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Gabon / Fegafoot : De l’agitation futile et mensongère autour des exploits de Pierre Alain Mouguengui ?

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Qui n’a pas enquêté, n’a pas droit à la parole, disait Mao. De ce fait, il est inutile et malveillant de se lancer dans des sujets sensibles et de grande portée lorsqu’on a aucune preuve tangible en sa possession, encore moins lorsqu’on n’a pas touché du doigt la réalité des faits. C’est le moins qu’on puisse dire face à l’agitation stérile que l’on observe dans les réseaux sociaux à l’encontre du Président de la fédération gabonaise de football (Fegafoot), Pierre Alain Mounguengui. Certes, on ne jette des pierres qu’à un arbre qui porte des fruits, qu’à cela ne tienne, à quelques mois du renouvellement des instances dirigeantes du ballon rond, il serait judicieux pour ceux qui sont septiques et sous informés face aux exploits du patron de la Fegafoot, de mieux se renseigner sur le bilan de ses réalisations en dépit des difficultés encourues par le Gabon et en particulier le sport, deux ans durant, du fait de la forte menace de la Covid-19.

Pierre Alain Mounguengui, Jugé à tort et un peut trop vite sans fondement serait incompris et ou mal compris par certains compatriotes. C’est pourquoi, peut-on entendre dire partout sur les réseaux sociaux y compris chez ceux qu’on appelle les acteurs avertis du football gabonais : « Il n’arrive pas à faire disputer le championnat depuis deux ans « ou » on ne sait pas où va l’argent de la FIFA » Et pourtant, la raison est toute simple. L’Etat a suspendu les activités sportives depuis l’arrivée de la pandémie au Gabon.

Au-delà même de cette raison, il faut reconnaître que le championnat national dépend de la subvention de l’État. Les clubs gabonais ne sont pas capables de garantir leur autonomie d’où les interruptions enregistrées les années écoulées ou les calendriers bricolés pour s’adapter au strict minimum en terme budgétaire.

Il ne faut jamais oublier que le championnat gabonais de première et deuxième division est organisé par la LINAFP qui reçoit directement l’argent de l’État pour le reverser aux clubs sans transiter par la FEGAFOOT. Devant ce processus à quel niveau la FEGAFOOT est à l’origine du blocage ?

Quant aux subventions de la FIFA, l’instance faîtière du football mondial commet des audits chaque année au sein des associations nationales.La FEGAFOOT n’a jamais fait l’objet d’une restriction financière.Et pourtant, sur le plan local, les chiffres sont avancés sans la moindre preuve.

LES VRAIES RAISONS DU COMPLOT

À quelques mois du renouvellement du bureau directeur de la FEGAFOOT, les différents adversaires ont opté pour la stratégie de la déconstruction du président sortant visiblement favori.

Il s’agit de le rendre responsable de tous les scandales pour susciter un comité de normalisation au Gabon. Pour preuve, les mêmes acteurs ont milité pour l’élimination de l’équipe aux côtés des congolais dans l’affaire Kanga.

La descente des footballeurs au siège de la FEGAFOOT pour l’aide COVID alors que les assurances de paiement étaient là. La FEGAFOOT ayant desaisi l’association des footballeurs du règlement de cette aide, cela constituait un manque à gagner. L’ANFPG n’avait plus le contrôle de ses membres qui pouvaient difficilement donner les 25000 FCFA retirés à la source lors de la première tranche. On peut se demander où est passé l’argent du Stade Mandji qui n’était redevable qu’à peine 4 joueur sur les 30 payés par la FEGAFOOT sur la dette ?

L’enquête commandée de la pédophilie dans le football gabonais obéit à cette logique. Il faut susciter la réaction de la FIFA. Les sorties médiatiques de l’enquêteur et ses connexions locales ne cachent plus le schéma.

Il est inutile de rappeler les évènements de Bongoville. Le Président de l’ANFPG siège au comité de suivi des assises au ministère des sports.Quelle magie les joueurs internationaux pouvaient opérer pour lever les mesures gouvernementales et faire disputer le championnat ? drôle de plaisanterie !

Il est donc clair que les adversaires de MOUNGUENGUI ont du mal à aller aux urnes face à un candidat sortant qui peut avoir l’excuse de la pandémie.En effet, réélu en 2018, il n’aura eu que deux ans pour ce mandat.

LE BILAN DISSIMULÉ QUI PLAIDE POURTANT POUR LUI

Malgré le covid-19 qui a bloqué l’activité dans tous les secteurs, l’homme vient de sortir une boutique de terre. De même pour le centre technique de Bikelé quasiment fini ou les trois ligues provinciales qui se verront doter des sièges dans le vaste chantier de reconstruction du football gabonais.

Au plan sportif, il a qualifié l’équipe nationale pour la phase finale de la CAN 2021. En 2019, on était encore dans l’ingérence du ministre des sports de l’époque qui avait ouvertement nommé Daniel COUSIN à la tête de la sélection et le résultat est connu.

MOUNGUENGUI a relancé le football féminin gabonais même si beaucoup reste à faire. Il s’apprête à mettre une ligue féminine pour gérer le championnat feminin. Si on évoque les formations des cadres pendant la période COVID tous les secteurs d’activités ont bénéficié d’une formation : médecins, administratifs, journalistes sportifs, entraîneurs, arbitres …

Devant un tel bilan et quand chacun retrouve sa lucidité, il devient difficile de battre le candidat sortant. Car, les faits plaident forcément en sa faveur.C’est pourquoi, personne ne souhaite le rencontrer en dehors des réseaux sociaux où l’opération de déconstruction est en marche pour façonner une opinion qui n’a malheureusement pas droit au vote.

Récit/Peuple Infos.

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