Gabon / Le vent de la malédiction s’apprête t-il à souffler du côté de Christine Mba Ndutume ?
A l’instar de Léandre Nzue et Eugène Mba, l’actuelle Mairesse de Libreville, Christine Mba Ndutume, élue le 14 juillet 2021 à l’issue d’un putsch municipal à l’égard de son prédécesseur Eugène Mba, manœuvré sous la mission commandée de Marie Françoise Dikoumba, et bien d’autres complotistes tapis dans l’ombre. Désormais au cœur d’une confusion à la « Tour de Babel », qui présage une éviction imprévisible. Vulnérable à toute tententive de détournements, Christine Mba Ndutume serait-elle en passe de connaître à son tour, le vent de la malédiction qui a emporté ses prédécesseurs ?
Imposée « contre toutes attentes » à la tête du Conseil municipal, sous l’impulsion voilée et intéressée de la patronne de la primature, puis, appuyée en catimini par quelques têtes du chefaillon du palais du bord de mer, Christine Mba Ndutume, en 6 mois seulement de règne à la mairie de Libreville, est à présent perçue comme un « Cheval de Troie » par le système qui l’a fabriqué, du fait de sa gestion controversée et opaque des derniers publics et ses limites cognitives. Des sources proches du sommet de l’Etat, lui pointerait également du doigt pour sa sous-traitance digne d’un conflit d’intérêt entretenu en sourdine à la faveur de ses sociétés écrans gérées par ses proches. Entre autres, la première magistrate de la ville serait ciblée sous le collimateur de ses bourreaux pour sa proximité suspecte avec les entreprises en charge du ramassage des ordures ménagères. Sans omettre la pratique du népotisme doublée de recrutements anarchiques et pléthoriques décriés par les leaders syndicaux. Toute chose qui, aurait augmentée la masse salariale municipale à l’image de ce dont on reprochait à Léandre Nzue avant son incarcération.
Cooptée malgré son quotient intellectuel rabougri et son verbe balbutiant, par ses soutiens de la primature, du gouvernorat de l’Estuaire et quelques roitelets de la présidence de la République, en vue de l’offrir un fauteuil hanté par les démons de la prison Centrale, sans la caution véritable du chef de l’Etat, la pauvre Christine Mba Ndutume, se retrouverait « bêtement » entre le marteau et l’enclume. Car, lâchée en douce par la plus part de ses complices d’hier qui, réalisent finalement en elle, une erreur de casting notoire. Et une dévalorisation accrue de l’image de la Mairie de Libreville, tant au niveau national qu’international.
L’édile de la ville de Libreville, en dépit de ses lacunes perceptibles à première vue, compte énormément sur ceux qui l’ont portés au firmament. Sauf qu’à ce qui nous revient de sources concordantes, la redistribution des intérêts inavoués convoités sur la « vache à lait » qu’est l’hôtel de ville, qui seraient à l’origine de l’acharnement et du putsch d’Eugène Mba et le placement de la vieille Christine Mba, a fini par semer la confusion et susciter des querelles intestines froides entre ses alliés d’hier. Son pouvoir tiendrait donc à ce qu’il semble, sur un fil.
Les differents soutiens d’hier, de Christine Mba, dissimulés dans l’ombre ; menacés par le sommet de l’Etat pour avoir imposé malicieusement cette dernière à la tête de la Mairie de Libreville ; se sentant floués par la mauvaise foi et l’égocentrisme de certains d’entre eux, trouvent désormais opportun de sacrifier la tête de leur pion pour se faire peau neuve. De surcroît, ceux là qui, auraient machinés le choix de la vielle Christine, n’arrivent plus à supporter les manœuvres de gestion scabreuse de celle qu’ils croyaient manipuler et utiliser tel un mouton de panurge.
Autrement dit, ces derniers éprouvent désormais un grand regret pour avoir fait porter à la « mami de l’hôtel de ville » une robe plus ample que prévue. Vu l’allure vertigineuse que prend cet épineux dossier, on est en droit de se demander si le vent de malédiction ne s’apprêterait pas en ce moment à souffler en direction de la pauvre Christine Mba Ndutume. Bref, la Cour des comptes saisi par les conseillers de l’Union Nationale et RPM, le 21 décembre dernier, pour un audit spécial sur la gestion financière du budget et des recettes de la Mairie de Libreville, pourrait faire sortir les cafards des placards…entraînant ainsi, la descente aux enfers de Christine Mba Ndutume…
Affaire à suivre…