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Le conflit de compétence qui oppose l’Oprag à la marine marchande depuis de longue date, aura atteint son paroxysme ces derniers temps. Les leaders syndicaux évoquent entre autres, la question des 2 milliards de l’exercice 2016-2018 disparus dans la nature et, le prélèvement illégal par l’Oprag de la redevance aux opérateurs économiques maritimes. En grève illimitée, depuis deux semaines, les agents de la Marine marchande comptent durcir le mouvement jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. Au regard des zones d’ombre qui se dégagent dans cette affaire, qu’attend donc le ministre des transports, Léon Armel Bounda Balonzi, pour mettre un terme à ce conflit, en redéfinissant les droits et devoirs de chacune des parties ?

En dépit de la médiation permanente de l’actuelle Directeur général de la Marine marchande, Martin Ndong Ntoutoume, auprès des syndiqués de son administration, aux fins de temporiser la pression syndicale liée aux revendications qu’il aura malheureusement hérité du fait de la continuité de l’administration, ce dernier, respectueux du principe de la hiérarchie sur la prise de décision, estime que les plus hautes autorités ont pris à bras le corps cette problématique et, qu’une solution idoine se trouver sous peu, pour remettre les pendules à l’heure. Sauf que, le temps presse, et la révolte syndicale monte. Il donc que la tutelle agisse dans les meilleurs délais.

En effet, au pied de crue depuis deux semaines, les agents réunis au sein  du syndicat national de la marine marchande (Synnam) sont montés au créneau pour exiger  la satisfaction immédiate et sans conditions des points de revendication inscrits dans leur cahier de charges. Hier mardi 31 mars, pour donner un cachet particulier à leur mouvement, les agents se sont réunis au siège de la direction générale à Owendo pour exiger la fin du conflit d’intérêts et de compétence qui oppose leur administration à l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag).

Sans mâcher les mots, le Synnam accuse  ouvertement l’administration dirigée par Apollinaire Alassa d’engranger d’importantes sommes d’argent avec les activités d’embarquement des passagers à bord des navires et celles liées aux   agents en mer. Pour le Synnam le prélèvement par l’Oprag de cette manne  viole le décret 462 qui confère  ces activités à la marine marchande : « Depuis trop longtemps certaines activités sont confisquées par l’Oprag, laquelle entité exerce des prélèvements illicites, il faut que cela cesse » martèle le syndicat.

 Pour tenter de trouver une solution  à cette crise ouverte entre les deux administrations, le Syndicat de la marine marchande invitait en  janvier dernier, son administration à convoquer  urgemment la direction de l’Oprag à une séance de travail dans le but d’harmoniser les points de vue. Quatre mois après, il n’en est rien.

L’Oprag à l’époque dirigeait par Régis  Landry Lelabou dénonçait plutôt  une attaque  totalement infondée.  Le directeur de la communication de l’Oprag,  Paul Avoungou Ndila, indiquait en réponse que l’Oprag ne prélève pas de taxes mais des redevances auprès des entités partenaires conformément aux ordonnances 40 et 41. «  Ce que nous prélevons comme redevances sont prévues par la loi, nous sommes gênés par la déclaration des syndicats de la Marine marchande. Il y a, à notre sens, aucune confusion à ce niveau », indiquait-il. nous rapporte notre confrère d’Infogabon.

Le Synnam demande en outre, que se tienne dans les plus brefs délais des états généraux de la marine marchande. En plus d’exiger le retour de la prime de rendement et des  explications sur la disparition de la somme de 2 milliards de Fcfa en lien avec les recettes de l’administration. Les syndicalistes exigent par ailleurs, le retour des activités de la signalisation maritime à leur administration. Sans omettre  la construction d’un siège. Le ministre de tutelle est donc très attendu sur ces questions urgentes…

Valéry M

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