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Gabon / Scolarité 2019-2020 : Année blanche – nous y sommes ?

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Le CORONAVIRUS est là et devons désormais apprendre à vivre avec, car son éradication totale n’est pas pour demain. Le gouvernement doit désormais trancher sur l’avenir de nos enfants car, le mois de juin c’est la semaine prochaine. Ils y’a des enfants du primaire qui doivent accéder au collège, les collègiens qui doivent faire leur entrée au lycée et ceux des grandes écoles privée qui doivent aller à l’étranger. Pour les étudiants de l’UOB et L’USTM c’est carrément l’année blanche qui se dessine devant eux. Depuis longtemps il avait été demandé à ce régime de faire débuter les années universitaires entre septembre et octobre, ils ont toujours fait la sourde oreille et, les voilà désormais pris à leur propre pièges, en voulant faire commencer les étudiants au moins de janvier/février.

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Par ailleurs, depuis plusieurs jours, les établissements scolaires de la capitale gabonaise sont la proie des vandales qui profitent de la nuit pour commettre leur forfait. Impuissants, sont les responsables administratifs face à ce phénomène qui conduit la Conasysed à tirer la sonnette d’alarme. Depuis la fermeture des établissements scolaires décidée par les dirigeants du Gabon, des vandales se livrent à coeur joie dans la destruction, le vol de matériel didactique dans certaines structures scolaires, aujourd’hui à l’abandon, tant les agents de police affectés pour sécuriser les lieux sont quasi absents – encore des effets d’annonces comme d’habitude, du tape à l’œil pour donner l’impression de travailler.

La dernière, dans la nuit hier, les malfrats. Comme à l’école primaire sino-gabonaise où, dans la nuit du 14 au 15 mai dernier, ils ont saccagé les bureaux de l’administration. Même son de cloche au CES d’Avorbam où des ordinateurs ont été dérobés ou encore à l’école publique de Belle-Vue 1 qui, a également été victime de ces bandits qui détruisent tout sur leur passage. N’est-ce pas la conséquence de la politique du tout carcéral ? Car, désormais, la prison ne fait plus peur à ces jeunes qui ne reculent devant rien. Il y a donc lieu de décider dans les plus brefs delais, du sort de nos enfants pour l’année académique en cours. A moins de la déclarer blanche d’ici la fin du mois de juin.

Recit/T.A.

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