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LE RAYON DE L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE/ Vie chère : les origines, les causes et les solutions.

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Depuis 2019 date de la parution de la Covid 19 à nos jours, les populations Africaine en général et celle du Gabon en particulier, éprouvent des difficultés à se procurer les denrées alimentaires et les biens de première nécessité destinés à la consommation courante.

Cette problématique récurrente ne peut laisser insensibles les dirigeants qui ont décidé d’agir.

Afin de bien circonscrire cette problématique, nous allons analyser au moyen des concepts simples, peu techniques (en vue d’en faciliter la compréhension), le phénomène et ses différents pans, tel qu’il se produit au Gabon.

Aussi, allons-nous y examiner les origines de la vie chère ; les principales causes ainsi que les pistes de solutions initiées par l’État Gabonais, en vue d’atténuer les effets de cette crise liée à la sous-consommation des denrées et autres biens courants.

Les origines de type politique et financier

Partons de l’année 2009, date de l’accession au pouvoir du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA.

En effet, grâce à son projet de société auquel avait adhéré la majorité d’électeurs, à savoir faire du Gabon, un pays émergent en 2025, le jeune et ambitieux Chef de l’État et leader du mouvement Rénovateur du Parti Démocratique Gabonais ; Ali BONGO ONDIMBA a voulu innover afin de répondre au mieux et vite aux besoins du développement de ses compatriotes.

Il a ainsi mis en place l’AGNTI, une agence d’investissement, chargée de booster l’économie du Gabon ; et intégré à son sein, des cadres de haut niveau dont la majorité était composée des jeunes tous sexes confondus.

Ce premier mandat avait connu un succès et des progrès notoires notamment en matière d’infrastructures de communication avec la construction de la route nationale dans le sud du Gabon.

Parmi les projets réalisés, la route Fougamou-Mouila ; Mouila-Ndende ; Ndende-Tchibanga ; Tchibanga-Mayumba ; avec en prime la construction du gigantesque pont sur la Banio à Mayumba.

De façon générale et sur le plan macroéconomique en particulier, l’année 2009 avait été satisfaisante avec un encours de la dette publique du pays estimé à 25 pour cent du Produit Intérieur Brut (PIB) malgré les manquements enregistrés en matière de bonne gouvernance.

En effet, ces travaux de grande envergure entrepris non seulement au Sud mais aussi au Nord et dans la partie Est du pays, ont nécessité une mise à disposition des moyens financiers, techniques et logistiques colossaux.

Cependant, la mise en place de l’agence de grands travaux ainsi que le système de management instauré, en inadéquation avec l’orthodoxie budgétaire, a provoqué une boulimie financière sans précédent.

D’ailleurs celle-ci a eu des effets négatifs sur la dette publique. A l’origine de ceux-ci, la mauvaise gestion ayant contraint le gouvernement de l’époque de mettre en place quelques années plus tard, le premier programme d’ajustement structurel (PAS) grâce à la collaboration de l’État avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Avec les moyens financiers obtenus auprès des institutions financières internationales, lesquels étaient assortis d’un service conséquent, et malgré le regain d’embellie, la dette publique du Gabon a connu par la suite, une croissance fulgurante celle-ci exacerbée par le Corona virus.

*La pandémie de la COVID-19 et ses effets sur la consommation des biens courants*

Intervenu trois ans après l’entame du deuxième mandat obtenu par le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA, ce mandat a été profondément perturbé par une passe sanitaire difficile. L’économie Gabonaise a de facto été touchée dans ses secteurs les plus névralgiques. Parmi eux, les secteurs santé et informel.

Le secteur santé

La pandémie de la Covid 19 a frappé et déstructuré les couches sociales les plus fragiles, les plus pauvres du pays.

Parmi les causes principales, la mauvaise gestion par les gouvernements successifs du Premier ministre OSSOUKA RAPONDA, qui ont bénéficié des moyens colossaux, fournis non seulement par l’Etat Gabonais mais aussi par d’autres institutions financières internationales avec lesquelles notre pays collabore ainsi que par certains dirigeants politiques des pays amis du Gabon.

Durant la pandémie, les entreprises les plus petites et les plus fragiles ont cessé de fonctionner.

Les services de transports ont été très perturbés, les hôpitaux, dispensaires et Centres de santé aussi.

Cloîtrées chez elles, suite aux instructions données par responsables de santé, chargés de gestion de la pandémie dont le ministre de tutelle, les populations Gabonaises dont celles de grandes agglomérations (le grand Libreville) ont suffisamment souffert de la faim et des maladies opportunistes ;
le dispositif alimentaire mis en place ayant très mal fonctionné, les citoyens ont eu la vie sauve grâce au système de débrouillardise, le « sauve qui peut « , avec comme effets sociaux, la montée de l’insécurité relative aux braquages multiples et voles avec effraction ou à main armée.

Les petites et moyennes entreprises privées Gabonaises

Privées de l’aide véritable de l’État, capable de faire face aux effets de la pandémie, les PME et PMI privées, ont vu leur épargne engloutie par la crise, impossible de produire les denrées alimentaires destinées à la consommation courante.
Elles ont fini par fermer et « tirer le rideau » pour laisser place à la pauvreté, et à la malnutrition.

Le secteur informel fragilisé

Le secteur informel a été détruit jusque dans ses structures les plus artisanales dans les grands carrefours, les devantures de magasins ou les grands marchés urbains.

La désolation et l’insécurité s’y sont installées malgré la présence et les contrôles mitigés des forces de l’ordre et de défense.

Le système économique, touché dans ses secteurs les plus sensibles, désarticulé, a enregistré des dysfonctionnements graves qui ont paralysé les structures de production.

Malgré les efforts conjugués du gouvernement et des institutions financières internationales en vue de soutenir les équilibres macroéconomiques recherchés par le programme d’ajustement structurel en cours, l’encours de la dette publique a atteint des sommets non reluisants.

Selon la Revue de l’agence de notation américaine Fitch ratings, l’encours de la dette publique du Gabon s’évaluerait à 6500 milliards de FCFA, soit 80 pour cent du PIB.

Autres facteurs conjugués de la crise actuelle : la mauvaise gouvernance du deuxième mandat présidentiel exacerbée par les détournements financiers massifs, consécutifs à la crise de santé du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA ainsi que par la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

La gabegie et les détournements financiers massifs

Elle est l’œuvre d’un ancien collaborateur direct du Président de la République ; un certain *BLA* qui, profitant de l’état de santé de son patron et au moyen d’une perfidie affinée, s’est arrogé les pouvoirs de décision et d’action en ses rang et grade, aidé dans sa basse besogne par un grand nombre de membres du gouvernement, des cadres ainsi que des responsables de certaines institutions, des jeunes pour la plupart.

Pourtant la jeunesse Gabonaise, les femmes aussi, ont longtemps constitué pour Ali BONGO ONDIMBA, une classe sociale privilégiée depuis son accession à la magistrature suprême ; en témoigne la décennie qui leur est dédiée ; preuve de la dynamique socio-économique et politique potentielle que ces deux catégories incarneraient aux yeux du Président de la République.

Une erreur, ces frange de la population ayant plutôt brillé par un appétit prononcé pour le pouvoir politique et l’appât du gain financier facile.

En effet nombreux ont occupé les plus juteux postes aussi bien dans l’administration, les entreprises que des régies financières. Ils s’en sont servis, sans réserve.
Le tout, sur le dos de la première institution de notre pays, la Présidence de la République.

La masse monétaire colossale ainsi générée est devenue incontrôlable par les services de la banque centrale, chargée de la réguler.

Elle a inéluctablement perturbé les mécanismes de production et de consommation du pays ; occasionnant ainsi un grand déséquilibre entre l’offre et la demande des denrées et autres produits de consommation sur l’ensemble du territoire.

Ce déséquilibre est d’autant plus prononcé que le Gabon importe à près de 80 pour cent la quantité des denrées alimentaires importées, consommés par la population.

Pire, la pénurie des produits à base des céréales, de l’huile, du lait etc. se trouve exacerbée par les sanctions décrétées par les pays occidentaux notamment et ceux de l’Union Européenne, en représailles contre la Russie, suite à la guerre contre l’Ukraine.

Conclusion

La crise alimentaire ainsi que celle liée à la consommation des produits de première nécessité s’expliquent par les dysfonctionnements enregistrés par la mauvaise gouvernance au plus haut niveau de l’État ; les détournements financiers massifs de deniers publics ainsi que par les crises liées à la pandémie de la Covid 19 et à la guerre de l’Ukraine.

Ce déséquilibre est certes grave mais il n’est pas insurmontable parceque relevant de ce que l’on qualifie en économie de « crise conjoncturelle ».

Au Gabon, le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA, en a pris à bras le corps l’ampleur du problème ainsi que ses effets transversaux.

Il a en effet, non seulement pris des sanctions contre les auteurs de graves détournements et malversations financières mais aussi initié un plan ambitieux, celui dénommé « Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) de l’économie, du développement et de la croissance du pays.

En effet, à quelques mois seulement de l’élection présidentielle prévue se dérouler en 2023 et compte tenu des enjeux sociopolitiques que celle-ci présente, le Gabon pourrait retrouver un équilibre macroéconomique conséquent, durable.

Un rééquilibrage d’ailleurs soutenu par les institutions financières internationales telle que le FMI notamment dans la gestion rigoureuse de la dette et son service.

Cependant pour y parvenir, les plus hautes Autorités en tête desquelles Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, les différents partenaires notamment privés, la société civile, se doivent de mettre en place des mécanismes efficaces ainsi qu’un gouvernement ayant en son sein des hommes et des femmes honnêtes, courageux et fidèles aux idéaux que prônent les plus hautes Autorités politiques et capables de réaliser l’ambition du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA, celle de la transformation accélérée du développement et de la croissance, facteur du bien-être de ses compatriotes.

Amal Jean Maurice MBOUMBA-IBINDA

Journaliste
Economiste
Géopolitologue
Geostratège

LIRE CI-APRÈS LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.

THE RAY OF ECONOMIC INTELLIGENCE/ Expensive life: origins, causes and solutions.

Since 2019, the date of the appearance of Covid 19 to the present day, the African populations in general and those of Gabon in particular, have had difficulty in obtaining food and basic necessities for everyday consumption.

This recurring problem cannot leave leaders who have decided to act unmoved.

In order to clearly define this problem, we will analyze using simple, not very technical concepts (in order to facilitate understanding),
the phenomenon and its different aspects, as it occurs in Gabon.also, we are going to examine there the origins of the expensive life; the main causes as well as possible solutions initiated by the Gabonese State, with a view to mitigating the effects of this crisis linked to the under-consumption of foodstuffs and other common goods.

*Political and financial origins*

Let’s start with the year 2009, the date of the accession to power of the President of the Republic Ali BONGO ONDIMBA.

Indeed, thanks to his social project to which the majority of voters had adhered, namely *to make Gabon an emerging country in 2025*, the young and ambitious Head of State and leader of the *Renovator* movement of the Democratic Gabonese; Ali BONGO ONDIMBA wanted to innovate in order to respond to thebetter and quickly to the needs of the development of its compatriots.He thus set up AGNTI, an investment agency, responsible for boosting Gabon’s economy; and integrated within it, high-level executives, the majority of whom were young people of all sexes.

This first mandate had known success and notable progress, particularly in terms of communication infrastructure with the construction of the national road in the south of Gabon.

Among the projects carried out, the Fougamou-Mouila road; Mouila-Ndende; Ndende-Tchibanga; Tchibanga-Mayumba; with, as a bonus, the construction of the gigantic bridge over the Banio in Mayumba.

In general and at the macroeconomic level in particular, the year 2009 had been satisfactory with an outstanding public debt of the country estimated at 25 percent of the Gross Domestic Product (GDP) despite the shortcomings recorded in terms of good governance.

Indeed, these large-scale works undertaken not only in the South but also in the North and in the eastern part of the country, required the provision of colossal financial, technical and logistical resources.

However, the setting up of the major works agency as well as the established management system, which is inconsistent with budgetary orthodoxy, has caused unprecedented financial bulimia.

Moreover, this had negative effects on the public debt. at the origin of these, poor management having forced the government of the time to set up a few years later, the first structural adjustment program (SAP) thanks to the collaboration of the State with the Fund International Monetary Fund (IMF).

With the financial means obtained from international financial institutions, which were accompanied by a substantial service, and despite the renewed upturn, Gabon’s public debt subsequently experienced dazzling growth, exacerbated by the Corona virus .

*The COVID-19 pandemic and its effects on the consumption of everyday goods*

Intervening three years after the start of the second term obtained by the President of the Republic Ali BONGO ONDIMBA, this term was deeply disrupted by a difficult health situation. the Gabonese economy has de facto been affected in its most sensitive sectors. Among them, the health and informal sectors.

*The health sector*

The Covid 19 pandemic has hit and disrupted the country’s most fragile and poorest social strata.

Among the main causes, the mismanagement by the successive governments of Prime Minister OSSOUKA RAPONDA, who benefited from the colossal means, provided not only by the Gabonese State but also by other international financial institutions with which our countrycollaborates as well as by certain political leaders of countries that are friends of Gabon.During the pandemic, the smallest and most fragile businesses ceased to operate.

Transport services were very disrupted, hospitals, dispensaries and health centers too.

Cloistered at home, following the instructions given by health officials, responsible for managing the pandemic, including the supervising minister, the Gabonese populations, including those of large cities (greater Libreville) have suffered enough from hunger and opportunistic diseases;the food system put in place having worked very badly, the citizens had their lives saved thanks to the system of resourcefulness, the « save who can », with the social effects, the rise of insecurity relating to multiple robberies and thefts with break-ins or at gunpoint.

*Gabon small and medium-sized private enterprises*deprived of real aid from the State, capable of coping with the effects of the pandemic, private SMEs and SMIs have seen their savings swallowed up by the crisis, unable to produce foodstuffs for everyday consumption.
they ended up closing and « drawing the curtain » to make way for poverty and malnutrition.

*The weakened informal sector*

The informal sector has been destroyed down to its most artisanal structures in the major crossroads, shop fronts or large urban markets.

Desolation and insecurity have settled there despite the presence and mixed controls of the police and defense forces.

The economic system, affected in its most sensitive sectors, disjointed, recorded serious dysfunctions which paralyzed production structures.

Despite the combined efforts of the government and international financial institutions to support the macroeconomic balances sought by the ongoing structural adjustment program, the outstanding public debt has reached bleak peaks.

According to the review of the American rating agency Fitch ratings, Gabon’s outstanding public debt is estimated at 6,500 billion FCFA, or 80 percent of GDP.

Other combined factors of the current crisis: the poor governance of the second presidential term exacerbated by the massive financial embezzlement, following the health crisis of the President of the Republic Ali BONGO ONDIMBA as well as by the war between Ukraine and Russia.

* Mismanagement and massive financial embezzlement *it is the work of a former direct collaborator of the President of the Republic ; a certain *BLA* who, taking advantage of the state of health of his boss and by means of a refined perfidy, arrogated to himself the powers of decision and action in his rank and grade, helped in his dirty work by a bignumber of members of government, executives and heads of certain institutions, mostly young people. Yet Gabonese youth, women too, have long constituted for Ali BONGO ONDIMBA, a privileged social class since his accession to the supreme magistracy; the decade dedicated to them bears witness to this; evidence of the potential socio-economic and political dynamics that thesetwo categories would embody in the eyes of the President of the Republic.A mistake, these fringe of the population having rather shone with a pronounced appetite for political power and the lure of easy financial gain.

Indeed many have occupied the juiciest positions in the administration, companies and financial management. they used it, without reserve.
All this on the back of the first institution of our country, the Presidency of the Republic.

The colossal money supply thus generated has become uncontrollable by the services of the central bank, responsible for regulating it.

It inevitably disrupted the production and consumption mechanisms of the country; thus causing a major imbalance between the supply and demand of foodstuffs and other consumer products throughout the territory.

This imbalance is all the more pronounced as Gabon imports nearly 80 percent of the quantity of imported foodstuffs consumed by the population.

Worse, the shortage of cereal-based products, oil, milk, etc. is exacerbated by the sanctions decreed by Western countries in particular and those of the European Union, in retaliation against Russia, following the war against Ukraine.

*Conclusion*

The food crisis as well as that linked to the consumption of basic necessities are explained by the dysfunctions recorded by poor governance at the highest level of the State; the massive financial embezzlement of public funds as well as the crises linked to theCovid 19 pandemic and the war in Ukraine.This imbalance is certainly serious but it is not insurmountable because falling under what one qualifies in economy of “cyclical crisis”.

In Gabon, the President of the Republic Ali BONGO ONDIMBA, has fully grasped the magnitude of the problem as well as its cross-cutting effects.

In fact, he not only took sanctions against the perpetrators of serious embezzlement and financial embezzlement but also initiated an ambitious plan, the one called « Plan for the Acceleration of Transformation (PAT) of the economy, development and growth from the country.

Indeed, just a few months before the presidential election scheduled to take place in 2023 and given the socio-political challenges it presents, Gabon could regain a substantial, sustainable macroeconomic balance.

A rebalancing, moreover, supported by international financial institutions such as the IMF, particularly in the rigorous management of the debt and its service.

However, to achieve this, the highest authorities, headed by His Excellency ALI BONGO ONDIMBA, the various partners, particularly private ones, civil society, must put in place effective mechanisms as well as a government with men and womenhonest, courageous and faithful to the ideals advocated by the highest political authorities and capable of realizing the ambition of the President of the Republic Ali BONGO ONDIMBA, that of the accelerated transformation of development and growth, a factor in the well-being of his compatriots.

Amal Jean Maurice MBOUMBA-IBINDA

Journalist
Economist
geopolitical scientist
Geostrategist

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