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Olam gabon / Sotrader : De l’argent payé cash, pour la première récolte de tubercules et de Bananes à Bitam et Oyem.

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Les hommes et femmes de la province septentrionale, résolument engagés dans la mise en œuvre des activités agro-alimentaires du projet Graine, ont festoyé jeudi 1er février dernier, pour la vente du fruit bien mérité des efforts consentis dans le cadre l’initiative agro-business entreprise par leurs coopératives, sous la coordination de la société gabonaise de transformation agricole et développement rural (Sotrader). Que du bonheur après la récolte des tubercules et des bananes ! De l’argent en cash, pour ces coopératives dynamiques. « Nous venons de percevoir 1.008.000 frs cfa, de la vente du manioc trempé, grâce au projet Graine. Et nous en sommes fierts. » A exprimé avec émotion, Marcelin Igala, Secrétaire général de la coopérative Bia-Bia.

Les femmes des coopératives en pleine vente des produits de leurs récoltes.

Le Coordonnateur provincial de Sotrader, Serge Ndong Obame, s’est dit très confiant pour l’avancée des opérations de planting au niveau d’Oyem et Bitam. Car, selon lui, la dynamique avec laquelle travaillent les 35 coopératives en activité, est très prometteuse, au regard des résultats actuels observés sur la production des tubercules et des bananes. Il indique par précision, qu’en 2017, les coopératives ont réalisé 552 tonnes de manioc et 39 de Bananes. Ce, sur une superficie plantée de 332,50 hectares.

« Nous travaillons d’arrache-pied pour atteindre les objectifs visés par notre coopérative. Et, nous encourageons l’accompagnement technique et financier de Sotrader. Toutefois, nous attirons l’attention de l’Etat et de l’opérateur, sur l’insuffisance criarde du matériel de travail dont nous souffrons dans la pratiquabilité du planting. Nous avons besoin des moyens de transport pour nos produits agricoles ; du matériel de désherbage et de sarclage, ainsi que l’équipement de sécurité, notamment, les boots, blouson et gangs. Pour plus d’efficacité. » A souligné Jean Paulin Ella Ondo, chef de fil de la coopérative Odock.

En outre, faut-il notifier que les enjeux de l’autosuffisance alimentaire nécessitent de la volonté, la performance et la persévérance dans la mise en œuvre des stratégies agricoles, il est important pour les membres des coopératives de bénéficier de temps en temps, d’une formation adéquate et / ou d’un recyclage sur les techniques agricoles et sur les objectifs fixés à long, court et moyen termes. Tant entendu que, certains coopérateurs se lancent dans l’agriculture industrielle sans aucun rudiment essentiel susceptible de leur permettre d’y travailler  efficacement et durablement.

C’est nul doute, l’une des causes du désistement observé dans l’effectif global des coopératives enregistrées dans le Woleu-ntem. Car, seulement 35/154 ont osé s’investir corps et âme dans les plantations. Il y a donc lieu de revoir la copie de la notion de motivation à ce niveau pour susciter plus d’engouement. Néanmoins, jusqu’ici, les résultats obtenus restent encourageant dans l’ensemble.

En somme, Sotrader s’est fixé comme objectif pour 2018 : Planter 100 hectares de manioc, 100 ha de bananes et 30 ha de maïs. Vivement que les 3372 coopérateurs inscrits seront tous en activité pour rehausser un peu plus le niveau de productivité afin de se rapprocher progressivement vers l’autosuffisance alimentaire tant souhaitée et, accroître les revenus financiers, gage du renforcement du pouvoir d’achat des gabonais.

Valéry M.

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