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A l’instar des autres états-majors politiques mobilisés pour la campagne du Référendum Constitutionnel, le Président de l’Alliance pour le Soutien et le Développement des Jeunes, ASDJ, Lenine DJIEMBI, et son directoire, ont effectué une sortie ce mercredi 13 novembre 2024, dont le but visait à mobiliser de manière asymétrique, les responsables des structures de base et des cellules afin de leur passer le message, en ce sens qu’ils aillent dans leurs quartiers respectifs inciter leur entourage, leurs familles, amis et connaissances à voter pour le « OUI » le 16 novembre prochain.

Une vue de la rencontre stratégique entre le Président Lenine DJIEMBI et les responsables des structures de base

Ne disposant plus d’assez de temps de campagne, le Président de l’ASDJ a estimé qu’il fallait mobiliser ses troupes en leur donnant les dernières consignes. Ainsi, a-t-il demandé à chacun d’entre eux, d’être un directeur de campagne à son niveau, en appellant ceux qui sont à ses côtés : les membres de leurs familles, amis et connaissances, d’aller voter pour le OUI le 16 novembre 2024.

Les responsables des structures de base de la l’ASDJ face à leurs responsabilités pour la victoire du OUI…

« Nous appelons à voter pour le OUI parce que si nous ne le faisons pas, c’est-à-dire que nous retournons sur l’ancienne Constitution qui demande à deux hommes de se marier et à deux femmes de se marier. Nous votons le OUI parce qu’il y’a limitation de mandat ; nous votons le OUI parce que dans cette nouvelle Constitution, il n’y aura plus la succession des membres de la famille de celui qui est Président de la République. Donc même seulement pour ces raisons, nous devons voter pour le « OUI » A déclaré Lenine DJIEMBI.

Une vue des membres du directoire du Parti ASDJ, écoutant les consignes du Président. 

Selon le leader de l’ASDJ, les problèmes que le Gabon a connus, sont dûs au fait m que « nous avons vu un tel succéder à son père« . Tout en rappelant par contre, que la nouvelle Constitution interdit à celui qui sera Président de la République d’être succédé par un membre de sa famille. Ce qui, pour lui, serait une raison suffisante pour dire OUI à la nouvelle Constitution proposée.

« On nous parle d’un Président qui aura beaucoup de pouvoir, mais qu’on nous dise : celui qui était Président avant, avait quel pouvoir ? Vous avez vu un pays en Afrique où un Président est élu, et qui dispose d’un petit pouvoir ? Qu’on nous le dise… Il faut que l’on sache que cette Constitution n’a pas été taillée pour le président du CTRI encore qu’il ne s’est même pas déclaré candidat » a-t-il martelé.

Avant d’ajouter: « On nous parle d’un Président qui aura beaucoup de pouvoir, mais qu’on nous dise : celui qui était président avait quel pouvoir ? Vous avez vu un pays en Afrique où un président est élu, et qui a un petit pouvoir ? Qu’on nous le dise« 

Cela dit, Lenine DJIEMBI, voudrait que l’opinion sache que cette Constitution n’a pas été taillée pour le Président du CTRI. Ce d’autant plus qu’Oligui Nguema ne s’est même pas déclaré candidat. « Nous ne savons même pas s’il sera candidat » S’est-il interrogé. Avant de rappeler que ça été pareil avec le général de Gaulle. On disait à son époque que c’était sa Constitution à lui. Mais a-t-il été le seul à être Président en France ? S’est-il demandé.

Le jeune leader de l’ASDJ, trouve que les gens boude le projet de Constitution sans se justifier raisonnablement. D’après lui, ils ne disent pas la vérité sur le pourquoi ils boudent. Aussi, rappelle-t-il pour s’interroger, que si nous nous référons à la Constitution de mai 2023, où l’ancien régime insinuait que deux hommes pouvent se marier, que devions nous faire ? En revanche, dit-il qu’aujourd’hui, c’est une nouvelle Constitution et une opportunité. Aussi, demande-t-il aux sceptiques de dire quels sont les pouvoirs qui sont réservés au futur Président de la république, et que celui qui était là en 2023 n’avait pas ? Le futur Président, qu’est-ce qu’il l’aura de plus ? S’est-il interrogé, avant de lâcher que « C’est normal qu’un Président élu puisse avoir le pouvoir »

Quant au sujet de l’amnistie accordée aux auteurs du coup de la libération, dans la Constitution, le Président de l’ADSJ, estime que nous devons d’abord remercier les militaires, car, depuis plusieurs années, le peuple gabonais a toujours voté pour un candidat qui était face à un Président sortant. Malheureusement, il s’est toujours trouvé que la victoire de celui qui a gagné avait toujours été volé. Il rappelle qu’aujourd’hui, nous avons eu les vaillants soldats qui se sont levés pour empêcher à ce que nous puissions nous retrouver comme en 2009. Fort de cela, trouve-t-il que le peuple gabonais se doit d’abord de les remercier.

Il deplore toutefois, le fait qu’aujourd’hui, certains compatriotes commencent à dire que c’est pas normal de remercier les militaires en les amnistiant. Comme pour dire qu’ils en font trop. Lenine, Surpris de les voir se poser la question  de savoir « Comment on va amnistier les gens qui sont venus par coup d’Etat ? » N’a pas hésité dans sa posture, à rappeler que sans les militaires, le Gabon devait connaître une fois de plus à sa tête, un Président de la République qui n’était élu pas les gabonais.

Pour conclure, le jeune Président de l’ASDJ, a tenu à souligner qu’il Il y’a des choses dans la Constitution qui vont continuer. « Nous savons qu’il y’aura toujours des débats. Et il y’aura des choses à refaire. Mais votons d’abord « OUI » pour que nous sortions de la transition ; pour qu’on ne retombe plus sur le genre de constitution qui a été retouché en mai 2023 » a-t-il déclaré.

Avant de rafraîchir la pensée de ceux qui semblent avoir la mémoire courte : « Nous sommes restés engloutis pendant 54 ans. Aujourd’hui, nous voulons parler d’autres choses. Le Président de la transition pouvait tout simplement demander à l’Assemblée constituante de voter pour la nouvelle Constitution. Mais, s’il a demandé aux gabonais de le faire, c’est parce que chaque gabonais doit prendre ses responsabilités et choisir en libre conscience. Donc les petits débats, nous devons dèpasser celà » a-t-il bouclé.

Valéry M.

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