Gabon / Les employés de Gabon Autosur d’Oloumi en grève, reclament la tête de Roger Philippe Eteno !
Les employés de l’entreprise Gabon Autosur d’Oloumi ont exprimé leur ras-le-bol ce jeudi 02 septembre 2021, par le biais d’une grève générale afin se faire entendre auprès de l’opinion nationale et de l’Autorité de tutelle. Très couroussés du fait des intrigues et des interpellations répétées qu’ont fait l’objet, certains de leurs collègues par les forces de l’ordre, d’une part, et, d’autres part, pour l’abus d’autorité et le management approximatif du nouveau administrateur délégué adjoint, Roger Philippe Eteno. Ils ont donc décidé de monter au créneau ce matin pour réclamer le retour de Fabrice Nguida, l’administrateur délégué limogé sans motif valable.
Une vue de quelques employés grévistes à l’esplanade de Gabon Autosur d’Oloumi…
En guise de préavis, les représentants des employés de Gabon Autosur, ont saisi par courrier, le ministre des transports, Brice Constant Paillat, et l’administrateur général de la structure, Joseph Pascal Tripodi, afin de porter à leur connaissance le mécontentement du personnel sur la gestion hasardeuse et illégale à laquelle ils assistent depuis plusieurs semaines. Disent-ils. Toute chose qui, selon eux, porte préjudice à la stabilité et à l’équilibre économique de l’entreprise. En outre, les grévistes déclinent toutes responsabilités inhérentes à la délivrance complaisante des visites techniques qui serait à l’origine des bouleversements observés dans gestion des ressources humaines confiée à Marcelin Biteghé, administrateur délégué provisoire.
De façon succincte, il ressort entre autres, dans leur chapelet de revendications : le retour des pleins pouvoir de Fabrice Guida, car, estiment-ils, que l’exercice confié à ce dernier depuis le 11 mai 2016 à Port-gentil, est encore en vigueur ; le licenciement du personnel non-essentiel qui pèse sur les salaires ; le règlement total de tous les conflits nécessitant le décaissement des moyens financiers ; le réglement des problèmes de cotisations non versées à la Cnss ; l’assainissement des finances de l’entreprise (utilisation abusive des fonds à la faveur des entreprises connexes appartenant à l’administrateur général)… pour ne citer au celles là.
Au regard des enjeux de cette crise interne, relevant de la nécessité de l’amélioration des conditions de travail du personnel, favorable à un climat apaisé, les employés grévistes souhaitent un dialogue social au cours duquel seront impliqués l’administrateur général, l’autorité de tutelle et les partenaires sociaux. Espérons que les tensions seront très vites apaisées pour une reprise effective des services interrompus dès le déclenchement du mouvement d’humeur.
Valéry M.
