Gabon / Jessye Ella Ekogha, face à la presse pour des questions d’actualité.
Libreville, 31 mai 2021, le Conseiller special, chargé de la communication présidentielle, Porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, s’est entretenu avec la presse sur des questions d’actualité. Il a évoqué les enjeux de la prochaine adhésion du Gabon au Commonwealth ; les raisons qui sous-tendent l’allègement des mesures restrictives contre la Covid-19 ; la mort tragique de l’éco-garde à Mekambo. Et les visites diplomatiques du chef de l’Etat. Et, entre autres, sa réponse à Jean François Ntoutoume Emane, et enfin, les raisons de la continuité du couvre-feu…
Jessye Ella Ekogha, rappelle que le Commonwealth représente 2,2 milliards d’habitants. Un atout pour l’économie de ses adhérents. C’est une opportunité qui permettra de diversifier l’ouverture du Gabon vers de nouveaux partenaires. A t-il précisé. « Ce n’est pas parce qu’on travaille avec de nouveaux partenaires qu’on n’oubliera nos partenaires historiques » rassure Jessye.
« Sur le plan diplomatiques, le Gabon travaille toujours avec la France ; sur le plan économique, les entreprises françaises sont toujours présentes dans notre pays » a t-il rappelé.
Sur la question de la pandémie de la Covid-19, le porte-parole a profité de sa tribune traditionnelle pour réitérer les propos du chef de l’Etat sur l’allègement des mesures restrictives et, bien entendu, sur la nécessité de se faire vacciner massivement afin de revenir à la vie normale dans les jours à venir. « Le respect des mesures barrières et la vaccination apparaissent comme la solution à un retour vers la vie normale » a t-il souligné. Quant au couvre-feu tant décrié par les populations du fait de sa durabilité, Jessye estime que le Gabon s’inspire sur les modèles qui fonctionnent, tout simplement.
Sur l’épineuse question du conflit Homme-faune et, le décès par balle de l’éco-garde Jean François, le porte-parole deplore les violences à mains armées qui ont entraînées ce drame. Il exhorte les populations de Mekambo à un retour au calme. Tout en rassurant que les autorités ont pris les dispositions nécessaires pour trouver une solution idoine susceptible d’apaiser les mouvements d’humeurs, et de punir les coupables des différentes exactions observés.
Nous y reviendrons…
Valéry M