Gabon / La Sobraga : Une Vectrice de destruction de la jeunesse gabonaise.
Au moment où les enjeux du modernisme mondial exigent l’éveil, l’intelligence, la créativité et l’efficacité pour s’arrimer à la concurrence multisectorielle internationale, les Etats-Nations, dans leurs politiques de développement socio-économique et culturel, compte énormément sur les ressources humaines et, en particulier, la jeunesse et ses élites afin de relever les défis de l’heure et d’avenir. Mais curieusement, au Gabon, bon nombre de jeunes ont plutôt choisi de s’émanciper en marge de cette compétitivité saine et responsable. Se livrant ainsi, sans merci à l’alcoolisme, sous l’emprise forcenée des Bières produites par la Société des Brasseries du Gabon (SOBRAGA). Un véritable vecteur pour la dépravation des meurs, nuisible à la bonne moralité juvénile et sociétale.
Le sport favori de bon nombre de jeunes gabonais victimes, soit de la démission parentale, soit de la folie pubertine, est sans doute la Consommation abusive de la bière, trivialement appelée le « Godet ». Les chaud-mecs et leurs Nanas n’hésitent surtout pas à saisir le moins francs qui rendre dans leurs poches par des voies souvent illicites, pour se confiner à longueur de journée dans la Consommation hallucinante de l’alcool au sein des bistrots et/ou des bars permanemment approvisionnés par leur bourreau, la Sobraga.
La Régab, perçue par les sondages comme étant la bière la plus prisée dans les buvettes du Gabon, est désormais comptée parmi les nouvelles drogues « licites » vendues en quantité industrielle par la Sobraga sans aucune politique de proximité de lutte contre les abus. C’est ainsi, qu’on la retrouve dans l’escarcelle des mineurs, qui, la boivent sans modération aucune en plein bar au vu et au su de tous sans être inquiétés, et parfois, approximité des établissements scolaires et/ou dans les milieux des brigands. Toute chose qui porte atteintes à la moralité d’une jeunesse naïve qui ne demande qu’à être bien encadrée pour se mettre en valeur et au service la nation d’aujourd’hui et de demain.
L’excès de Consommation de la bière par les jeunes et les adolescents « entretenu » en silence par le ruisseau alcoolique gabonais, la Sobraga, contribue à n’en point douter, à l’indolence, la somnolence et à la délinquance juvénile notoire caractérisée, que nous observons dans notre pays. C’est mineurs victimes de la publicité démesurée du « Godet » mise en branle tout azimuts par le brasseur national, sont d’emblés exposés à l’ivresse quotidienne, à la déperdition scolaire, à l’insoubordination, au vol, au banditisme et au braquage, et par ricochet à l’échec face à la rigueur de la compétitivité locale et internationale. Un véritable manque à gagner pour le Gabon.
Il est peut-être temps que les autorités gabonaises pensent à jeter un regard attentif sur cette epineuses question, en essayant d’interpeller la Sobraga sur sa politique promotionnelle de vente et de distribution des boissons alcoolisées, l’ennemi juré et paradoxalement le grand amour de bon nombre de jeunes et adolescents au Gabon. Car, il est inconcevable que l’Etat reste indifférent face à un fléau qui decime chaque jours, la conscience collective et individuelle de la jeunesse, nos futures élites, au détriment d’un chiffre faramineux malicieusement engrangé par la Sobraga. A bon entendeur, salut !
Affaire à suivre…
Valéry M.