononcé récemment par le tribunal de première instance de Libreville, Décision suite à laquelle, les deux parties se sont accordées à fumer le calumet de la paix. C’est fort de cela, que sera officiellement programmé la sortie et l’exposion du corps de Guy Christian Mavioga, ce mercredi 05 janvier à son domicile à mindoubé et l’inhumation, ce jeudi 06 janvier 2022, au cimetière situé dans le même quartier. Où, il recevra des hommages digne de son rang.
Feu Guy Christian Mavioga, Fondateur – Secrétaire Exécutif du Bloc Démocratique Chrétien
Décédé le 04 septembre 2021 à la Polyclinique Dr Chambrier des suites d’une courte maladie, le fondateur du BDC, Guy Christian Mavioga aura marqué son passage dans l’arène politique gabonaise par son franc-parler et son attachement indéfectible à la vision politique de son grand ami, Ali Bongo Ondimba, qu’il aura servi au sein de la majorité républicaine et social pour l’émergence et, dans d’autres postes de responsabilités sociétales.
La veillée mortuaire se déroule cette nuit du mercredi 05 janvier 2022 à son domicile à mindoubé.
Sa idéologie politique et prise de position souvent incomprises et parfois jugées audacieuses face au sujets de grande portée républicaine, lui ont values des philipiques et des attaques de toute sortes de la part de ses détracteurs. Malgré tout, l’homme est resté égal à lui-même, et a su imposer son style, sa plume journalistique, sa mélodie, sa philosophie politique, son lexique, son chapeau melon et sa sapologie unique dans son genre, dans l’esprit du peuple gabonais et bien au-delà…
Que son âme repose en paix !
Valéry M.
