Ntoum / Litige foncier à Mekonaname : Ali Bongo doit intervenir de toute urgence !
A Mekonaname, dans le 1er Arrondissement de la Commune de Ntoum, il y a péril en la demeure. Pour cause, un litige foncier au allure d’une guerre vietnamienne. Un affrontement sans merci qui oppose les populations autochtones au gérant de la société GIM-BTP, un certain Boussamba Carlos, qui se vante d’être un proche et privilégié du Chef de l’État Ali Bongo, pour services rendus. En témoigne, la veuve Ntchoréré, l’une des victimes d’expoluation. Les autorités locales, en l’occurrence le Maire, et le nouveau Préfet, Ndoutoume Essone François, ont tenté de restaurer l’ordre sans succès.
Les veuves et orphelins ; les pères et mères de famille en détresse, en pleure et en larme, assistent impuissamment à l’intimidation et à la dévastation par des Engins bull, de leurs cultures vivrières, l’abattage de leurs arbres fruitiers, tels que, Cocotiers, Bananiers, Palmiers à huile, Manguiers et, bien entendu, au déterrage des poteaux en béton érigés en guise de bornage provisoire. Fait observer le Président du collectif Henri Joel Boukamba Ikamba.
Et pourtant, le fond de ce dossier foncier, au regard des explications livrées par le Porte-porte des victimes, Miningault Donatien, devrait dissiper des malentendus et des incompréhensions qui mettent le feu au poudre. Pour les autochtones, le Gérant de la société GIM-BTP, Carlos Boussamba, s’entête à les expoluer de leurs terres en usant la prédation de la loi de la jungle, parce que, soutenu par les hommes forts du pays. Tant entendu que, le nom de la zone mentionnée sur son Césame foncier, à savoir : Akonaki, d’une superficie de 12.000 hectares, date de 2015. Et, lui aurait été cédé en 2012 par le défunt Maire Meko Messon. Chose qui démontre à suffisance que les zones dénommées, Mekonaname, Zobéré et Okolassi, dont-il se réclame être le propriétaire, ne sont pas concernés dans ledit Titre. Souligne leur porte-parole.
De plus, l’incohérence observée entre la date de délivrance du titre foncier brandi par le Gérant de la société GIM-BTP, et la date du bornage des parcelles litigieuses, prouvent à suffisance que les procédures d’établissement du fameux titre foncier ont été bâclées et colmatées à des fins inavouées. En outre, aucune enquête ni dialogue préalable n’a été entrepris en amont auprès les victimes en vue de les édifier sur les mesures d’accompagnement et, sur la fiabilité du Projet de construction des logements sociaux qui leur est malicieusement miroité par leur bourreau. D’ailleurs, L’absence sur les lieux des panneaux de signalisation fiables du fameux projet social, et la falsification des documents qui vont avec son ouvrage, sont une preuve évidente du caractère louche de cette brimade foncière. Déclare Miningault Donatien.
Alors, comment comprendre l’entêtement, le m’enfoutisme et le mépris affichés par le Gérant de la société GIM-BTP malgré l’intervention des autorités locales, suite à laquelle, il lui a été rappelé que les zones Mekonaname, Zobéré et Okolassi ne font pas partie de la délimitation du titre foncier en sa possession ? Pour rappel, le 13 avril 2016, l’ancien Premier ministre, le Professeur Daniel Ona Ondo, avait instruit au Ministre de l’Urbanisme et au DG de l’ANUTTC, de trouver une autre parcelle à la Société GIM-BTP et de veuiller à la tranquillité de plus de 900 familles habitants des secteurs non concernés par ce titre foncier !
Malgré ce qui précède, pourquoi la Société GIM-BTP s’obstine t-elle à déguerpir et à expulser manu-militari les premiers occupants de ces zones réservées par l’Etat ? Pourtant, les victimes sont en possession des documents de cession, disent-ils. Doit-on croire que ce compatriote serait au-dessus de la loi ? Sinon, vu l’allure dramatique que prend ce litige, il est temps pour le Président de la République et la Première Dame, Sylvia Bongo, Avocate défenseur des veuves et orphelins, d’intervenir de toute urgence pour apaiser les tentions, de peur qu’il ait mort d’hommes dans ce conflit sans merci…
Affaire à suivre…
Valéry M.