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Fonction publique gabonaise

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C’est avec une mine très audacieuse que le Porte-parole de la présidence de la république, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a réapparu hier, 25 juin 2018, face à la presse après une longue période de silence, pour tenter de justifier les fortes mesures prises par le gouvernement en conseil des ministres, sous l’impulsion d’Ali Bongo Ondimba. Les fonctionnaires désormais au pain sec. Les détails…

Plus jamais les choses ne seront comme avant, à entendre attentivement la communication du Porte-parole. Les fonctionnaires se doivent dorénavant de serrer leurs ceintures et de retrousser leurs manches. Car, dès fin juillet prochain, une nouvelle tournure de régulation de la fonction publique s’impose à tous. Il y aura donc des bouleversements tant au niveau des salaires, bourses et frais de missions, qu’au niveau des postes, embauches et concours… Retenez votre souffle !!!

Le nouveau régime soumis à la fonction publique rigoureusement taillé à la mesure de l’alimentation d’un diabétique, aura pour ingrédients : le payement des salaires dès fin juillet 2018 par bon de caisse ; La suppression des stages et concours d’entrée à la fonction publique ; La réduction de 10 à 15 % du salaire égal ou supérieur à 650.000 Frs cfa ; La suppression des chargés des missions politiques ; La suppression de tous les 2èmes adjoints (DG, SG,DC) dans les administrations ; Baisse considérable des membres des cabinets de l’administration ; Les postes suivants seront désormais supprimés : Chef de cabinet des ministres ; Tous les postes de 2ème adjoint dans toute l’administration, y compris à la présidence de la république : DGA2, DCA2, SGA2 ; Suppression des cabinets des PCA ; Suppression des rémunérations mensuelles des PCA ; Limitation de la rémunération du PCA aux jetons de présence ; Suppression des véhicules de fonction des PCA…

Zones d’ombres incompris :

Les septiques dans leur appréciation desdites mesures, se demandent comment Ali Bongo fera t-il pour créer les 10.000 emplois promis par an, avec un secteur privé moribond où la plupart des entreprises mettent la clé sous le paillasson au point que la seule entreprise qui marche est celle que lui-même suit de près, c’est à dire Olam-GSEZ ?

En terme d’employabilité des jeunes, le Chef de l’Etat va-t-il davantage privilégié l’incorporation en masse des jeunes dans les différents corps de défense et de sécurité et la nomination de plusieurs autres aux fonctions dérisoires et fantaisistes dans les cabinets politiques et autres institutions de la république ? S’interroge un compatriote.

D’aucun se pose la question de savoir où est-ce que le Président de la République casera t-il les nombreux jeunes qui se présentent dans le marché de l’emploi avec divers diplômes classiques ou professionnels des différentes universités et autres établissements supérieurs du pays et de l’étranger ?

Certains dans leur questionnement, sont tentés de croire les 10.000 emplois promis par an seraient garantis par l’opérateur Singapourien numéro un au Gabon. Vu qu’il devient le poumon économique par excellence du pays. Tant entendu qu’il gère aussi bien le port que l’aéroport ?

Ou encore le gouvernement compte-t-il insérer ces jeunes à la SEEG arrachée à VEOLIA ou, à la BICIG qui reste désormais sous la tutelle de la présidence ? ou alors espèrent – ils trouver suffisamment de place pour les jeunes dans les sociétés para publiques et autres agences telles que la CNAMGS et la CNSS ?

Pour conclure dans cette série de question, bon nombre ne comprend pas comment ce fait-il que, c’est au moment où, le prix du baril du pétrole monte, que l’Etat décide contre toutes attentes, de rendre la vie dure aux fonctionnaires. Avant de soupçonner à contrario, un aveu d’échec de la part des gouvernants, qui justifierait finalement que les caisses de l’Etat sont vides et donc, le pays serait bientôt en cessation de payement.

C’est autant de questions qui taraudent les esprits des septiques face à cette panoplie de mesures drastiques désormais imposées dans la fonction publique. Il est peut-être temps de que les gabonais se lancent corps et âme à la création des entreprises privées autonomes si jamais ils tiennent à contourner cette tempête de la fonction publique et, à inventer de nouvelles stratégies de rentabilité financière, plutôt que de continuer à compter sur les ressources générées par l’Etat. Les temps ont vraiment changé !!!

Valéry M.

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