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Deux ans après les multiples tentacules de prise de pouvoir entreprises par le leader de l’opposition dite radicale, Jean Ping et ses alliés de la Coalition pour la Nouvelle République et, ceux de la diaspora, peut-on conclure qu’aujourd’hui, les échecs essuyés par ces derniers dans leurs stratégies, face à la machine du pouvoir du système Bongo-Pdg ont fini par anesthésier leurs velléités et leurs combats pour la conquête du fauteuil présidentiel ? Si c’est le cas, est-ce possible qu’une opposition sous anesthésie puisse venir à bout d’un adversaire bien enraciné au palais du bord de mer comme Bongo Ali, bien qu’affaibli par la fatigue « légère et sévère » sous surveillance médicale en Arabie Saoudite ?

Si la série de mots d’ordre lancés par Jean Ping ; les martyrs de la nuit du 31 août 2016 ; les tentatives d’insurrection ; la résistance du Trocadero à Paris ; encore moins, l’absence prolongée d’Ali Bongo dûe à son état de santé sévère, n’ont pas permis jusqu’à présent, à Jean Ping et à ses collabos immédiats, d’ébranler les fortes assises du pouvoir en place et, d’accéder in fine à la magistrature suprême tant revendiquée depuis 2016 à l’issue de la présidentielle, par quel miracle pensent-ils détrôner le système Bongo-Pdg ? La preuve, aucun de ces leaders de l’opposition n’est véritablement capable de faire obstruction à la manœuvre actuelle des gouvernants soupçonnée d’étouffement de la vacance du pouvoir. L’inertie observée dans leur camp après la récente sortie mitigée de la patronne de la Cour Constitutionnelle, autorisant le vice-président de la République à présider les conseils des ministres, en fait foi.

A ce qui semble, le peuple de l’opposition n’aura misé ses espoirs durant ces deux dernières années, que sur une Coalition de leader sévèrement anesthésiés, en perte d’efficacité et d’audace devant la force du fauvre présidentiel. Ali Bongo peut donc se reposer tranquillement de son lit d’hôpital en l’Arabie Saoudite et, diriger le Gabon à sa guise à travers les institutions mises en place, sans lamentation aucune. Quoiqu’on dise sur la notion de la démocratie en Afrique, un vrai Bantu avisé, n’en voudra jamais à la tigritude du système Bongo-Pdg pour la conservation du trône, car, chez nous les Bantus, « Le pouvoir s’arrache » Jusqu’à preuve de contraire, c’est Ali Bongo le Président de la République gabonaise ! Que celui qui se sent morveux, se mouche ! Dit-on… A suivre…

Valéry M.

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