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Gabon / Covid-19 : Un activiste demande la démission du COPIL

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Selon l’activiste Pierre Ntoum : Le Gabon va bientôt franchir la barre de 50 cas positifs au COVID 19 en un mois et, n’enregistre à ce jour qu’une seule guérison. Cela pose le problème de l’efficacité de ce comité qui se plait simplement à recenser les malades, mais n’arrive pas depuis lors, à les soigner ni les guérir. Comment est-ce possible qu’un seul cas soit déjà sur pieds, après tout ce temps ? Comme si le fait pour lui d’avoir recouvré la santé relève du miracle ?

Il faut donc nécessairement remplacer cette équipe par des médecins plus chevronnés et outillés et non par ceux qui portent simplement ce titre pompeux, sans experiences aucunes et qui n’ont que pour seul mérite, le fait d’avoir des affinités avec ce pouvoir.

C’est le cas du vice-president et porte-parole du COPIL, qui a été récemment nommé au bureau politique du PDG pour le compte du canton Bissok dans le département du Woleu, province du Woleu Ntem. Ce dernier est également proche de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, le fils de Marie Madeleine Mborantsouo et actuel Directeur Général du Budget, qui est son promotionnaire au CUSS.

L’on se rappelle qu’il était l’un des détracteurs avec le docteur Iloko (également pedegiste), du Pr Donatien Mavoungou, aujourd’hui décédé, inventeur de DM28, molecule qui traitait efficacement le VIH. C’était au cours d’une emission de télévision, lui en qualité de Directeur des CTA à l’époque, et l’autre en tant qu’Inspecteur general de la santé.

Il ne s’agit pas ici de remettre en cause le parcours et les diplômes des personnes qui composent ce COPIL mais, leurs méthode commencent sérieusement à être remises en cause, car elles jouent plus le rôle de statisticiens que de praticiens à chaque passage dans les medias.

Faut-il attendre d’avoir 100 cas positifs pour que nous commencions à compter les guérisons ? On a donc besoin de savoir le protocole medical utilisé, au moment où d’autres pays annoncent des cas de guérisons chaque jour qui passe dans la même période de traitement.

Le COPIL commence donc à montrer ses limites et devra démissionner si la situation le dépasse ou, être remplacé au plus vite par d’autres experts plus calés. Et le Gabon en regorge énormément de talents dans ce domaine,sauf qu’ils ne sont pas des politiques.

Pierre Ntoum.

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