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Pensée Azizetique/ PDG : le titre de Membre du Conseil national réveille des querelles de chiffonniers chez les maires adjoints.

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En prélude au Congrès du Parti démocratique gabonais (PDG) prévu du 23 au 24 décembre prochain, le titre de Membre du conseil national, suscite moultes interprétations auprès des maires adjoints de bon nombre d’arrondissements désireux d’être membre de droit en raison des statuts et règlements intérieurs. Mais que dit le bréviaire du Parti au pouvoir à ce sujet ?

Les statuts dans son article 93, stipule que : le Conseil National est constitué de la réunion des membres ci-après, qui prennent part à ses sessions. Il s’agit : des Membres élus par le congrès sur une liste nationale proposée par le Président du Parti à raison de 8 membres par fédération. Ce nombre est porté à dix (10) pour les fédérations des communes disposant d’arrondissements ;

Les Membres nommés par le Président du Parti, conformément à l’article 8 des présents statuts ;

Les Membres de droit : les membres du secrétariat Exécutif ; les Membres du bureau politique ; le Directeur de cabinet politique du Président du parti ; les Directeurs de cabinet politique Adjoints du Président du parti ; les Conseillers du Président du Parti ; les Membres du Conseil consultatif des Sages ; les Membres du gouvernement, militants du Parti ; les Ambassadeurs, militants du Parti ; les Secrétaires Provinciaux ; les Parlementaires, militants du Parti ; les Membres du bureau Nationaux de l’UFPDG et de l’UJPDG ; les Déléguées provinciales et communales de l’UFPDG ; les Délégués Provinciaux et communaux de l’UJPDG ; les Maires et Maires d’arrondissements, militants du Parti ; les Président des Conseils Départementaux, militants du Parti.

Pour ce qui est des Maires, il n’est nullement mentionné les maires adjoints, sinon, les textes l’auraient précisé, tout comme il a été mentionné noir sur blanc, pour les maires d’arrondissements. Un non dit qui suscite un certain nombre d’ambiguïté dans l’interprétation auprès des maires adjoints.

Pour preuve, au premier Arrondissement, le 2e adjoint au Maire, Hugues Mboumba accuserait à tort ou à raison, le secrétaire communal, Jean Jacques Kangue de vouloir lui jouer des tours afin qu’il ne soit pas membre de droit au Conseil national du Parti dit de masse, en sa qualité de 2e adjoint au maire.

Or, il se trouve que l’article 93 fait uniquement mention de Maires et Maires d’arrondissements militants du Parti. D’où la querelle de chiffonniers entre le Maire Hugues Mboumba et le secrétaire communal, bien que ce dernier ait juridiction sur les 6 arrondissements que compte la commune de Libreville. En effet, Sieur Hugues Mboumba soupconnerait Jean Jacques Kangue, de lui régler les comptes du fait que ce dernier ne le contrôle pas du point de vue politique.

Des arguments que nient Jean Jacques Kangue, étant donné qu’il n’est mentionné nulle part le titre des maires adjoints en tant que membres de droit au Conseil national.

Cela dit, de toute évidence, le titre de membre du Conseil national réveillera des querelles internes au sein du Parti au pouvoir, à la longue si les statuts et règlements intérieurs ne font pas des précisions entre Maires et les adjoints afin que cela ne puisse susciter des mauvaises interprétations auprès des militantes et militants du Parti au pouvoir.

Dans le même temps, les Maires adjoints des communes sont également frappes de cette mauvaise interprétation de l’article 93 qui est à l’origine des querelles politiques qui n’ont pas lieu d’être à quelques mois des élections générales entre différents cadres du Parti au pouvoir du fait qu’un maire adjoint, pense disposer des mêmes attributs que le titulaire, bien que ce dernier ne soit ordonnateur de crédit.

Il serait donc judicieux que le Secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais par le truchement de la Commission permanente de révision des textes, puisse être clair et précis dans ce genre de situation, et ce, pour éviter de revivre le cas du premier Arrondissement de la commune de Libreville qui, oppose le 2e adjoint au maire au secrétaire communal et par ailleurs vice chancelier des ordres du Parti, Jean Jacques Kangue. D’ailleurs, nous reviendrons prochainement sur les dessous de ces querelles de chiffonniers…

À suivre….
Azizetiquement vôtre !

Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon.

LIRE CI-APRÈS LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.

Azizetique thought / PDG : the title of Member of the National Council awakens quarrels among the ragpickers among the deputy mayors.

As a prelude to the Congress of the Gabonese Democratic Party (PDG) scheduled for December 23 to 24, the title of Member of the National Council, arouses many interpretations among the deputy mayors of many districts wishing to be a member by right because of the statutes and regulationsinteriors. But what does the breviary of the ruling party say about this ?

The statutes in its article 93, stipulate that: the National Council is made up of the meeting of the members below, who take part in its sessions. they are: Members elected by the congress on a national list proposed by the President of the Party at the rate of 8 members per federation. This number is increased to ten (10) for federations of municipalities with districts;

The Members appointed by the President of the Party, in accordance with article 8 of these statutes; Ex officio Members : members of the Executive Secretariat; Members of the political bureau; the Director of the political cabinet of the President of the party; the Deputy Directors of the political cabinet of the President of the party; the Advisors of the President of the Party; the Members of the Advisory Councilsages; Members of the government, Party activists; the Ambassadors, militants of the Party; the Provincial Secretaries; the Parliamentarians, militants of the Party; Members of the National Bureau of UFPDG and UJPDG; the provincial and municipal delegates of the UFPDG; the delegates Provincial and communal of the UJPDG; Mayors and District Mayors, Party activists; the President of the Departmental Councils, militants of the Party.

As for the Mayors, there is no mention of the deputy mayors, otherwise the texts would have specified it, just as it was mentioned in black and white, for the mayors of the districts. an unsaid which raises a certain amount of ambiguity in the interpretation with the deputy mayors.

As proof, in the first district, the 2nd Deputy Mayor, Hugues Mboumba would accuse, rightly or wrongly, the communal secretary, Jean Jacques Kangue of wanting to play tricks on him so that he is not a member of the National Council of the Party said mass, in his capacity as 2nd deputy to themayor.

However, it turns out that article 93 only mentions Mayors and Mayors of boroughs who are party activists. hence the scuffle between the ragpickers between Mayor Hugues Mboumba and the communal secretary, although the latter has jurisdiction over the 6 districts that make up the commune of Libreville. Indeed, Sieur Hugues Mboumba would suspect Jean Jacques Kangue of settling accounts for him because the latter does not control him from a political point of view.

Arguments that Jean Jacques Kangue denies, given that nowhere is the title of deputy mayors mentioned as ex officio members of the National Council.

That said, obviously, the title of member of the National Council will awaken internal quarrels within the ruling Party, in the long run if the statutes and internal regulations do not make clarifications between Mayors and deputies so that this cannot cause bad onesinterpretations with militants of the ruling party.

At the same time, the Deputy Mayors of the communes are also struck by this misinterpretation of Article 93 which is at the origin of the political quarrels which have no place to be a few months before the general elections between different executives of the Party in power because adeputy mayor, thinks he has the same attributes as the holder, although the latter is not credit authorizing officer.

It would therefore be wise for the Executive Secretariat of the Gabonese Democratic Party, through the Permanent Commission for the revision of texts, to be clear and precise in this type of situation, and this, to avoid reliving the case of the first district of the commune of Libreville which opposes the 2nd deputy mayor to the municipal secretary and also vice chancellor of Party orders, Jean Jacques Kangue. moreover, we will soon come back to the underside of these scavengers’ quarrels…

To be continued…

Azizetically yours !

Ali Akbar Azizet, Political investigative journalist, Independent political adviser, specialist in Gabon

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