LETTRE À MON PÈRE, AU PRÉSIDENT DE MON PARTI L’UNION NATIONALE : « Un enfant irrespectueux fait porter une mauvaise image à la sagesse de son père. Tandis que, le respectueux la conserve en bronzée or, éclatant de lumière. » Me disait mon père Essono Ollo Jean. Si je ne l’ai pas compris hier, aujourd’hui, imagé, je comprends mieux.

L’un des jeunes militants engagés de l’UN…

Pour certains, Zacharie MYBOTO est un grand homme, un doyen et un fin stratège de notre système politique. Pour d’autres, il est la sagesse, la rigueur du travail et l’adepte de la droiture. Mais pour nous, ses enfants de cœur et de sang , le président Zacharie MYBOTO est l’incarnation de l’éthique, de la justice et de l’équité. Il est la source du grand fleuve intarissable de la sagesse.

Le définir !!! Ou le qualifier !!! Pardon, je ne peux pas. Le contester en absolu m’est difficile.

Les grands hommes, de sa nature, sont semblables aux montagnes dont le sommet est presque toujours environné par la connaissance, l’expérience, l’honnêteté et le discernement. Raison pour laquelle nous sommes heureux d’avoir reçu de lui :

– Le cœur sage qui compte dans la vie des hommes de valeur ;

– Les enseignements des choses que nous ne savions pas afin de nous conduit à la maturité ;

– La proximité familiale, nécessaire au mieux être ensemble. La création d’un espace de joie et de souffrance réguler par une solidarité forte ;
– La patience, l’essentielle de la vie. Un caractère noble qui donne à l’homme : le savoir attendre, la prier et la culture d’un esprit de douceur, de magnanimité et de miséricorde ;

– La fermeté amoureuse : celle qui corrige sans humilier et évite tout compromis pouvant affaiblir l’honneur et la dignité ;

– La liberté collective dans la foi, sans laquelle l’égoïsme du « je » nous plonge dans l’anéantissement de la couche familiale.

Pensez que ceux, comme moi, qui s’opposent aux ambitions de l’heure, prônent l’ethnicisme, le régionalisme et le dénigrement du président Zacharie MYBOTO, est une monstrueuse aberration ; digne d’un sophiste.

Monsieur le président, au moment où, le peuple sonde votre cœur sur la situation de votre famille politique, je vous prie de réunir vos enfants et de ramener la sérénité et l’harmonie dans la maison. « Ce qu’il faut surtout pour la paix, c’est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c’est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas. » disait l’expérience de valeur.

Calomnier un grand homme est, pour beaucoup de gens médiocres, le moyen le plus prompt de parvenir à leur tour à la grandeur.

Fortuné Edou Essono