Gabon / Opposants « façon-façon » Entre hypocrisie, opportunisme et cupidité politiques…
Il est des personnalités au sein de l’opposition « radicale » malicieusement travestis, dont le but véritable du combat politique, n’est rien d’autre que de duper la nation et de s’enrichir financièrement au détriment de la naïveté et l’émotion aveugle du peuple. Moukagni Iwangou, Mbadinga, Menga Messone, Myboto, Barro Chambrier, Nzouba Ndama, Mayila et bien d’autres, seraient parmi ceux dont les partisans de la résistance radicale imperturbable, traitent de « caméléon » et de profito-situationnistes. Car, ces derniers, à ce qui semble, sont prêts à céder sans vergogne, à la moindre proposition alléchante venant du pouvoir. L’argent, leur point faible.
Ces artisans du double-jeux politiques se réclamant de l’opposition radicale, suscitent à nouveau d’énormes interrogations depuis la nomination surprenante du 04 mai 2018, de certains d’entre eux au gouvernement éphémère Issoze Ngondet III. Notamment, l’entrée théâtrale et sibylline de Michel Menga Messone, Mbadinga et Jean de Dieu Moukagni Iwangou. Selon les leaders de la résistance, ces « fossoyeurs de l’opposition » font le jeu du pouvoir d’Ali Bongo. Car, comment comprendre, se demandent-ils, que les mêmes personnalités qui, hier, dans les rangs de la Coalition pour la nouvelle république et, dans les marches de la résistance de la diaspora au Trocadero, et qui, ont fait montre d’une grande détermination à combattre le régime en place, ainsi que son chef de fil, Ali Bongo, en le traitant d’illégitime et de putschiste pour avoir confisqué le pouvoir par le biais d’un coup d’état électoral et, pour avoir bombarder le QG de Jean Ping, que ce soient encore les mêmes qui, aujourd’hui, contre toute attente, acceptent de s’humilier en prêtant serment devant le soi-disant président de la République illégitime ? N’est-ce pas là, une honte historique pour Menga, Moukagni et Mbadinga ? Ah ! La « faim » justie vraiment les moyens ! Alors bienvenue ! dans l’arène de l’imposture tant décriée par eux-même…
Au regard de ce volte-face qualifié de haute trahison par le peuple de la résistance, bon nombre de combattants pour l’alternance, se demandent s’il faut encore s’aligner derrière les leaders de l’opposition dite radicale, dans un pays où règne l’opportunisme, la corruption et la cupidité politiques au détriment du soutien naïf des peuples assoiffés de changement ? Pour les esprits de la résistance profondément meurtris, l’arnaque prémédité commise par les trois renégats fossoyeurs de l’opposition, devrait servir de leçon pour ceux qui pensent libérer le Gabon en comptant sur les hommes forts. Pour eux, ils estiment qu’il est temps que le peuple de l’opposition prenne ses responsabilités si jamais, il veut espérer à un quelconque changement. « Il faut donc faire ce qui n’a jamais été fait, pour obtenir ce qu’il n’ont jamais obtenu » dixit Laurence Ndong.
Cependant, le camps d’Ali Bongo peut se réjouir du modus operandi mise en œuvre pour gagner du temps quant à l’organisation des législatives et bien plus… en l’occurrence, la dissolution de l’assemblée nationale et la démission spectaculaire du gouvernement, en passant par la vraie-fausse accusation du premier ministre Issoze Ngondet II relative à son incapacité à organiser les élections dans les délais et, bien entendu, la ruée vers l’application des nouvelles dispositions de la loi fondamentale à la faveur du Président de la République. Des stratégies payantes qui, pourraient garantir une longévité sans précédente, à la Politique de l’émergence au-delà de l’horizon 2025. Tant pis pour les canards boiteux. Nous sommes des Bantus…
Valéry M