Gabon / Primature : Adieu ! Tonton Julien Nkoghé Békalé.
« Très franchement, le Peuple gabonais a beaucoup trop souffert de la médiocrité avancée ce Monsieur ! » a lâché un compatriote dès l’annonce de l’éviction brutale et impromptue du désormais ex Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé. Une manière d’exprimer son ouf de soulagement pour sa délivrance liée au passage calamiteux du notable de Ntoum à la tête du gouvernement. Pour ce compatriote déçu, Julien n’aura été qu’un chef du gouvernement pleurnichard qui n’a brillé dans les plaintes, la léthargie et le paranormal. Son départ de de la primature n’est que le fruit de son incompétence notoire, et l’histoire le retiendra. a-t-il conclu.
Le désormais ex Premier ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghé Békalé ne doit s’en prendre à lui-même, vu l’humiliation et la honte qu’il vient d’essuyer en se faisant remplacer sans préavis, par une jeune Dame, la nommée, Rose Christiane Ossouka Raponda, ancien Maire de Libreville et ex ministre de la défense. Bon nombre de compatriotes lui reproche d’avoir sombré lamentablement face à ses responsabilités sur des questions républicaines hautement sensibles et de très grandes portée pour le Gabon. Entre autres, la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité ; la gestion opaque et scabreuse de la crise sanitaire du nouveau Coronavirus, la chute de l’économie gabonaise ; l’appauvrissement vertigineuse des populations…
Son successeur, Rose Christiane Ossouka Raponda, la première femme dans l’histoire du Gabon a accéder à la prestigieuse fonction de Premier Ministre, Chef du gouvernement, en date du 16 juillet 2020, aura donc pour défi moral, de prouver à Julien Nkoghé qu’il est possible, même pour une femme, d’affronter de fortes crises, sans toutefois pleurnicher comme un gosse devant les députés et le peuple gabonais, qui, n’attendaient de lui, que des résultats et/ou des solutions idoines face à leurs préoccupations quotidiennes. La gente féminine gabonaise est donc mise à l’épreuve, pour démontrer ce qu’elle a dans le ventre. Toute chose qui, fera oublier très vite aux gabonais, les mésaventures de l’enfant prodige de Ntoum. Bon retour au bercail. A dieu Tonton Julien !
Valéry M.