Gabon / Eliane frida Midoungani plaide pour les conflits homme-faune-flore
Nous vous livrons la déclaration de la Présidente active de l’Ong Echos du Gabon, Eliane Frida Midoungani, effectuée lors du point de presse qu’elle a tenu mardi 17 septembre 2019 au siège de sa structure communautaire sise à Nzeng-Ayong. Non loin de la mairie du 6ème arrondissement.
Mesdames et Messieurs de la presse, Je suis Eliane Frida Midoungani, Président actif de l’organisation non Gouvernementale, Echos du Gabon. Le point de presse de ce jour, s’articule sur le projet de gestion des conflits (Homme-Faune-Flore) .On ne triomphe de la nature qu’en lui obéissant d’après Francis Bacon, un philosophe Anglais. Le comprendre ainsi justifie les Missions que nous nous sommes assignées, notamment, la question de développement des populations, la protection de l’homme et de l’écologie, tout en respectant les engagements pris par le Gabon en matière de protection des animaux.
Monsieur le Président de la République S.E Ali Bongo Ondimba, Président en exercice du Comité des Chefs d’Etats africains sur les changements climatiques (C.A.H.O.S.C ) , est reconnu comme leader en Afrique et à travers le monde, pour la protection de l’environnement. Mais il s’avère sauf par ignorance que le Gouvernement, les organismes nationaux et internationaux ont mis la protection de l’animal en avant, celui de l’homme en arrière-plan.
C’est pourquoi nous interpellons l’Etat Gabonais, les Organismes Nationaux et internationaux, l’Assemblée Nationale et le SENAT, à prendre des lois pour la protection de l’homme dans le conflit (homme- Faune )
Les populations sont en effet régulièrement victimes des pachydermes qui dévastent les plantations du fait de la perturbation du corridor emprunté par les animaux due aux sociétés forestières, minières et pétrolières.
Les plus exposés sont les femmes et les enfants qui subissent la faim avec à la longue les risques de famine, insécurité alimentaire, pénurie des denrées alimentaire et la dépendance aux produits d’importation le plus souvent pas fiables dans les zones rurale et très onéreux ce qui entraine l’inactivité et accroit le chômage.
L’ONG ECHOS DU GABON consciente de cette situation, va initier une tournée auprès des Ministères concernés, les deux chambres du Parlement, la Cours Constitutionnelle, le Conseil Economique Social et Environnemental ainsi que les Organismes Nationaux et internationaux pour le dépôt d’un plaidoyer.
Aussi, nous souhaitons la mise en place d’un comité, pour évaluer les dégâts issus de ce conflit et leurs empleurs.
Malgré les mécanismes mis en place, rien n’est fait. Ainsi nous invitons les ONG intervenant dans la cadre du conflit (Homme – Faune) à se joindre à nous, pour la Mise en place de ce comité de suivi.
ECHOS DU GABON souhaite que le SENAT et l’Assemblée Nationale adoptent des lois pour protéger les populations victimes de la dévastation des plantations, des blessures et même des morts d’hommes.
Nous saisissons cette occasion pour féliciter les initiatives entreprises par le Conseil Economique, social et Environnemental qui a initié toute une cession pour traiter de cette problématique, le Président de l’Assemblé Nationale qui en a fait état dans son discours d’ouverture de cession.
L’ONG ECHOS DU GABON entreprendra une tournée provinciale pour s’imprégner de la situation et souhaite par ailleurs, que le gouvernement prenne des dispositions pour que ce Comité de suivi soit opérationnel , afin de mieux évaluer dans les plus brefs délais les dégâts sus mentionnés qui ne cessent de s’accroitre.
Je vous remercie
Eliane Frida Midoungani