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Gabon / Les raisons de la sauvagerie inexplicable du « blanc » des eaux et forêts !

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Depuis le 15 juin dernier, après l’échec des négociations avec le ministre des Eaux et Forêt, LEE WHITE, : les deux syndicats represant les travailleurs dudit ministère, le Syndicat National des Personnels des Eaux et Forêt (SYNAPEF) et le Syndicat National des Gestionnaires des Ressources Naturelles (SYNAGREN), ont décidé de la reprise de la grève. Ces points de revendications sont multiples et n’ont pas trouvé satisfaction.

Les retombées de la sauvagerie orchestrée par Lee White…

Parmi les revendications, il y a l’annulation des nominations illégales des Directeurs Généraux au sein du ministère des Eaux et Forêt, et le paiement des arriérés des primes et fonds communs depuis 2014 aux travailleurs dudit ministère. Les deux syndicats dénoncent la suspension illégale et inexpliquée du versement de ces avantages financiers spécifiques, alors que ceux-ci sont toujours pris en compte dans toutes les lois de finances depuis 2014, et sont intégrées dans les dépenses à exécuter au Trésor. Un autre point de revendication concerne la régularisation des situations administratives et financières des cinq promotions sorties de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêt (ENEF) depuis 2013.

En effet, depuis cette date, plus d’une centaine de travailleurs issus de ces promotions sont employés sans postes budgétaires, c’est-à-dire n’ont pas de salaires. La forte visibilité de la grève déclenchée depuis le 15 juin dernier, gêne le ministre LEE WHITE. Les travailleurs grévistes sont tous les jours au pied du bâtiment du ministère, arborant la couleur rouge, symbole de leur mouvement et manifestant bruyamment pour se faire entendre. La persistance de la grève a exaspéré le ministre LEE WHITE et son directeur de cabinet, qui ont signifié ce mardi 1er septembre 2020 en matinée aux grévistes d’aller faire la grève en dehors de l’enceinte du ministère, sinon de la faire en restant à la maison.

Les grévistes ont rappelé au directeur de cabinet les dispositions législatives et réglementaires en vigueur en République gabonaise, qui garantissent la tenue de la grève sur le lieu de travail. À court d’arguments, le directeur de cabinet, avec l’accord de son ministre, a fait appel aux gendarmes pour déguerpir brutalement les travailleurs grévistes de l’enceinte du ministère. On enregistre une dizaine de blessés parmi les travailleurs grévistes.

Srce / Syndicat

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