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Gabon / Bourses scolaires : Moukagni iwangou raconte-t-il des bobards !

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Monsieur le ministre bantou de l’enseignement supérieur, devrait revoir ses copies estiment les activistes de la toile. Selon ces derniers, le père Fouettard est une méthode désuète et archaïque. Aussi, pensent-ils que Moukagni Iwangou, serait entouré d’un groupe de charlatans et de perfides menteurs dans son aventure funeste au gouvernement. Car, pour eux, le Bantu national passe tout son temps à dire des contre vérités. Promettant ainsi, de les démolir à coups de massue.

Les élèves battent le bitume depuis hier, pour réclamer l’annulation des mesures prises par le gouvernement sur l’attribution des bourses…

Récit : La bourse est une assistance sociale, donnée aux démunis ou élèves issus des milieux défavorisés, au même titre que les quotas attribués aux enfants des quartiers difficiles ou issus de l’immigration, dans les grandes écoles en France.

Pour stimuler et encourager l’excellence, il existe un système de prix, décernés aux meilleurs élèves, de cooptation des meilleurs étudiants par les meilleures écoles dont les établissements privés ( cas des bourses ou plutôt dont les frais d’études sont financés des organismes, par les firmes privées multinationales, etc.)

En la matière, nous avions au Gabon, des prix sous la forme des tableaux d’honneurs décernés aux élèves accompagnés de différents cadeaux. Nous avions des bourses d’excellence encore appelées « bourses présidentielles » les bourses de cooperation, la remise des cadeaux par la présidence de la république aux meilleurs élèves du Gabon.

Donc venir travestir le rôle premier de la bourse et son caractère social alors que les mécanismes incitatifs et de promotion de l’excellence existent de par le monde et existaient parallèlement à la bourse pour le financement des études universitaires est une escroquerie digne de malhonnêtes sophistes.

Le lycée ou le collège avait un système incitatif que nous appelions par abus de langage « la bourse trimestrielle », qui n’est pas une allocation pour études mais une récompense pour le mérite des élèves qui s’étaient investis dans le trimestre pour atteindre la moyenne de 10/20.

C’est cette « bourse trimestrielle » qui devrait être réinstaurée, l’augmenter pour plus d’attractivité pour stimuler les élèves en haussant la moyenne à plus de 10 pour la percevoir, afin d’obtenir le résultat qu’ une suppression ou une mesure discriminante ne produira jamais.

Ces mesures peu réfléchies posent un véritable problème social qui n’est pas moindre et on ne peut pervertir le rôle de la bourse parce qu’on est incapable d’argumenter auprès des partenaires du gouvernement sur l’ urgence et la nécessité d’augmenter les allocations budgétaires en matières d’éducation et de l’enseignement supérieur.

Les pays développés qui sont souvent cités pour argumenter ce sophisme consacrent quelle part du budget de l’Etat dans ce secteur par rapport à nous où cela reste encore insignifiant et ne faisant qu’accroître la misère dans l’éducation, dans l’enseignement supérieur et dans la formation professionnelle qui est le parent pauvre du budget national ?

Les étudiants des pays développés ont la chance de faire des petits boulots comme par exemple en France et le bantou en sait suffisamment pour y avoir fait ses études, dans le secteur de la restauration par exemple, les apprenant ont des logements estudiantins, ils ont accès au crédit et au compte bancaire sans que les parents ne s’engagent parfois comme avalistes.

Les débouchés sont en plus suffisamment garantis et donc le risque est moindre comparé au Gabon où le plus grand employeur qu’est l’Etat, vient de geler les recrutements dans la fonction publique.

Sans garanties d’emplois, comment les diplômés endettés rembourseront ces crédits si déjà même pour obtenir un stage de fin de cycle juste pour rédiger un rapport relève de l’exploit ?.

Le tissu économique privé est faible et presqu’ inexistant dans notre pays, comparé au Cameroun voisin, on enregistre une vague de départ d’investisseurs potentiels.

L’université publique est gratuite et compétitive en France, équipée en bibliothèques avec des salles multimedias pour la recherche documentaire pendant que la notre augmente chaque année les frais d’inscription et oblige les étudiants à investir dans l’achat des fascicules, commercialisés par les enseignants à des coûts faramineux pendant ce temps au Gabon. Les établissements supérieurs privés, coûtent le Smic par mois ( 1,5 millions).

Que valent 50 milliards de dépenses dans ce secteur quand Magloire Ngambia déclare devant le parlement, avoir dépensé 250 milliards dans une simple étude ? Les enfants doivent- ils payer l ‘addition ? L argent n’existe t-il pas ? Ces 50 000 jeunes ne valent- ils pas la redirection de ces allocations ? Et qu’ont-ils fait des 800 millions de prêts de l ‘AFD ? Où l’AJEV trouve t-il de l’argent pour réhabiliter certaines voiries de Libreville ?

Que ces messieurs « père Fouettard » de la jeunesse gabonaise se mettent au diapason de l’école moderne, leurs méthodes sont anachroniques, obsolètes et surannées. Car nous savons tout ce que le Gabon regorge comme richesse de son sol et de son sous-sol qu’il suffit simplement d’exploiter pour créer de la richesse.

Et de plus, quelle étude coûte en France par année académique 10 fois le Smic dans une école privée ? Exception faite des meilleures MBA ? En France tout citoyen a droit à l’aide sociale qui avoisine le Smig, c’est un droit. Est-ce le cas pour les parents des élèves économiquement faible ?

Il est donc clairement établit ici le manque de volonté de ce régime qui préfère investir énormément dans l’équipement répressif du ministère de l’ intérieur et à la défense national et dans des pléthores d’institutions inutiles est manifeste.

Pourquoi notre bantou qui écoutait à l’époque « le répondeur social » est allé s’engouffrer dans cette affaire, connaissant parfaitement la mauvaise foi politique qui anime ces protagonistes du système, pour venir vendre au peuple de l’opposition, des excuses bidons et vouloir nous faire avaler des couleuvres?

Récit / Pierre Ntoum et Marie-paule Ndong.

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