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Olam Gabon / Projet Graine : C’est bientôt l’heure de la grande moisson dans la Nyanga.

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Après la pluie, vient le beau temps. A-t-on coutume de dire. C’est le moins qu’on puisse déduire pour les efforts louables consentis par les 4 coopératives pro-actives, à pieds d’œuvre dans les plantations de Tchibanga dans la Nyanga. L’histoire de la révolution agro-alimentaire nynoise retiendra la date du 26 janvier 2018. D’autant plus qu’elle marque l’effectivité d’une promesse faite par le Chef de l’Etat sur l’enclenchement du processus de provincialisation de l’autosuffisance alimentaire via le projet Graine.

Les femmes dynamiques de la coopérative Moutsige.

Les résultats imminents de la première récolte parlent d’eux-mêmes. Tenez-vous bien ! D’ici mars prochain, les coopératives de la localité vont récolter 1300 tonnes de tubercule de manioc sur une surface plantée de 64,3 hectares. Fruits des terres fertiles dont elles sont désormais propriétaires, grâce au titre foncier qui leur a été gracieusement établit par les autorités gabonaises. Affirme le Directeur régional de Graine, Philippe Xavier Moussavou. De quoi en être satisfait et, bien entendu, un départ, non négligeable susceptible d’alimenter un temps soit peu, les provinces voisines, notamment, la Ngounié, l’Ogooué maritime et, dans la mesure du possible, Libreville, la capitale.

« Ici, dans la Nyanga, nous disons que le sol ne ment pas » A déclaré l’une des chef de fil des coopératives, Ortance Moundounga. Comme pour dire que, c’est ce que l’on sème que l’on récolte. De ce point de vue, il est clair que sur le plan psychologique, la mayonnaise a pris. Pour sûr, dans la Nyanga, c’est leur de l’éveil de la conscience agricole. Tous les partisans des coopératives, Éden Divara, Moutsige, Vie et Forêt, et enfin, Ponzi Na Duabi on parfaitement compris que la terre est une garantie pour la retraite et une source concrète d’économie durable.

« Nous sommes fierts de l’accompagnement de l’Etat, d’Olam Gabon et, de la Société de transformation agricole et développement rural, (Sotrader) car, grâce à leur appui technique et financier, nous avons beaucoup appris en matière agricole » A reconnu Ortance Moudounga, la présidente d’Eden Divara.

Toutefois, les points faibles observés dans la mise en œuvre des actions agricoles de ces coopératives nécessitent un regard particulier des autorités et, en particulier celui du Chef de l’Etat. Parce que, mise à part la volonté et la proactivité dont elles font montre, bien de choses restent à faire pour plus d’efficacité. « Notre problème ici, c’est le moyen de transport de nos produits. Nos plantations sont situées à 7 kilomètres de la ville, pour ce, la mise à disposition des TM à notre endroit va beaucoup nous faciliter la tâche. » A lancé la patronne de la coopérative de Moutsige, dans l’espoir que la requête trouvera gain de cause.

En somme, à Tchibanga, ce sont 120 coopératives enregistrées, dont 04 déjà en activité. En terme de personnes ressources, ce sont 69 membres pleinement engagés au sein de ces quatre entités agricoles, soit 11 hommes et 58 femmes. Cela dit, si toutes les conditions sont réunies pour faire fonctionner toutes les 120 coopératives, le résultat escompté pourra garantir l’essor certain d’une politique agricole réussie pour le bonheur économique des enfants de la province et, limiterait la progression de l’exode rural.

Valéry M

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