De 2010 à 2017, le dinosaure des opérateurs économiques en République gabonaise, Olam Gabon, a initié une vaste opération d’activités socio-économiques multisectorielles à la faveur du développement du pays en vue d’impacter positivement les conditions de vie des populations. Pour se rassurer que le résultat escompté est en bonne voie, l’opérateur Singapourien a accepté de se plier à une enquête libre et indépendante, proposée par l’expert économistes Mays Mouissi, assister par le Secrétaire exécutif de Brainforest, Marc Ona Essangui. Les indicateurs de cette enquête approfondie ont été présentés ce 29 mai 2018 dans un hôtel de la place, aux autorités gabonaises en tête desquelles, le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, ainsi qu’au grand public.

Les autorités gabonaises à l’écoute de Mays Mouissi et Marc Ona Essangui.

C’est donc en toute neutralité que les deux hommes ont exprimé du haut de leur plateau d’échange, les forces et faiblesses de leurs études afin de faire transparaître le rapprochement entre le pour et le contre, ce, dans le but d’apercevoir là où pèse le plus la balance des données issues de l’enquête minutieusement concoctée.

Les septiques très attentif, curieux de découvrir le niveau réel de l’impact économique et social du géant singapourien souvent pointé du doigt à tort ou à raison, ont finalement eu droit à une étonnante démonstration des états socio-économiques d’Olam à travers Mays Mouissi. Toute chose, qui a extirpé le doute en eux à l’issue de l’exposé, et, sucitant ains en eux, un sentiment de satisfaction dans l’ensemble.

Le grand public très attentif aux propos des experts.

En dépit de certains zones d’ombre dont l’équivoque a très vite été levé par les experts au cours de la séance des questions-réponses, tout le public présent a pu se convaincre de l’opportunité économique et sociale que qu’offre l’investissement d’Olam au Gabon et à sa population. En voici les chiffres :

Entre 2010 et 2016, la contribution en valeur du secteur agricole dans la formation du PIB s’est accrue de 30%, celle de l’industrie du bois s’est accrue de 193%, celle de l’agro-industrie de 40% et celle des transports de 34%. Sur le plan national, en 2016 Olam a contribué à hauteur de 295 milliards FCFA dans la formation du PIB nominal du Gabon. La valeur ajoutée créée par Olam pour l’économie gabonaise représente 3,6% du PIB nominal (8 311 milliards FCFA) et 5% du PIB nominal hors pétrole brut et services pétroliers (5 895 milliards FCFA). Sur le plan macro-sectoriel, en 2016 Olam était à l’origine de 50% de la valeur ajoutée créée par le secteur agricole, 40% de la valeur ajoutée créée par l’industrie du bois, 30% de la valeur ajoutée créée par l’industrie agroalimentaire et 5% de la valeur ajoutée créée dans le domaine des transports.

Les résultats macroéconomiques à ce stade sont encourageants :

–           Le PIB agricole est passé de 3,6% à 5% entre 2010 et 2017 ;

–           Le PIB de la filière bois est passé de 2,8% à 3,7% entre 2010 et 2017 ;

–           Le PIB du secteur minier est passé de 3,7 à 6% entre 2010 et 2017.

Sur le plan social, le groupe singapourien Olam a créé 17 000 emplois dont 3000 dans la zone économique de Nkok entre 2010 et 2017, le taux de chômage au Gabon a reculé de 1,9% selon l’OIT. 24,21% de cette baisse est directement imputable aux recrutements effectués par Olam et ses filiales, soit un impact à la baisse sur le taux de chômage de 0,46%.

Le groupe Olam a créé 17 000 emplois dont 3000 dans la zone économique de Nkok, au Gabon entre 2010 et 2017

Au cours de cette période, près de 24% des emplois formels nets créés au Gabon l’ont été par Olam et ses filiales. Au sein du secteur privé formel, 42% des emplois nets créés l’ont été par Olam. De 1 100 salariés en 2011, ce conglomérat dénombrait 17 480 salariés fin 2017, se positionnant comme le premier employeur privé du Gabon. Olam a également modifié la répartition sectorielle de l’emploi. Fin 2017, le secteur agricole employait 16 704 personnes soit 17,8% des emplois privés formels du pays contre 0,2% en 2010. L’activité d’Olam Palm Gabon permet au secteur agricole d’être le principal employeur du pays après l’administration publique.

À fin 2017, Olam et ses filiales pris ensemble comptaient en leur sein 8,7% des salariés formels du Gabon et 18,6% des salariés du secteur privé formel. Plus de 80% des emplois créés sont des emplois ouvriers nécessitant un faible niveau de qualification.

Vivement que le groupe Olam continue dans cette lancée afin que d’ici 2022 son niveau d’employabilité dépasse largement celui de la fonction publique et permette d’avantage à l’amélioration des conditions de vie des gabonais tant au niveau de la capitale qu’à l’intérieur du pays.

Valéry M.