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Gabon / CNSS : L’article 100 alinéa 2 du code de protection sociale – une solution idoine face à la conjoncture.

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Pas besoin d’être un initié, pour détecter l’inconnu de l’équation à laquelle est confrontée la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), au regard de la pédagogie et la communication mises en branle par la Directrice Générale de la structure, Dr Nicole Assélé, en vue de persuader objectivement les ayants-droits à la pension – retraite, sur les raisons pratiques et impératives, qui obligent le retour au paiement trimestriel. Et pourtant, les choses sont dites et expliquées de manière limpide afin que toutes les parties prenantes soient au même diapason. Nul n’ignore pourtant, que face à la conjoncture qui frappe les opérateurs économiques, seule, l’application de l’article 100 alinéa 2 du code de protection sociale, permettrait à l’heure actuelle, de rééquilibrer la redistribution des revenus générés par la part patronale et salariale…

La DG Nicole Assélé et son équipe de travail…

A moins d’exiger le miracle à la patronne de la Cnss, Nicole Assélé qui, pourtant, depuis son arrivée à la tête de la boîte, travaille d’arrache-pied avec son équipe pour donner satisfaction à ses clients. Certes, ‘’Des efforts et des sacrifices sont nécessaires’’. A-t-elle toujours rappelé, pour l’atteinte des objectifs fixés par le Chef de l’Etat. Fort de cela, la DG ne saura ignorer qu’elle est astreinte à l’obligation de réussite. C’est à ce titre que, des efforts ont été déployés pour la réorganisation et la redynamisation du système de fonctionnement et de la Cnss. « L’exigence de vérité nous avait conduit, à la lumière des premiers résultats des réformes engagées, dans le cadre du Plan d’Orientations Stratégiques 2018-2020 » avait indiqué Nicole Assélé.

C’est conscient des forces et faiblesses de la maison, des efforts consentis et, surtout, soucieux de l’amélioration objective des ses différents services, que la Directrice Générale avait, à mi-parcours, rappelé que  » l’exigence de vérité nous avait donc conduit à affirmer que s’il n’y avait aucune raison majeure de pavoiser, il y avait tout de même lieu d’afficher une lueur d’espoir quant à l’avenir plus ou moins immédiat de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, parce que les voyants longtemps au rouge, semblaient avoir viré à l’orange.

C’est dire que, la patronne de la Cnss, sans prétention aucune, avait déjà annoncé l’entame d’une réforme nécessaire pour une nouvelle bouffée d’oxygène des prestations de la Cnss. Ce, d’autant plus qu’il fallait coûte que coûte, s’adapter à la fréquence des revenus trimestriels encaissés par les services de recouvrement. D’ailleurs, à ce point de vue, Nicole Assélé a suffisamment été claire dans sa démarche. Aussi, conscient des enjeux et des défis à venir, elle ne cesse guère de motiver son équipe à œuvrer sans relâche pour l’avancée du processus engagé, afin que le modus operandi, ainsi que la période transitoire d’exécution des nouvelles mesures, trouvent l’assentiment des concernés. A moins de verser dans la mauvaise foi.

C’est pourquoi, Nicole Nicole, ne faisait point dans la langue de bois pour préparer et édifier les consciences sur les grands enjeux auxquels la Cnss devrait faire face. « Ce premier constat quoi que flatteur suffisait-il pour se complaire dans un optimisme béat et dormir à poings fermés sur des lauriers douillets, attendant qu’à son tour l’orange passe comme par enchantement au vert ? Se poser cette question, c’est déjà y répondre d’autant que les défis à relever de part et d’autres (dirigeants et personnels de la CNSS, assurés et ayants-droits, partenaires et parties prenantes), exigent que chacun de nous prenne la mesure de la part d’efforts qui reste à fournir et les sacrifices à consentir mutuellement, pour éviter la banqueroute que prédisent à la CNSS de nombreuses études actuarielles d’ici deux à trois ans » a-t-elle fait observer dans sa vision avant-gardiste.

Autrement dit, précise la Patronne de la Cnss, « les réformes en cours, les décisions audacieuses et courageuses présentes et à venir ne sont pas une option. C’est une exigence, si on veut sauver ‘’la poule aux œufs d’or’’ et pérenniser l’action de cohésion sociale et de solidarité nationale, au cœur des missions régaliennes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

En outre, indique Nicole dans l’une des ses communications, « les Cahiers de la CNSS, font un focus sur une de ces décisions. Elle est peut-être difficile et douloureuse, susceptible de bousculer le confort de nos retraités en particulier ; mais oh combien indispensable, équitable et utile pour l’équilibre budgétaire et financier de l’Institution, mis à rude épreuve par les effets néfastes de la crise économique et des choix de gestion critiquables de ces dernières années, ces dernières décennies »

Avant de rappeler en guise de conclusion,  à l’opinion nationale et, particulièrement aux ayants-droits, que « Cette décision, consacre dès mai 2019, le retour du paiement des pensions et rentes au trimestre, conformément aux dispositions de l’article 100, alinéa 2 du code de protection sociale. Des dispositions légales, royalement ignorées en 2014 lors de l’instauration du paiement mensuel desdites pensions et rentes, en dépit de la sonnette d’alarme des actuaires et des nuages qui se profilaient déjà à l’horizon, en termes de prévisions économiques et financières de notre pays » voilà qui vient mettre au clair les mobiles qui ont engendrés l’impérieuse nécessité du basculement vers le payement trimestriel des pensions des retraités.

Valéry M

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