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Gabon / Subvention à la presse 2018 et 2019 : Brice Ndong interpelle le ministre des finances

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Propos du journaliste Brice Ndong : Je m’adresse directement au Ministre des Finances, Roger OWONO MBA : Monsieur le Ministre, faites très attention ! Nous sommes dans une situation où personne ne sait qui gère vraiment le Gabon.. Votre nomination ne tient qu’à la parenté que vous avez avec le DCP Laccruche Alihanga et rien d’autre…Mais cette alliance ne vous donne pas une immunité à vie…. C’était une solution plus adaptée pour faire de vous le futur leader de l’AJEV, par rapport aux enjeux de l’heure. Ne trahissez pas les espoirs qu’on a placé en vous.

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Nous sommes dans une situation où personne ne sait qui gère vraiment le Gabon. On peut vous nommer le matin et le soir on vous dégomme comme un malpropre. Le Vice-Président Maganga Moussavou en sait quelque chose. Voilà pourquoi, aujourd’hui, chaque ministre veut s’enrichir rapidement et s’en tirer. J’ai voulu vous faire cette mise en garde fraternelle car, pour avoir publié le détournement de 6 Milliards de FCFA de la Banque Gabonaise de Développement (BGD) dans l’affaire FOREEX SA, une Banque dont vous étiez ADG jusqu’à son effondrement, nous nous connaissons très bien…

Alors, de quoi est-il question ?

Voilà bientôt quatre mois que la Commission d’attribution de la Subvention à la Presse 2019 a terminé son travail de répartition, mettant à l’écart la Subvention 2018 qui n’a jamais été payée aux organes de presse. Selon des sources proches du ministère de la Communication et du Budget, le payement de la Subvention2019 serait bloqué au Trésor Public qui est la seule entité habileté à payer les dépenses de l’Etat.

La semaine dernière, une délégation d’éditeurs s’est rendue au Trésor public pour s’enquérir de la situation. On niveau de la Direction de la Dépense et des Règlements tout est confus. On leur a laissé entendre que le Trésor ne paie plus les dépenses de 2018. Seule la Subvention de 2019 serait dans les coulisses.

Alors que vous vous trouviez récemment en tournée à Oyem, rapporte un confrère qui a requis l’anonymat en raison de vos liens de parenté, Monsieur le Ministre, vous auriez vous –mêmes déclaré je cite: « Ce dossier a déjà obtenu toutes les signatures, je ne sais pas pourquoi le Trésor ne paie pas cette subvention… Dites aux éditeurs que je ne connais pas la subvention 2018… ». Où est donc passé cette Subvention 2018 ? Et pourquoi celle de 2019 n’est toujours pas payée à ce jour ?

Il est bien de rappeler à tous que la Subvention annuelle à la presse gabonaise est une Loi des Finances. C’est-à-dire un argent voté par l’autorité budgétaire qu’est le Parlement. Cet argent est soumis à une Loi de règlement. C’est donc un droit pour les éditeurs. Puisque les gens ont peur de parler de ce dossier, moi j’informe les ministres qui en sont concernés que les éditeurs préparent en ce moment une série d’actions proportionnées et dans le stricte respect de la Loi pour que leurs droits soient reconnus.

Monsieur le Ministre, vous êtes averti. Vous devriez, avec votre collègue de la Communication , faire rapidement une Communication là-dessus. C’est peut-être mon rôle de dire tout haut ce que les gens murent tout bas et je me sens bien dans ce rôle.

Ensuite, j’aimerais rassurer tous mes concitoyens en disant que je n’en fais pas un problème national. Le dossier de la subvention ne concerne que les organes de presse. Donc, celui qui n’y trouve pas d’intérêt, qu’il circule. Je donne l’information. On ne comprendra pas que les hommes des médias sont prompts à dénoncer les problèmes des autres et quand il s’agit des leurs, ils se barrent la queue entre les jambes. C’est ridicule ! Ce n’est pas digne de nous. Nous sommes le quatrième POUVOIR et nous devons l’exercer. De quoi avons-nous peur ? Que ce soit l’Exécutif ou le Judiciaire tout le monde s’essuie les pieds sur la presse gabonaise parce que nous ne sommes pas suffisamment forts et organisés. La Corporation est par terre. Ce n’est plus le monde des médias gabonais digne de respect que j’ai connu dans les années 90 -2000. En France, ce sont les journalistes qui font et défont les hommes politiques. Il est temps que nous mettions en place un vrai syndicat national des éditeurs de presse pour rendre à la presse gabonaise ses LETTRE DE NOBLESSE.

A bon entendeur, salut !

Brice NDONG
Journaliste Citoyen
Tel : 04 65 57 57 et 02 74 82 21
Email : ndongbrice2011@hotmail.fr

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