Gabon / Covid-19 : Déjà 1104 contaminés – la Société civile rappelle les raisons de l’échec du Copil.
Les plateformes africaines de la Société Civile s’interrogent sur le foisonnement des infections au COVID-19 au Gabon, pour une population de 1800 000 habitants, il y’a autant de cas que de décès. Les organisations de la société civile se sont fait le devoir de rappeler à l’ensemble des gabonais ce qui suit :
1. Ce jour là, nous avons pensé répondre à l’appel du Chef de l’État en regroupant plus de 45 OSC pour dérouler le volet Communautaire de la lutte avec un plan d’action clairement défini. Le Gabon n’avait que 3 cas….
2. Ce jour là, nous nous sommes rapprochés du COPIL qui a fait la promesse de travailler ensemble pour dérouler ce plan d’action Communautaire.
3. Ce jour là nous sommes surpris par le premier Rapport de l’OMS que le volet Communautaire de la riposte est exclusivement réservé à la Croix-Rouge et la violation de la Déclaration de MAPUTO est constatée, la partie nationale ne veut pas de la Société Civile.
4. Ce jour là, une délégation du GAC COVID-19 rencontre le Représentant Pays OMS et confirme la volonté de dérouler le volet Communautaire de la riposte et sollicite l’OMS de veiller à notre intégration au sein du COPIL… notre requête est demeurée sans suite ?
5. Ce jour là, pendant la vidéo conférence, une recommandation ferme a été faite pour travailler avec le COPIL pour intégrer chaque échelle de gouvernance des Fonds de l’UE, du FMI, du Fonds Mondial…. mis à la disposition du COPIL.
6. Ce jour là, nous avons remonté nos préoccupations à Monsieur le Président de la République en lui attirant l’attention du danger du refus du COPIL à intégrer la Société Civile pour dérouler le volet Communautaire de la riposte.
De tous ces points, on s’étonne que la pandémie est devenue une préoccupation Communautaire, on agresse les gabonais, ils sont traités d’inciviques, le cap des mille cas est dépassé avec autant de morts. Pas de stratégie lisible, coronabusiness, amateurisme, opacité dans le traitement des patients, services et personnels défaillants, clientélisme politique…
À qui la faute chers amis ??? S’interrogent-ils.