Gabon / Le silence – Aveu d’échec du ministre de l’éducation nationale
Voyant l’année académique 2019-2020 tirer sa révérence, les parents d’élèves restent perplexent et s’étonnent du l’inefficacité notoire du ministère de l’éducation nationale face à ce sujet. Certes, d’après les chiffres actuels, le Covid-19 bat son plein dans le pays. Mais, n’empêche que des hommes réfléchis payés mensuellement par le contribuable, ne puissent trouver une solutions idoine susceptibles de sauver l’année scolaire. Pour preuve, Ailleurs, malgré le taux de contamination élevé, des mesures strictes et stratégiques ont été prises pour éviter le naufrage de l’école. Le Gabon peut faire autant. Ouvrir les écoles en repensant la gestion des mouvements des élèves et en exigeant le respect rigoureux des mesures barrières et de distanciations, seraient une réponses efficaces. Imitons le bon exemple…
L’école est un des besoins primaires d’une nation. Nous n’avons pas le droit de paralyser notre systeme scolaire sous prétexte que c’est partout pareils. Déja parce que, notre école est malade. Effectifs plethoriques, programmes obsolétes, personnels en mal de motivation, gouvernance comateuse. En mobilisant l’ensemble des personnels éducatifs sur les classes d’examens uniquement nous pouvont partiellement solutionner le problême ; achever l’année scolaire en péril. Ainsi donc, les cours pourraient reprendre avec la stricte application des mesures barrières et de distanciations. On se retrouverait avec un élève par banc environ 20 élèves / classe. Ces conditions permettraient d’achever les programmes à 70 voire 80% afin de proposer des épreuves crédibles.
Pour les classes intermédiaires, la période initialement prévue pour les vacances pourrait être réquisitionnée pour achever les programmes et organiser les évaluations, car nous sommes dans un cas de force majeure. De cette manière, nous pouvons espérer un Cepe vers le 10 juillet, le Bepc le 25 juillet et le Bac vers le 7 aout. La France a connu près de 30.000 morts et a réouvert les etablissements scolaires. Nous pour 17 décès (encore que ce bilan est fortement contestable) on bloque le pays c’est irresponsable.
Soyons cohérents et responsables. Car l’avenir de nos enfants passe avant toute autre considération. Avec beaucoup de volonté et un peu de reflexion on peut parvenir à des résultats encourageants. Par ailleurs, Nos amis syndicalistes , partenaires de l’éducation sont très muets à ce sujet. Mais si c’était pour leurs primes on les verraient faire des piquets de grève tous les jours ?
Récit/ Kurt Mahebaa