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Gabon/ L’APPEL D’ANGONDJÉ souligne l’urgence d’une concertation de la classe politique avec le Président de la Transition.

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Les Partis membres de L’APPEL D’ANGONDJÉ, dans leur récente sortie, ont tenu à tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité impérieuse d’une concertation de la classe politique gabonaise avec le Général Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Et ce, en vue de passer au peigne fin les anomalies spécifiques observées et décriées par l’opinion publique suite aux résolutions prises au terme du dialogue national inclusif. Un conclave politique spécial qui permettra d’examiner les enjeux liés à la suspension et à la dissolution des Partis politiques, et de jalonner des garde-fous contre les soulèvements populaires pré et post-électoraux.

Le Porte-parole des Partis politiques membres de l’Appel d’Angondjé, Joachim Mbatchi Pambou, s’adressant à la Presse…

En effet, les Partis membres de L’APPEL D’ANGONDJÉ, soucieux de l’équité sociale ; la transparence électorale ; des lendemains électoraux apaisés ; et de l’expression démocratique libre encadrée par la loi, ont brandi au cours de leur sortie interpellative, la raison principale fournie au matin du 30 aout par le CTRI. A savoir, l’interruption d’un processus électoral dont les résultats étaient entachés de fraudes et que les gabonais n’auraient pas validé un holdup électoral de trop.

« Ce rappel nous montre l’importance de la mise en place des formats qui assurent la bonne organisation des élections et renvoient à un lointain passé les scènes de violence et de déviance qui à chaque élection présidentielle, occasionnent des dommages matériels et des pertes de vies en plus de renforcer le repli identitaire et de mettre en mal notre vivre ensemble et l’unité de la nation » A déclaré Joachim Mbatchi Pambou, le Porte-parole d’Appel d’Angondjé.

Aussi, de toute évidence, ce Mouvement politique épris de patriotisme, pour contribuer à cette démarche sage et opportune, se positionne résolument afin d’amener chaque citoyen à cerner les enjeux politiques de la transition et à inviter le président du CTRI, président de la transition, chef de l’état à davantage de courage pour prendre toutes les mesures nécessaires en vue de nettoyer l’espace politique et de réguler le jeu politique par des règles justes et équitables qui garantissent et préservent le droit souverain et inaliénable de censeur au peuple souverain. Estime-t-il.

« Nous avons par divers moyens déjà tenu à exprimer notre embarras par rapport à certaines résolutions issues du Dialogue national d’angondjé notamment les résolutions sur la suspension des partis politiques et celle sur les gabonais nés de père ou de mère étrangers. Nous recommandions et interpellions le Président de la transition sur la nécessité et l’urgence de convenir d’accord partie, sur le recadrage à opérer pour permettre aux acteurs politiques de continuer d’assumer leur posture de relais et de soutien des résolutions du dialogue national étape cruciale pour la réussite souhaités par tous de la transition » Souligne les Partis membres de l’Appel d’Angondjé.

Quant au pan relatif à la préservation de la transparence électorale, qui constitue le nœud gorgien du processus d’organisation des scrutins dans notre pays, ce Mouvement politique n’a-t-il pas raison d’émettre des réserves sur la décision du CTRI à confier l’organisation des élections politiques au ministère de l’intérieur […] quid de toutes les crises électorales et des violences sociales enregistrées à chaque élection présidentielle. Des préoccupations qui suscitent la méfiance, et qui se justifie par les grandes leçons tirées des événements du passé.

« la conférence de presse animée par le ministre de l’intérieur n’a apporté aucun élément nouveau capable de garantir le respect des choix électoraux des citoyens et de nous faire oublier les comportements et les déclarations de ses prédécesseurs qui affirmaient publiquement qu’on n’organise pas les élections pour les perdre. Nous voulons bien croire en la neutralité de l’état mais, il y a un doute légitime et fondé, l’avenir nous situera » Ont-ils prévenu.

De toutes les façons, face aux nombreuses plaintes de l’opinion publique, et vu l’observation froide faite par les acteurs politiques déplorant leur absence au sein de la Commission « Politique » du dialogue national inclusif, il serait prudent et sage pour Oligui Nguema et ses collaborateurs, d’opter pour une concertation politique stratégique, regroupant les leaders des 104 Partis, dont il assurera l’arbitrage. Une initiative urgente qui, en temps normal, devrait se mettre en œuvre avant les conclusions des comités mis en place pour le suivi et l’application des résolutions qui causent problème.

Valéry M

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