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Valéry M

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Présente dans de très nombreux produits alimentaires et cosmétiques, l’huile de palme s’est imposée au fil des années comme l’huile végétale la plus prisée, soit ⅓  de la consommation mondiale. La plus consommée devant celles de soja, de tournesol et de colza. Un succès fulgurant qui n’est pas sans conséquences sur l’environnement selon «National géographic». Dans une enquête, disponible depuis ce mois de décembre 2018, la chaîne américaine de télévision, fait le lien entre la culture du palmier à huile dont la production industrielle a largement contribué à la déforestation dans certains pays d’Asie du Sud-est. Un contraste saisissant y est également établi avec un pays comme le Gabon où l’exemple de la filiale gabonaise du géant singapourien Olam fait figure d’exception.

Extraite de la pulpe de fruits du palmier à huile, l’huile de palme est un aliment de base ancestrale, dorigine Ouest-africaine. De nombreuses femmes, aujourd’hui encore, bouillent et pilent le fruit pour en extraire l’huile qu’elles utilisent à des fins culinaires et/ou cosmétiques. Produite en régions tropicales, National geographic (Nat Géo) lui confere dans ledit documentaire la place de leader, «l’huile de palme est aujourd’hui l’huile végétale la plus populaire au monde».

Un fait avéré, d’autant plus qu’elle participe à l’élaboration de nombreux produits dans le domaine de l’agroalimentaire (80%), de la cosmétique (19%) et même énergétique (1%). En effet, «en 2017, 51% de la consommation d’huile de palme de l’Union européenne (3e consommateur derrière l’Inde et l’Indonésie) était destinée à l’alimentation des voitures et des camions», rappelle Nat Geo. Par ailleurs, devenu quasiment inévitable au quotidien, ce produit est entrain d’atteindre des pics inespérés, puisque sa consommation mondiale en 2018 devrait atteindre 72 millions de tonnes.

Une croissance peu réjouissante pour les défenseurs de l’environnement qui estiment que  l’exploitation de palmiers à huile a causé bien de dégâts. Son impact est d’autant plus grand, qu’en Indonésie et en Malaisie, considéré comme l’épicentre de la production mondiale d’huile de palme, la demande sans cesse croissante, a entraîné «une déforestation importante – détruisant au passage près de 16000m² de foret à Bornéo – et la perte de la faune sauvage». Il en va de même pour la république démocratique du Congo où un boom à grande échelle «pourrait empiéter sur l’habitat essentiel des grands singes, éléphants de forêt et d’autres espèces menacées, alerte National géographic.

De ce désastre écologique tel qu’évoqué dans les pays précités, la chaine de télévision s’est penchée sur le cas du Gabon qui fait figure d’exception. Ce pays pétrolier, 4e PIB par habitant d’Afrique subsaharienne, qui dispose déjà d’un atout considérable, un territoire couvert à 76% de forêt et 11% de ses terres sont protégées par des parcs nationaux, a su, en intégrant le palmier à huile dans sa politique de diversification de l’économie, concilier agriculture industrielle et respect des normes environnementales. «Ce que nous essayons de faire au Gabon, c’est de trouver une nouvelle voie de développement dans laquelle nous n’abattons pas toute notre forêt mais gardons l’équilibre entre palmier à huile, l’agriculture et la préservation de la forêt», a confié Lee White, directeur de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), à National géographic.

A cet effet, le géant singapourien de l’agroalimentaire, Olam qui s’y est installé depuis plusieurs années sur une superficie non négligeable du territoire national possède 4 plantations de palmiers à huile à des fins de transformation industrielle. Détenteur, depuis l’année dernière, de la Round Table for Sustainable Palm (RSPO), pour ses efforts en matière de respect de l’environnement, Olam Palm s’inscrit désormais dans la rare lignée de ces grandes multinationales productrices d’huile de palme soucieuse des principes liés à l’écosystème. Une obsession pour l’entreprise tant saluée par la chaine américaine que par Lee White qui a déclaré qu’«Olam ne sape pas les zones protégées, au contraire, il m’aide à créer plus de parcs nationaux».

Source : https://www.nationalgeographic.com/magazine/2018/12/palm-oil-products-borneo-africa-south-america-environment-impact/

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