Gabon / Transports : Ce qu’il faut savoir sur L’arbitrage de Brice Paillat, concernant les travaux de la Commission Affectations et Mutations.
La réunion entre le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, les syndicats et les cadres de l’administration de son département, sur la problématique liée aux affectations et aux mutations, pour laquelle une commission a été récemment mise en place, suscite à ce qui semble, des incompréhensions, voire de la désinformation auprès de l’opinion. Il faut donc dire les choses telles qu’elles se sont déroulées. Inutile de pointer du doigt à tort, au ministre de tutelle en charge de validation de ce dossier, alors que le ralentissement du processus d’études qui devrait donner lieu aux conclusions escomptées est dû à la légèreté avec laquelle le dossier est élaboré au niveau de ladite Commission.
Conscient du caractère sensible du dossier et, vu les enjeux des revendications des partenaires sociaux, le ministre des transports, Brice Paillat, ne saurait le traiter avec légèreté, malgré la pression des syndicats et les menaces de grève. C’est pourquoi, pour mieux examiner les contours des griefs et des revendications soulevées par le syndicat des agents du ministère des transports et de l’aviation civile (Samtac), Brice Paillat a exigé la participation des leaders syndicaux et celle du Secrétaire général et de l’Inspecteur général des services à la faveur des travaux de la Commission. A-t-on appris.
Sauf que, les résultats issus de ladite commission, qui lui ont été présentés au cours de la récente réunion, n’ont pas, selon ministre, été pertinentes, encore moins, concluant. C’est pour cette raison qu’il a lui-même jugé nécessaire de tout suspendu malgré la pression des syndicats, en leur expliquant la légèreté constatée dans le traitement de ce dossier. Toute chose que les responsables des syndicats présents à la réunion ont d’ailleurs approuvé. Saluant ainsi, la démarche et la vigilance du ministre Brice Paillat, après que le SG ait présenté ses excuses.
Il faut rappeler que les syndicats étaient eux-mêmes membres de cette Commission et, persuadés de la pertinence des remarques apportées par le ministre. Certes, les représentants des syndicats se sont sentis un peu gênés, néanmoins, il était impératif que le ministre leur explique les raisons pour lesquelles il ne pouvait signer la décision issue des travaux de la Commission, en l’état. La question préjudicielle qu’il a posée étant l’absence des procès verbaux ayant sanctionné les différents travaux et qui l’auraient permis, par rapprochement, de s’assurer de la concordance des éléments soumis à sa sanction.
Autrement dit, le ministre des transports a dû renvoyer tout le monde à leurs chères études après les avoir convoqué lui-même, de sa propre initiative par souci de transparence et de concertation. C’est donc regrettable que les détracteurs tentent de travestir la vérité des faits, en manipulant l’opinion, à l’idée de nuire ou de salire l’image du ministre des transports, Brice Constant Paillat.
Sinon, comment comprendre que les représentants des syndicats aient salué le fait que le ministre ait rejeté pour non-consistance, les conclusions des travaux de la commission présidée par le SG et l’IGS avec la participation des syndicats, et que, ces mêmes partenaires sociaux se dejugent en catimini quelques heures plus tard, en instrumentalisant les médias acquis à leur hypocrisie ? A vous d’en juger !
Valéry M.