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Le rayon de l’économie

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Les clauses additionnelles culturelles dans l’octroi de crédits aux pays en développement, un frein à l’accès pluraliste des couches sociales les plus démunies : source d’endettement et du sous-développement chronique des pays pauvres.

Les dirigeants des pays sous-développés en quête du développement ou, ceux qui éprouvent des difficultés en relation avec le redressement de leur économie, trouvent auprès des institutions financières internationales le salut idéal en vue du bien-être des citoyens.

Une voie usitée mais pas toujours consacrée. Car un adage dit bien « qu’on ne prête qu’au riche ». Or, nombreux sont les pays africains, même émergents qui ont du mal à équilibrer leur économie (bilan macroéconomique).

A l’origine, la répartition inéquitable du revenu national ; la dépense publique liées essentiellement à la consommation des biens importés ou de luxe, absorbant presque toutes les capacités financières du pays, nécessaires à la construction des infrastructures routières, immobilières,… favorables à une économie intelligente.

Les dirigeants notamment Africains, procèdent généralement ou à cycle régulier, au redressement ou au réajustement des programmes de développement auprès des institutions financières internationales.

Des plans d’ajustement dépassant rarement deux à trois ans ; à l’origine de la croissance de la dette publique des États et peu porteurs des solutions concrètes souhaitées.
Pire, non seulement ces apports financiers favorisent uniquement les opérations de courte durée notamment celles relatives à la consommation des produits importés produits par les puissances occidentales mais ils pénalisent aussi les leviers de développement que sont l’éducation qualitative de la jeunesse, les élites intellectuelles ainsi que l’investissement générateur de croissance.

Ces apports à l’origine de dette publique, sont assortis d’un service démesuré ; et sont accompagnés des conditions drastiques, souvent inadaptées aux besoins primaires qui sous-tendent le développement durable tant souhaité par les populations autochtones.

Nous avons retenu trois causes principales.
Ce sont entre autres :
-Les restrictions en matière d’octroi des bourses d’études aux apprenants ;

-Les restrictions des effectifs de la main d’oeuvre dont les cadres employés dans la fonction publique ;

-La lutte à outrance contre le secteur informel, niche financière des couches sociales les moins formées, moins scolarisées ainsi que les chômeurs techniques ou ceux à la recherche d’un premier emploi.

*La restriction des bourses d’études aux apprenants*

Pour les pays pauvres (mais aussi développés), leur allocation par l’État des moyens scolaires (bourse) constitue une importante aide financière. Car elle participe pleinement à la consommation et à la formation des élites dont les pays ont fortement besoin pour se développer.

La restriction de cette source financière par le Fonds Monétaire International et les demandeurs de « l’aide », en constitue un frein.
C’est une mesure qui doit être régulée parceque très contraignante, aux effets secondaires graves.

*La réduction des effectifs dans la fonction publique afin d’accéder au prêt financier sollicité*

La fonction publique est un employeur sûr. Elle est porteuse de revenus et permet à tout bénéficiaire de nourrir sa famille, très souvent nombreuse en Afrique. Y réduire les effectifs de façon drastique, c’est priver de nombreuses familles des moyens pour la satisfaction des besoins essentiels à leur survie.

Il faut en réglementer la procédure ainsi que son impact pour les ayant-droits ou prétendants.

*La lutte effrénée contre le secteur informel*

Le secteur informel est une niche financière et d’emplois presque inépuisable en Afrique. Il permet aux couches sociales les moins formées ou moins qualifiées professionnellement, de nourrir les membres de famille qui en dépendent ; aux étudiants à la recherche du premier emploi ; aux jeunes filles mères de satisfaire les besoins essentiels. Ce secteur permet à l’État, de lutter contre le chômage des jeunes et contre l’insécurité liée au banditisme.

Certes, un secteur informel non régulé, constitue un gouffre financier, un manque à gagner pour le trésor public. Des sommes considérables échappent à l’assiette fiscale ou à l’un des constituants budgétaires les plus porteurs de l’État.

C’est pourquoi les responsables étatiques et financiers doivent impérativement réguler ce secteur névralgique pour les économies du Tiers-monde.

*Conclusion*

Les institutions financières internationales comme le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale dont la mission principale consiste à accompagner et à réguler le système économique des États dont ceux en voie de développement, devraient prendre en compte les aspects dits sensibles, originaux, particuliers, si elles veulent aider les pays pauvres à sortir de l’état de pauvreté et d’endettement endémique qui tirent par le bas, leur chances de développement et de croissance auxquelles leur populations aspirent.

Amal Jean Maurice MBOUMBA-IBINDA

Journaliste,
Économiste, Géopolitologue.

LIRE CI-APRÈS LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.

THE RADIUS OF ECONOMIC INTELLIGENCE/ The factors of the increased indebtedness of poor countries.

*The additional cultural clauses in the granting of credits to developing countries, a brake on pluralist access for the poorest social strata: a source of indebtedness and chronic underdevelopment in poor countries*.

The leaders of the underdeveloped countries in search of development or, those who experience difficulties in relation to the recovery of their economy, find in the international financial institutions the ideal salvation for the well-being of the citizens.

A way used but not always consecrated. Because there is a saying that « one only lends to the rich ». However, many African countries, even emerging ones, are struggling to balance their economy (macroeconomic assessment).

Originally, the inequitable distribution of the national income; public expenditure essentially linked to the consumption of imported or luxury goods, absorbing almost all the financial capacities of the country, necessary for the construction of road infrastructures, real estate, etcconducive to a smart economy.Leaders, especially African ones, generally proceed or on a regular cycle, to the recovery or readjustment of development programs with international financial institutions.

adjustment plans rarely exceeding two to three years; at the origin of the growth of the States’ public debt and few carriers of the desired concrete solutions.
Worse, not only do these financial contributions favor only short-term operations, in particular those relating to the consumption of imported products produced by the Western powers, but they also penalize the levers of development that are the qualitative education of theyouth, intellectual elites and growth-generating investment.These contributions at the origin of public debt, are accompanied by a disproportionate service; and are accompanied by drastic conditions, often unsuited to the primary needs that underpin the sustainable development so desired by indigenous populations.

We have identified three main causes.

These are among others :

– Restrictions on granting scholarships to learners;

-Restrictions on the workforce including executives employed in the public service;

– The all-out fight against the informal sector, the financial niche of the least trained, less educated social strata as well as the technically unemployed or those looking for their first job.

*The restriction of scholarships to learners*

For poor (but also developed) countries, their allocation by the state of school resources (scholarships) constitutes significant financial aid. Because it participates fully in consumption and in the training of the elites that countries strongly need to develop.

the restriction of this financial source by the International Monetary Fund and the applicants for « aid » constitutes a brake.
It is a measure that must be regulated because it is very restrictive, with serious side effects.

*The reduction of staff in the public service in order to access the requested financial loan*

The public service is a safe employer. It generates income and allows any beneficiary to feed their family, which is very often large in Africa. to drastically reduce the number of staff there means depriving many families of the means to meet their essential survival needs.

It is necessary to regulate the procedure as well as its impact for the beneficiaries or claimants.

*The frantic struggle against the informal sector*

The informal sector is an almost inexhaustible financial and employment niche in Africa.it allows the less educated or less professionally qualified social strata to feed the family members who depend on them; students looking for their first job; young mothers to meet basic needs. this sector allows the State to fight against youth unemployment and against the insecurity linked to banditry.

Admittedly, an unregulated informal sector constitutes a financial abyss, a shortfall for the public treasury. considerable sums escape the tax base or one of the most buoyant budgetary constituents of the State.

This is why state and financial officials must imperatively regulate this key sector for the economies of the Third World.

*Conclusion*

International financial institutions such as the International Monetary Fund or the World Bank, whose main mission is to support and regulate the economic system of States, including those in the process of development, should take into account the so-called sensitive aspects, original, particular, if they want to help poor countries to get out of the state of poverty and endemic indebtedness which drag down their chances of development and growth to which their populations aspire.

Amal Jean Maurice MBOUMBA-IBINDA

Journalist, Economist, geopolitical scientist.

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