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Patrick Eyogho Edzang

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Après l’audition de Christian Abessolo Menguey, Maire de la commune d’Oyem, et de Nestor Ayi, dans le cadre du mouvement Cap 23, c’est au tour du Secrétaire général adjoint, Patrick Eyogho Edzang, tous originaires de la Province du Woleu-Ntem. Ces derniers, pour cause d’indiscipline, ont très vite été neutralisés par les fins limiers de la Commission permanente de discipline (CPD). Et ce, conformément aux règlements et statuts du Parti au pouvoir. Un fait qui hisse la Province septentrionale au hit parade des convocations au sein de ladite Commission.

Patrick Eyogho Edzang, Secrétaire Général adjoint du PDG.

En effet, c’est au tour de l’ancien membre du gouvernement de feu Emmanuel Issoze Ngondet, de se faire convoquer Manu militari par la CPD suite à une conversation téléphonique devenue virale sur les réseaux sociaux avec un dénommé « Copain », dans laquelle ce dernier traite René Ndemezo Obiang de « fils de pute ». Des propos durs qui laissent penser que l’actuel SGA n’a semble t-il pas digéré la nomination de René Ndemezo Obiang au gouvernement.

Il faut rappeler que les rapports entre les deux hommes sont devenus nuageux depuis la fusion-absorption de Démocratie Nouvelle par le PDG. Pire, depuis sa nomination pendant les festivités du 17 août dernier au poste de Secrétaire général adjoint, chargé des partenaires politiques et de l’organisation du festival culturel à Bitam.

Tenez-vous bien ! Dès que l’ancien Président du Conseil économique et social et environnemental (CESE), est tombé sur cette conversation ahurissante qui fait la une des réseaux sociaux, ce dernier est entré dans une colère noire, au point de sommer tous ses proches impliqués dans cette histoire, de se retirer de la mission et de cesser tout engagement relatif à ce festival. Il ordonna même la suspension des primes, indemnités et frais de session à tous ses collaborateurs du Conseil Économique, Social et Environnementale, impliqués dans l’organisation de cet événement pourtant placé sous le patronage du Distingué Camarade Président.

Dans cette affaire, plusieurs noms ont été cités, en l’occurrence, Etienne Beyeme, Agent de sécurité ; Alain Zue Ndemezo, attaché de presse ; Guy Serge Ekouma Nzue, Conseiller ; Walter Obiang Obiang, chargé de missions ; Guy Florian Abessolo Mba, chargé de missions ; Micheline Esseng Tomo, chargé de missions. Pire encore, le SGA Eyogho Edzang, aurait avancé que René Ndemezo Obiang aurait accusé l’un d’entre eux, très proche de lui depuis près de 40 ans, en l’occurrence Walter Obiang Obiang, d’être capable de l’empoisonner. Et ceci, devant témoin. A-t-il Martelé

Toujours dans sa colère, le SGA Eyogho, assène René Ndemezo’o Obiang en révélant à la CPD que Capo se confiait à certains de ses proches, en ce sens que : « j’aurais négocié ma promotion au Secrétariat Exécutif du PDG, alors que j’aurais dû attendre qu’il soit nommé vice-président de la République et du Parti » à t-il clamé devant les commissaires. Avant de poursuivre « Ayant été mis au courant de tous ces faits, je me rendis chez lui pour m’enquérir de la situation et en avoir le cœur net »

« Devant les membres de sa propre famille, tel un tribunal, Ndemezo’o me fit savoir qu’il considère comme un sacrilège le fait d’avoir accepté la nomination au poste de Secrétaire Général adjoint du PDG, avant qu’il ne soit promu aux plus hautes fonctions de l’Etat ; qu’il me fallait désavouer le DCP suite à cette prise de décision, en démissionnant avec fracas. Ce qui aurait mis la pression sur le DCP, et qui, aurait alors permis assurément l’obtention du poste convoité. S’est justifié Patrick Eyogho, pour se dédouaner.

Il ne s’est pas arrêté là, le métisse de Bitam ajoute : « j’en fus stupéfait, ce d’autant plus que suite à ma nomination, je m’étais rendu chez lui pour lui demander ce qu’il en pensait. À cette occasion, il n’avait pas manqué de me féliciter, tout en me faisant comprendre qu’il s’agissait là d’un poste hautement sensible et stratégique que Ndemezo’o avait lui-même même occupé. Depuis lors, nos relations se sont de plus en plus dégradées, au point où, certaines correspondances, dont j’ai pris connaissance adressées par lui aux plus hautes autorités du pays et du Parti, demandaient que je sois demis de mes fonctions, moi l’Essandone venu de l’étranger. Surtout que selon lui, il y avait un trop plein de cadres de Bitam au niveau du Secrétariat exécutif du Parti » S’est-il défendu.

Non sans ajouter les menaces de mort proférées à son encontre par son chef de cabinet. Révèle Eyogho Edzang. Selon lui, il a estimé que des menaces venant d’un repris de justice que Ndemezo’o Obiang avait fait sortir de prison, il y ‘a quelques années pour accusation d’assassinat d’un ressortissant mauritanien, ne peuvent qu’être prises au sérieux.

D’ailleurs, Patrick Eyogho martèle que quelques jours après son dépôt de plainte contre le chef de cabinet, son chauffeur fut sauvagement agressé à l’arme blanche devant témoins dit-il par l’entourage de son chef de cabinet, le tout, accompagné des menaces verbales de mort à son chauffeur et à lui-même.

De plus, Patrick Eyogho a tenu à réitérer aux membres de la Commission de discipline qu’il s’agissait d’une conversation strictement privée à travers laquelle, il a été piégé, non sans souligner que ses propos tenus découlent d’une atmosphère politique malsaine entretenu à Bitam par René Ndemezo Obiang qui estime que Eyogho Edzang l’aurait fait un bébé derrière le dos en acceptant d’être nommé Secrétaire général adjoint du Parti, sans attendre qu’il soit nommé Vice-président de la République.

Pour conclure, Eyogho Edzang a laissé entendre aux commissaires ceci : « j’ai depuis lors entrepris de rechercher l’apaisement avec l’entourage de Ndemezo’o afin que l’ensemble des manœuvres orchestrées sur les réseaux sociaux cessent et que les relations de camaraderie prévalent. Car, si un tel climat n’est pas assaini, le congrès de l’unité que nous avons récemment tenu n’aurait servi à rien, du moins dans le département du Ntem. Des résultats que nous aurons à l’issue des prochaines échéances électorales en dépendent »

Espérons que les deux fils de Bitam puissent fumer le calumet de la paix dès à présent. Car le linge sale se lave en famille.

Azizetiquement vôtre !

Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon.

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