Gabon / Transport aérien : L’Audit de l’OACI indique une hausse de performance de 26,07 à 72,91%
Les autorités gabonaises en charge du domaine du transport aérien, entête desquelles le ministre Justin Ndoundangoye, conscients du risque encouru en matière de sécurité et de navigation aériennes, veillent au quotidien, sur les mécanismes appropriés, susceptibles d’accroître la performance liée aux services offerts dans le secteur, afin de résorber les insuffisances souvent observées dans le trafic aérien. C’est à ce titre, que la présentation du rapport d’audit de l’OACI s’est déroulée hier, lundi 20 mai 2019, dans un hôtel de la place, en présence du ministre de tutelle, le Directeur Général de l’ANAC, Arthur Nkumu Delaunay et les hauts cadres du domaine de la navigation aérienne gabonaise.
C’est donc une énorme progression qui se dégage selon les résultats du rapport sur les normes de sécurité et de sûreté sur la plateforme aéroportuaire de Libreville. Il y est indiqué une graduation du taux de performance sans précédent, allant de 26,07 en 2016, à 72,91 en 2019. Une évolution louable, officialisée par la Mission de validation coordonnée de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Une conclusion d’études faite après une enquête approfondie qui aura permis aux experts de l’OACI de recueillir des forces et faiblesses, ainsi que des observations éventuelles avant sa publication officielle auprès de la CEEAC et de la CEMAC.
De façon concrète, le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), Arthur Nkumu Delaunay, a planté le décor en situant le contexte des audits de l’OACI. Il s’est agit entre autres, de présenter les huit éléments audités, notamment les textes réglementant le secteur de l’Aviation Civile ; l’état technique des aéronefs ; la conformité des équipements aéronautiques de sûreté et de facilitation ainsi que le profil des personnels navigants.
Le Ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye, pour sa part, travaille d’arrache-pied en vue d’atteindre les performances escomptées par les plus hautes autorités pour pallier les insuffisances observées ces dernières années dans le domaine sensible de la sécurité et de la navigation aérienne. Ceci étant, conformément aux normes standard internationales, le Gabon est astreint à l’obligation du respect des exigences appliquées aux 180 pays ayant ratifié les accords prévus dans le cadre de la méthode de surveillance continue du Programme universel d’audits de supervision de la sûreté.
« Nous allons nous rapprocher de l’Union Européenne pour engager des discussions sur la sortie de l’Aviation Civile Gabonaise de la liste noire », a déclaré le Ministre des Transports et de la Logistique. Avant de congratuler les efforts consentis par les médias. Car, pour le ministre, l’apport des communicateurs représentante un précieux appui à la méthode de communication nécessaire pour édifier et rassurer les populations gabonaises sur les enjeux, les tenants et aboutissants du secteur.
Valéry M.