Gabon / Focus : Finalement ! que devient Jaq Igor Ontsiriga, le jeune avocat défenseur d’Ali Bongo ?
Vous vous souvenez certainement du jeune homme altogovéen, Jaq Igor Ontsiriga, qui a lu au nom de la jeunesse du Haut-Ogooué, le discours provocateur et injurieux contre celui qu’il appella péjorativement « Papa Ping » C’était à Franceville, à l’occasion du lancement du projet Graine. Ce jour là, il eut le courage de se livrer à un exercice périeux fortement médiatisé, dans le but de défendre bec et ongle, tel un beau diable, son idole Ali Bongo, risquant ainsi, la fougue des représailles du peuple de l’opposition à l’aune de la présidentielle 2016.
Vu l’acharnement ostentatoire de ce jeune leader altogovéen contre Jean Ping, visant à blanchir coûte que coûte son champion Ali Bongo Ondimba, l’histoire du Gabon ne saura ignorer une déclaration aussi provocatrice. Les archives du pays retiendront le risque pris par ce jeune homme au vu et au su de tous, pour témoigner son attachement indéfectible à Ali Bongo au détriment du mépris public dégainé sur son « Papa Ping » Oui ! Les paroles s’évolent, les écrits et les images restent…
A titre de rappelle, le jeune Jac Igor Ontsiriga, originaire d’Okondja, du haut de sa tribune de visibilté historique, jeta l’opprobre sur le principal adversaire politique d’Ali Bongo, en lui rafraîchissant amèrement la mémoire en ces termes : « Cet ingrat de Ping qui par incompétence avérée s’est fait chasser de l’Union Africaine et qui veut se recycler au Gabon comme si ici c’était la terre des recalés. Sa malheureuse campagne pour la réélection à la tête de l’Union Africaine nous a couté des milliards qui auraient pu être affectés à la construction des écoles et des hôpitaux. Et il ose accuser Ya Ali de son échec. Comment Ping qui a laissé Omboué dans le sous-développement pense pouvoir construire le Gabon de demain ? Dixit Jaq Igor Ontsiriga.
Question : à quel prix ce jeune homme a-t-il pris le risque de s’afficher sous les projecteurs de l’histoire politique du pays ? Deux ans après une telle déclaration partisane et passionnelle à la faveur de son champion Ali Bongo, qu’est-il devenu ? A-t-il eut le prix Nobel du meilleur avocat défenseur politique du locataire du palais du bord de mer ? Son niveau de vie à ce jour, aura t-il changer pour avoir livré sa réputation au prix de la passion pour le Distingué Camarade ? Pas si sûr ! Bref, le pauvre Jaq, pour sûr, se doit d’assumer son choix tant bien que mal quoiqu’il devienne aujourd’hui après une aussi pompeuse déclaration au nom de la jeunesse altogovéenne, à la faveur d’Ali Bongo. En tout cas, l’histoire le lui rappellera à chaque fois que de besoin…
Valéry M