Officiel / Gabon : Terre d’accueil des homosexuels ! Au nom de la loi ?…
L’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 Août 1789 dispose que : « La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ». Ce qui signifie en d’autres termes que ce qui n’est pas interdit par la loi est autorisé et ne peut être être réprimé.
L’article 258 alinéa 1er du code pénal ancien (modifié par l’ordonnance n° 39/69 du 12 avril 1969) disposait que : « Celui qui aura commis un acte « IMPUDIQUE » (vicieux allant à l’encontre de la morale sexuelle) ou « CONTRE NATURE » sur un « INDIVIDU DE SON SEXE » (de même sexe que lui) et mineur de moins de vingt et un (21)ans sera puni d’un emprisonnement de 1 à 3 ans ».
Si tel que le dispose l’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 Août 1789, « Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas », on peut aisément comprendre que, la majorité civile étant fixées à 21 ans, le code pénal ancien n’interdisait les actes vicieux allant à l’encontre de la morale sexuelle ou contre nature sur un individu de même sexe que soi, qu’aux personnes âgé de moins de 21 ans, mais l’autorisait à celles ayant atteint cet âge.
N’était-ce pas là, une légalisation implicite de l’homosexualité et autres impudicités par le régime Bongo/PDG au pouvoir depuis 1967, à condition d’être âgé d’au moins 21 ans ?
Les dispositions de la loi étant celles-là, quel insecte piqua le même régime pour l’amener à insérer l’alinéa 5 pénalisant les relations sexuelles entre personnes du même sexe ayant atteint et même dépassé la majorité civile, alors que la loi ne l’interdisait pas ?
Conservant l’esprit de l’ancien code pénal, et pour protéger les adultes friands de ces pratiques sur les jeunes, le régime Bongo/Valentin/PDG a décidé en juillet 2019, de réduire à dix-huit (18) ans, l’âge à partir duquel la pratique de l’homosexualité n’est pas défendue. Ainsi, l’article 402 du nouveau code pénal actuellement en révision au parlement, dispose clairement en son alinéa 4 que :
« Constituent des atteintes aux mœurs :
Tout acte « IMPUDIQUE » (vicieux allant à l’encontre de la morale sexuelle) ou « CONTRE NATURE » sur un « INDIVIDU DE SON SEXE » (de même sexe que lui) et mineur de moins de dix-huit (18)ans ».
Au regard de ce qui précède, on peut légitimement se posé la question de savoir ce qui aurait donc motivé cette décision du régime Bongo/Valentin/PDG, d’intro dans le nouveau code pénal, l’alinéa 5 réprimant les relations sexuelles entre personnes du même sexe, alors que ces actes n’étaient pas du tout interdits par la loi, même pour les mineurs civils ? Les motifs motifs qui les avaient conduits à prendre cette mesure n’existeraient-elles plus, moins d’un ans après ?
Il y a comme une volonté de détourner l’attention du peuple, des vrais problèmes qui minent le pays (chômage, routes, logements, écoles, santé, vie chère, eau potable etc.), si ce n’est de le pousser à l’homophobie qu’il n’a jamais manifesté, avec les conséquences ce que cela pourrait entraîner. Sauf erreur, tout porte à croire que ce rétropédalage n’aurait pour objectif que de préparer l’opinion à l’instauration très prochaine du mariage pour tous. Pendant ce temps, la légalisation du mariage coutumier ne semble aucunement préoccuper les autorités, alors que tout le monde sait combien de milliers de femmes et d’enfants sont spoliés du fait de ce vide juridique, causant ainsi plus de dégâts que le phénomène de l’homosexualité. Mais bon, le sénat à son tour vient de valider cette pratique. Maintenant que le vin est tiré, le peuple gabonais n’a qu’à le boire, à moins d’employer des mesures fortes pour faire plier les deux chambres du parlement.
Récit/M.D.
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